Au fil des années, la souveraineté, le droit de disposer par soi même, l'indépendance, la liberté font l'objet d'attaques en règle au nom d'un droit d'ingérence virtuel. Pire : des expressions traditionnelles et séculaires sont étouffées, des identités bannies, les autochtones devenant des étrangers chez eux au gré des ingérences étrangères. Le surfeur virtuel étranger, outlaw, s'ingère, agresse, bafoue les valeurs des autochtones radicalisant les net-populations, - pré-vision prévisible depuis longtemps même par des aveugles - générant ce rejet pour les "suppôts", ceux qui servent cet ordre étranger bafouant la morale, la religion, les principes, pilleurs des ressources virtuelles comme matérielles, les tenants des privatisations et des finances. Le ras le bol aux ingérences s'exprime, et le choc en Feed-back sera plus important qu'on ne pense, la libération progressive du pesant système occidental méprisant s'accompagnera d'une accélération, d'un défi à l'autorité et à l'ordre mondial. Le principe du retour inverse, de la symétrie, laisse prévoir parallèlement des révoltes et des Mai 68 en occident ... Pour autant l'ingérence condescendante et arrogante des Outlaws du virtuel comme du réel est-elle acceptable ???
Ingérence
- Initiateur de la discussion blagueur
- Date de début
Tout depend du degre et de l'intensite d'ingerence. Quand par ex. les Serbes commettent un genocide envers les Bosniaques, l'ingerence pour les stopper est plus que justifiee. Par contre, une ingerence qui a pour but d'eliminer ou de changer une culture sans urgentes raisons humanitaire contribue a l'homogenisation du monde des cultures, a une sorte de monoculture mondiale... et ca, c'est assez problematique, n'est-ce pas?
Bien entendu l'enjeu est là : des peuples pour lesquels la liberté (principalement de circulation des capitaux) est au service de la "tonte" systématique des troupeaux formatés à la consommation, inhibant toutes velléités de self-défense des intérêts propres. Une ingérence vecteur d'un monopole et cartel des idées, des mœurs prédigérées toutes prêtes à la consommation. Une ingérence vecteur de la laïcité intolérante, de la colonisation de l'espace des idées, balkanisant les cultures, les divisant en ethnies ou sous-groupes (Nigéria, Soudan, Irak ...). Une monoculture acculturante, appauvrissante, annihilant cette diversité source d'émulation, de confrontation d'idées, d'intérêts et de modèles, d'intelligence au service du seul intérêt matériel. Pour vendre des pantalons, des logiciels anglophones ou francophones, un design, il faut bannir le sari, le kimono, la djellaba, la langue. Pour vendre de l'alcool, des films hards etc... Une syntonisation subrogeante des consommateurs sur la longueur d'onde arrêtée par le producteur. Une aliénation aux nouveaux besoins matériels artificiels ....