Amine
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Le Maroc se prépare à accueillir des médecins étrangers, les locaux sinquiètent
Cette ouverture du marché est prévue par les accords de libre-échange avec lUnion Européenne et les Etats-Unis. Des conditions assez draconiennes sont prévues, mais les médecins se plaignent de ne pas avoir été consultés.
Les médecins du secteur privé sinquiètent. La cause : le Maroc, à travers le ministère du commerce extérieur, vient dentamer des négociations avec lUnion Européenne, sur louverture du secteur médical aux praticiens et entreprises étrangers. «La discussion de ce projet est bien avancée et lon dit même quelle est dans sa phase finale. Pourtant, les praticiens ne sont ni consultés ni associés à ce dossier qui les concerne en premier lieu», dénoncent les médecins du secteur libéral. Sur quoi portent ces négociations ? Et quelles seront les implications pour le secteur médical libéral ?
Le Maroc, dans le cadre des accords de libre-échange avec lUnion Européenne et les Etats-Unis, discute de laccès des fournisseurs de services de santé au marché marocain. Sont concernés les médecins, les cliniques, les associations ou société de médecins, les laboratoires privés danalyses biologiques, les dentistes, les laboratoires pharmaceutiques, les pharmaciens dofficine, les sages-femmes, les opticiens ainsi que les infirmiers.
Lexercice de ces professions se fera, et ceci conformément au projet, dans des conditions précises. Ainsi, les médecins étrangers souhaitant sinstaller au Maroc doivent être titulaires dun diplôme de doctorat en médecine octroyé dans leur pays dorigine, résider au Maroc en conformité avec la législation relative à limmigration, être conjoints de ressortissants marocains ou être ressortissants dun des Etats avec qui le Maroc est lié par une convention détablissement. Pour les médecins non-résidents, la possibilité dexercer est accordée pour une période dun mois par an lorsque leur spécialité est inexistante au Maroc et/ou que leur intervention répond à un besoin du patient ou présente un intérêt scientifique.
Les médecins souhaitant ouvrir une clinique, un laboratoire danalyse biologique ou constituer une société de médecins doivent remplir les mêmes conditions fixées pour les médecins étrangers souhaitant sinstaller au Maroc. Linstallation de dentistes, de sages-femmes et dinfirmiers se fera selon les besoins du secteur
Quant à lexercice par des étrangers de la chirurgie dentaire, de la profession de sage-femme, dinfirmier, dopticien lunetier et de pharmacien, il obéira aux conditions dexercice de ces professions et sera soumis à une autorisation administrative délivrée en fonction des besoins du secteur.
Si le Maroc en est aux négociations avec lUE, il sest, en revanche, déjà engagé avec les Etats-Unis dans le cadre de laccord de libre-échange, signé avec ce pays, tout en émettant des réserves, à libéraliser la fourniture de ses services de santé, le commerce de gros et de détail et létablissement de laboratoires pharmaceutiques. Cette libéralisation se fera selon les mêmes conditions que celles prévues dans le projet actuellement en discussion avec lUE.
Santé Maroc
Cette ouverture du marché est prévue par les accords de libre-échange avec lUnion Européenne et les Etats-Unis. Des conditions assez draconiennes sont prévues, mais les médecins se plaignent de ne pas avoir été consultés.
Les médecins du secteur privé sinquiètent. La cause : le Maroc, à travers le ministère du commerce extérieur, vient dentamer des négociations avec lUnion Européenne, sur louverture du secteur médical aux praticiens et entreprises étrangers. «La discussion de ce projet est bien avancée et lon dit même quelle est dans sa phase finale. Pourtant, les praticiens ne sont ni consultés ni associés à ce dossier qui les concerne en premier lieu», dénoncent les médecins du secteur libéral. Sur quoi portent ces négociations ? Et quelles seront les implications pour le secteur médical libéral ?
Le Maroc, dans le cadre des accords de libre-échange avec lUnion Européenne et les Etats-Unis, discute de laccès des fournisseurs de services de santé au marché marocain. Sont concernés les médecins, les cliniques, les associations ou société de médecins, les laboratoires privés danalyses biologiques, les dentistes, les laboratoires pharmaceutiques, les pharmaciens dofficine, les sages-femmes, les opticiens ainsi que les infirmiers.
Lexercice de ces professions se fera, et ceci conformément au projet, dans des conditions précises. Ainsi, les médecins étrangers souhaitant sinstaller au Maroc doivent être titulaires dun diplôme de doctorat en médecine octroyé dans leur pays dorigine, résider au Maroc en conformité avec la législation relative à limmigration, être conjoints de ressortissants marocains ou être ressortissants dun des Etats avec qui le Maroc est lié par une convention détablissement. Pour les médecins non-résidents, la possibilité dexercer est accordée pour une période dun mois par an lorsque leur spécialité est inexistante au Maroc et/ou que leur intervention répond à un besoin du patient ou présente un intérêt scientifique.
Les médecins souhaitant ouvrir une clinique, un laboratoire danalyse biologique ou constituer une société de médecins doivent remplir les mêmes conditions fixées pour les médecins étrangers souhaitant sinstaller au Maroc. Linstallation de dentistes, de sages-femmes et dinfirmiers se fera selon les besoins du secteur
Quant à lexercice par des étrangers de la chirurgie dentaire, de la profession de sage-femme, dinfirmier, dopticien lunetier et de pharmacien, il obéira aux conditions dexercice de ces professions et sera soumis à une autorisation administrative délivrée en fonction des besoins du secteur.
Si le Maroc en est aux négociations avec lUE, il sest, en revanche, déjà engagé avec les Etats-Unis dans le cadre de laccord de libre-échange, signé avec ce pays, tout en émettant des réserves, à libéraliser la fourniture de ses services de santé, le commerce de gros et de détail et létablissement de laboratoires pharmaceutiques. Cette libéralisation se fera selon les mêmes conditions que celles prévues dans le projet actuellement en discussion avec lUE.
Santé Maroc