Lorsque les femmes trompent leur partenaire, la plupart n'en parlent pas à leur meilleure amie. Selon les conclusions d'une étude réalisée par l'Ifop pour le site de rencontres extra-conjugales Gleeden*, l'infidélité demeure un sujet tabou, d'autant plus quand on est âgée, religieuse et que la relation avec le conjoint est longue.
L'infidélité est un sujet hautement tabou entre les femmes. Selon une étude effectuée par l'Ifop pour le site de rencontres extra-conjugale Gleeden*, elles sont 63 % à trouver le sujet difficile (et 34 % très difficile) à aborder avec leur confidente. Une proportion identique qu'il s'agisse d'un rapport sexuel exceptionnel ou d'une relation suivie avec un amant, mais qui varie fortement selon le profil des femmes infidèles et de leur vie de couple.
L'âge, l'activité, le statut marital et la religion déterminants dans la faculté à dévoiler son infidélité
L'âge est un facteur déterminant dans l’embarras à avouer son incartade à sa meilleure amie. Si seulement 53 % des 18-24 ans trouvent qu'il s'agit d'un sujet de discussion difficile, le chiffre culmine à 77 % chez les plus de 70 ans. De même, les femmes inactives (69 % vs 58 % des actives), retraitées (75 %), proches de la droite modérée (72 % vs 61 % des sympathisantes de la gauche modérée), mariées (69 % vs 52 % non mariées), qui n'ont jamais été en couple avant (81 % vs 61 % de celles qui l'ont déjà été) et celles qui n'ont jamais eu de rapports sexuels avec une femme (63 % vs 43 % chez celles qui n'ont jamais essayé) ont un blocage plus particulier pour dévoiler leur infidélité à leur confidente. La religion joue également un rôle dans la difficulté à parler de sa tromperie son amie la plus proche : alors que 54 % des femmes sans religion estiment le sujet difficile à aborder, la proportion grimpe à 68 % chez les catholiques et à 80 % chez les protestantes.
La tromperie plus difficile à révéler quand la relation est longue et les rapports sexuels absents
La relation que les femmes entretiennent avec leur partenaire a également un impact certain sur la difficulté à révéler leur adultère. Ainsi, ce sont celles qui vivent une relation amoureuse depuis plus de 20 ans (72 % vs 44 % lorsqu'elle a une durée de un à trois ans), qui n'ont plus de rapports sexuels avec leur conjoint (63 % vs 50 % quand plus de 3 rapports par semaine) et qui ressentent principalement de l'affection pour lui (70 % contre 62 % de celles qui ressentent désir et affection et 54 % seulement du désir) qui rencontrent le plus de difficulté à dire qu’elles sont allées voir ailleurs à leur meilleure amie. Le fait d'avoir un enfant joue également beaucoup : si 67 % des mères sont mal à l'aise à l'idée de dévoiler leur infidélité (72 % lorsque leur rejeton a plus de 15 ans), la proportion chute à 56 % chez les femmes qui n’ont pas enfanté.
* Enquête menée auprès d’un échantillon de 1004 femmes , représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus.
L'infidélité est un sujet hautement tabou entre les femmes. Selon une étude effectuée par l'Ifop pour le site de rencontres extra-conjugale Gleeden*, elles sont 63 % à trouver le sujet difficile (et 34 % très difficile) à aborder avec leur confidente. Une proportion identique qu'il s'agisse d'un rapport sexuel exceptionnel ou d'une relation suivie avec un amant, mais qui varie fortement selon le profil des femmes infidèles et de leur vie de couple.
L'âge, l'activité, le statut marital et la religion déterminants dans la faculté à dévoiler son infidélité
L'âge est un facteur déterminant dans l’embarras à avouer son incartade à sa meilleure amie. Si seulement 53 % des 18-24 ans trouvent qu'il s'agit d'un sujet de discussion difficile, le chiffre culmine à 77 % chez les plus de 70 ans. De même, les femmes inactives (69 % vs 58 % des actives), retraitées (75 %), proches de la droite modérée (72 % vs 61 % des sympathisantes de la gauche modérée), mariées (69 % vs 52 % non mariées), qui n'ont jamais été en couple avant (81 % vs 61 % de celles qui l'ont déjà été) et celles qui n'ont jamais eu de rapports sexuels avec une femme (63 % vs 43 % chez celles qui n'ont jamais essayé) ont un blocage plus particulier pour dévoiler leur infidélité à leur confidente. La religion joue également un rôle dans la difficulté à parler de sa tromperie son amie la plus proche : alors que 54 % des femmes sans religion estiment le sujet difficile à aborder, la proportion grimpe à 68 % chez les catholiques et à 80 % chez les protestantes.
La tromperie plus difficile à révéler quand la relation est longue et les rapports sexuels absents
La relation que les femmes entretiennent avec leur partenaire a également un impact certain sur la difficulté à révéler leur adultère. Ainsi, ce sont celles qui vivent une relation amoureuse depuis plus de 20 ans (72 % vs 44 % lorsqu'elle a une durée de un à trois ans), qui n'ont plus de rapports sexuels avec leur conjoint (63 % vs 50 % quand plus de 3 rapports par semaine) et qui ressentent principalement de l'affection pour lui (70 % contre 62 % de celles qui ressentent désir et affection et 54 % seulement du désir) qui rencontrent le plus de difficulté à dire qu’elles sont allées voir ailleurs à leur meilleure amie. Le fait d'avoir un enfant joue également beaucoup : si 67 % des mères sont mal à l'aise à l'idée de dévoiler leur infidélité (72 % lorsque leur rejeton a plus de 15 ans), la proportion chute à 56 % chez les femmes qui n’ont pas enfanté.
* Enquête menée auprès d’un échantillon de 1004 femmes , représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus.
Infidélité : dans quels cas les femmes dévoilent-elles leur tromperie à leur meilleure amie ?
Lorsque les femmes trompent leur partenaire, la plupart n'en parlent pas à leur meilleure amie. Selon les conclusions d'une étude réalisée par l'Ifop pour le site de rencontres extra-conjugales Gleeden*, l'infidélité demeure un sujet tabou, d'autant plus quand on est âgée, religieuse et que la...
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