Plusieurs employés du rail belge sont mis en cause dans une affaire de murs peu banale, rapportent mercredi divers journaux francophones et flamands. Ils auraient été régulièrement ivres et auraient passé du temps à visionner des films pornos pendant leur service. Infrabel confirme mais relativise l'information.
Belgique-10:58
La réputation de nos chemins de fer vient à nouveau de subir un sérieux revers. Après la perquisition d'une cabine d'aiguillage de la gare Bruxelles-Midi, des enquêteurs de la police ont découvert des pratiques de harcèlement sexuel à l'encontre de collègues féminines, mais aussi de proxénétisme et un trafic d'alcool dérobé dans les trains Eurostar. De l'alcool que les aiguilleurs buvaient régulièrement devant leurs écrans de contrôle, mais avec l'oeil plutôt dirigé vers des ordinateurs où passaient des films pornographiques. Tout cela alors qu'ils étaient chargés de réguler le trafic et donc d'assurer la sécurité des voyageurs.
La cabine gérait le mouvement des convois qui se sont percutés à Buizingen
Mais ce n'est pas tout ! Cette cabine d'aiguillage, c'est celle de la gare Bruxelles-Midi. Et c'est celle-là qui gérait le mouvement des convois qui se sont percutés le jour du drame de Buizingen. Les enquêteurs ne tirent à ce stade aucune conclusion, mais ils se penchent avec soin sur la question. Infrabel, de son côté, a confirmé que "des faits indignes" se sont déroulés dans une cabine de signalisation, mais assure que ceux-ci n'ont eu "aucun impact sur la sécurité".
Deux femmes harcelées
Au-delà de la sécurité des voyageurs, ce qui est incroyable avec cette histoire, c'est que deux employées ont subi les faits et gestes de certains collègues masculins, et malgré leurs plaintes, rien n'a bougé. "Deux femmes du service faisaient les frais de l'obsession sexuelle de certains", explique le journal het Laatste Nieuws. "Elles recevaient des mails à caractère pornographique et étaient physiquement harcelées aussi. Un des principaux harceleurs avait un poste à responsabilités chez Infrabel. Mais ça ne l'empêchait pas de diriger un service d'escorte pendant ses heures de boulot", peut-on lire dans les journaux du groupe SudPresse.
Dans un communiqué, Infrabel dit avoir pris, "en temps et en heure, toutes les mesures qui s'imposaient" et avoir "sévèrement" sanctionné, avec l'Inspection du travail, les auteurs de ces faits "En 2006, deux collaboratrices d'Infrabel ont déposé une plainte auprès de l'auditorat du travail pour harcèlement. Les faits les plus graves concernaient l'échange d'image à caractère pornographique", précise le gestionnaire du réseau qui ajoute avoir mis en place des contrôles réguliers "afin d'éviter que ce type d'incident ne se reproduise". Selon Infrabel, les victimes se sont vues proposer toute l'aide et le soutien nécessaire pour traverser cette épreuve.
Le sexe à l'air à la cantine !
D'après une autre source, les personnes mises en cause partaient s'enfermer dans la cantine à l'heure de midi. Ils y abaissaient leur pantalon et s'amusaient avec leur sexe avant de "capturer" les collègues féminines qui étaient forcées d'assister à leurs jeux sexuels. Les dérives de certains individus se perpétuent apparemment depuis des années, en dépit de plusieurs plaintes déposées. Pour info, les premières plaintes remontaient à cinq ans !
