salam
Pression managériale, objectifs à tenir et rythme incessant sont d’ores et déjà pointés du doigt comme étant des facteurs de stress important. Pourtant, il en existe un autre plus hypocrite et plus insidieux : l’e-mail.
Rue 89 rappelle que d’après les médecins spécialistes du stress, 28% des travailleurs européens se plaignent de problèmes de santé liés au stress professionnel.
Au creux de l’été 2007, un sondage TNS Sofres estimait déjà que, pour 75% des Français, le mot "stress" arrive en tête de ceux qui "décrivent le mieux la façon dont se vit le travail aujourd’hui" loin devant "intérêt" (39% des sondés), "corvée" (28%). Près de deux Français sur trois estiment de surcroît que "les conditions de travail se sont dégradées".
Des études ont donc vu le jour sur l’impact des e-mails sur la production de stress dans le milieu professionnel. Le premier résultat démontre un lien de dépendance de l’utilisateur à sa boîte de messagerie électronique. Selon des chercheurs des universités de Glasgow et Paisley , il n’y aurait que 38% des travailleurs qui seraient capables d’attendre 24 heures avant de répondre à un message électronique.
En moyenne, le salarié consulte une fois toute les quinze minutes son interface de messagerie, mais cela peut facilement monter "jusqu’à quarante fois par heure". "Les e-mails représentent la principale source de problèmes dans nos vies professionnelles", décrypte Karen Renaud, du département de science informatique de la Glasgow University.
Une tendance que confirme une étude du cabinet américain Gartner, selon laquelle, d’ici 2014, 20% des entreprises auront recours aux réseaux sociaux plutôt qu’aux e-mails. Certes, face aux lettres, aux fax, au téléphone, les courriels ne souffrent pas de la comparaison. "C'est une révolution magnifique", affirme Thierry Breton, "mais, dans ce monde de l'immédiateté, il devient urgent de réfléchir pour ne pas se laisser envahir". Il y a d’ailleurs un an à peine, le New York Times comparait à raison les mails aux zombies : "On ne cesse de les supprimer mais ils ne cessent de revenir nous importuner".
source:Libération
Pression managériale, objectifs à tenir et rythme incessant sont d’ores et déjà pointés du doigt comme étant des facteurs de stress important. Pourtant, il en existe un autre plus hypocrite et plus insidieux : l’e-mail.
Rue 89 rappelle que d’après les médecins spécialistes du stress, 28% des travailleurs européens se plaignent de problèmes de santé liés au stress professionnel.
Au creux de l’été 2007, un sondage TNS Sofres estimait déjà que, pour 75% des Français, le mot "stress" arrive en tête de ceux qui "décrivent le mieux la façon dont se vit le travail aujourd’hui" loin devant "intérêt" (39% des sondés), "corvée" (28%). Près de deux Français sur trois estiment de surcroît que "les conditions de travail se sont dégradées".
Des études ont donc vu le jour sur l’impact des e-mails sur la production de stress dans le milieu professionnel. Le premier résultat démontre un lien de dépendance de l’utilisateur à sa boîte de messagerie électronique. Selon des chercheurs des universités de Glasgow et Paisley , il n’y aurait que 38% des travailleurs qui seraient capables d’attendre 24 heures avant de répondre à un message électronique.
En moyenne, le salarié consulte une fois toute les quinze minutes son interface de messagerie, mais cela peut facilement monter "jusqu’à quarante fois par heure". "Les e-mails représentent la principale source de problèmes dans nos vies professionnelles", décrypte Karen Renaud, du département de science informatique de la Glasgow University.
Une tendance que confirme une étude du cabinet américain Gartner, selon laquelle, d’ici 2014, 20% des entreprises auront recours aux réseaux sociaux plutôt qu’aux e-mails. Certes, face aux lettres, aux fax, au téléphone, les courriels ne souffrent pas de la comparaison. "C'est une révolution magnifique", affirme Thierry Breton, "mais, dans ce monde de l'immédiateté, il devient urgent de réfléchir pour ne pas se laisser envahir". Il y a d’ailleurs un an à peine, le New York Times comparait à raison les mails aux zombies : "On ne cesse de les supprimer mais ils ne cessent de revenir nous importuner".
source:Libération