Une instruction judiciaire étant ouverte, Infrabel entend y contribuer pleinement et dit prendre "très au sérieux cette affaire qui va à l'encontre des valeurs de respect et de solidarité propres aux cheminots, et très ancrées au sein de l'entreprise". Celle-ci tient dès lors à manifester tout son soutien à son personnel "qui est aujourd'hui mis en cause injustement par la faute de quelques uns". "Infrabel ne permettra pas que des amalgames soient faits et portent l'opprobre sur l'ensemble de ses collaborateurs, sur base de faits dont tout indique aujourd'hui qu'ils étaient isolés", conclut l'entreprise.
source: RTLInfo.be
Belgique-10:58
La réputation de nos chemins de fer vient à nouveau de subir un sérieux revers. Après la perquisition d'une cabine d'aiguillage de la gare Bruxelles-Midi, des enquêteurs de la police ont découvert des pratiques de harcèlement sexuel à l'encontre de collègues féminines, mais aussi de proxénétisme et un trafic d'alcool dérobé dans les trains Eurostar. De l'alcool que les aiguilleurs buvaient régulièrement devant leurs écrans de contrôle, mais avec l'oeil plutôt dirigé vers des ordinateurs où passaient des films pornographiques. Tout cela alors qu'ils étaient chargés de réguler le trafic et donc d'assurer la sécurité des voyageurs.
La cabine gérait le mouvement des convois qui se sont percutés à Buizingen
Mais ce n'est pas tout ! Cette cabine d'aiguillage, c'est celle de la gare Bruxelles-Midi. Et c'est celle-là qui gérait le mouvement des convois qui se sont percutés le jour du drame de Buizingen. Les enquêteurs ne tirent à ce stade aucune conclusion, mais ils se penchent avec soin sur la question. Infrabel, de son côté, a confirmé que "des faits indignes" se sont déroulés dans une cabine de signalisation, mais assure que ceux-ci n'ont eu "aucun impact sur la sécurité".
Deux femmes harcelées
Au-delà de la sécurité des voyageurs, ce qui est incroyable avec cette histoire, c'est que deux employées ont subi les faits et gestes de certains collègues masculins, et malgré leurs plaintes, rien n'a bougé. "Deux femmes du service faisaient les frais de l'obsession sexuelle de certains", explique le journal het Laatste Nieuws. "Elles recevaient des mails à caractère pornographique et étaient physiquement harcelées aussi. Un des principaux harceleurs avait un poste à responsabilités chez Infrabel. Mais ça ne l'empêchait pas de diriger un service d'escorte pendant ses heures de boulot", peut-on lire dans les journaux du groupe SudPresse.
Dans un communiqué, Infrabel dit avoir pris, "en temps et en heure, toutes les mesures qui s'imposaient" et avoir "sévèrement" sanctionné, avec l'Inspection du travail, les auteurs de ces faits "En 2006, deux collaboratrices d'Infrabel ont déposé une plainte auprès de l'auditorat du travail pour harcèlement. Les faits les plus graves concernaient l'échange d'image à caractère pornographique", précise le gestionnaire du réseau qui ajoute avoir mis en place des contrôles réguliers "afin d'éviter que ce type d'incident ne se reproduise". Selon Infrabel, les victimes se sont vues proposer toute l'aide et le soutien nécessaire pour traverser cette épreuve.
Le sexe à l'air à la cantine !
D'après une autre source, les personnes mises en cause partaient s'enfermer dans la cantine à l'heure de midi. Ils y abaissaient leur pantalon et s'amusaient avec leur sexe avant de "capturer" les collègues féminines qui étaient forcées d'assister à leurs jeux sexuels. Les dérives de certains individus se perpétuent apparemment depuis des années, en dépit de plusieurs plaintes déposées. Pour info, les premières plaintes remontaient à cinq ans !
Une instruction judiciaire étant ouverte, Infrabel entend y contribuer pleinement et dit prendre "très au sérieux cette affaire qui va à l'encontre des valeurs de respect et de solidarité propres aux cheminots, et très ancrées au sein de l'entreprise". Celle-ci tient dès lors à manifester tout son soutien à son personnel "qui est aujourd'hui mis en cause injustement par la faute de quelques uns". "Infrabel ne permettra pas que des amalgames soient faits et portent l'opprobre sur l'ensemble de ses collaborateurs, sur base de faits dont tout indique aujourd'hui qu'ils étaient isolés", conclut l'entreprise.
source: RTLInfo.be