Le bilan des intempéries dévastatrices en Allemagne s’est encore aggravé, samedi 17 juillet, atteignant au moins 141 morts dans le pays, ce qui porte à 168 le nombre de victimes en Europe. Ce bilan reste provisoire, car des dizaines de personnes sont encore portées disparues en Allemagne et en Belgique, où 27 morts ont été dénombrés. Ces inondations d’une rare ampleur, provoquées par des pluies diluviennes, ont également causé des dégâts au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Suisse.
Dans le Land de Rhénanie-Palatinat (ouest de l’Allemagne), l’un des plus touchés, « 90 personnes ont perdu la vie pendant la catastrophe », selon la police de Coblence, qui comptabilise aussi « environ 618 blessés ». Ce bilan s’ajoute aux 43 morts survenues en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un autre Land allemand frappé par la catastrophe. « Il est à craindre que nous ne découvrions plus de morts », ont prévenu les autorités locales.
Près de Cologne, à Erftstadt, une portion de village s’est littéralement effondrée sur elle-même vendredi à la suite d’un énorme glissement de terrain. Les images, spectaculaires, de la zone sinistrée montraient un vaste cratère béant dans lequel se déversaient des masses de terre, d’eau brune et de débris. « Nous devons présumer que nous allons trouver d’autres victimes », a prédit Carolin Weitzl, maire d’Erfstadt.
« Leur destin nous déchire le coeur », a lancé samedi le chef de l’Etat, Frank-Walter Steinmeier, à propos des victimes de la catastrophe, lors d’une visite à Erftstadt. La chancelière, Angela Merkel, doit se rendre, elle, dimanche sur les lieux. Elle ira dans le village de Schuld, en Rhénanie-Palatinat, qualifié de « martyr » car tout ou presque y a été détruit.
L’Allemagne a fait face, entre le 14 et le 15 juillet, à des pluies diluviennes, d’une violence inédite, qui ont provoqué des crues subites envahissant des zones habitées et détruisant de nombreuses localités. Les habitants qui ont pu se mettre à l’abri mercredi soir, lorsque les inondations ont débuté, regagnent progressivement leur domicile. Des scènes de désolation les attendent : maisons défoncées, arbres arrachés, voitures retournées, routes et ponts effondrés, réseaux coupés.
« La tâche est immense », a reconnu le maire de Solingen, une ville du sud de la Ruhr. Il faut pomper l’eau, évaluer la solidité des bâtiments endommagés, dont certains devront être abattus, rétablir l’électricité, le gaz, le téléphone, héberger les personnes qui ont tout perdu. Les perturbations des réseaux de communication, qui rendent de nombreuses personnes injoignables, compliquent tout chiffrage du nombre de disparus.
Les autorités restent sur le qui-vive. Dans le district de Heinsberg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un barrage sur la rivière Rour, un affluent de la Meuse, s’est rompu vendredi soir, conduisant à l’évacuation de 700 personnes.
Le gouvernement a fait savoir qu’il travaillait à la mise en place d’un fonds d’aides spéciales, alors que le préjudice devrait atteindre plusieurs milliards d’euros. La solidarité s’organise aussi, avec des appels aux dons lancés dans tout le pays, des collectes locales, des soutiens financiers promis par de grandes entreprises, comme le constructeur automobile Volkswagen.
Les dégâts sont « si importants qu’ils nous occuperont pendant longtemps », a prévenu la dirigeante de Rhénanie-Palatinat, Malu Dreyer, tandis que son homologue de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Armin Laschet, a parlé d’une « catastrophe d’ampleur historique ».
Les intempéries ont placé la question du changement climatique au centre de la campagne électorale, qui bat son plein en Allemagne en vue du scrutin législatif du 26 septembre, au terme duquel Angela Merkel quittera le pouvoir. Chef du parti conservateur CDU et favori des sondages, Armin Laschet a réclamé, à l’instar de l’ensemble de la classe politique, « d’accélérer le rythme » dans la lutte contre le changement climatique.
Dans le Land de Rhénanie-Palatinat (ouest de l’Allemagne), l’un des plus touchés, « 90 personnes ont perdu la vie pendant la catastrophe », selon la police de Coblence, qui comptabilise aussi « environ 618 blessés ». Ce bilan s’ajoute aux 43 morts survenues en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un autre Land allemand frappé par la catastrophe. « Il est à craindre que nous ne découvrions plus de morts », ont prévenu les autorités locales.
Près de Cologne, à Erftstadt, une portion de village s’est littéralement effondrée sur elle-même vendredi à la suite d’un énorme glissement de terrain. Les images, spectaculaires, de la zone sinistrée montraient un vaste cratère béant dans lequel se déversaient des masses de terre, d’eau brune et de débris. « Nous devons présumer que nous allons trouver d’autres victimes », a prédit Carolin Weitzl, maire d’Erfstadt.
« Leur destin nous déchire le coeur », a lancé samedi le chef de l’Etat, Frank-Walter Steinmeier, à propos des victimes de la catastrophe, lors d’une visite à Erftstadt. La chancelière, Angela Merkel, doit se rendre, elle, dimanche sur les lieux. Elle ira dans le village de Schuld, en Rhénanie-Palatinat, qualifié de « martyr » car tout ou presque y a été détruit.
L’Allemagne a fait face, entre le 14 et le 15 juillet, à des pluies diluviennes, d’une violence inédite, qui ont provoqué des crues subites envahissant des zones habitées et détruisant de nombreuses localités. Les habitants qui ont pu se mettre à l’abri mercredi soir, lorsque les inondations ont débuté, regagnent progressivement leur domicile. Des scènes de désolation les attendent : maisons défoncées, arbres arrachés, voitures retournées, routes et ponts effondrés, réseaux coupés.
Un colossal travail de déblaiement
Dans les localités sinistrées, pompiers, protection civile, responsables communaux et militaires ont commencé le colossal travail de déblaiement et de nettoyage des amas de débris boueux qui obstruent souvent les rues. Les médias locaux diffusaient samedi des images de chars militaires sur les routes de la ville sinistrée d’Erftstadt. En Rhénanie du Nord-Westphalie, 22 000 sauveteurs ont été mobilisés.« La tâche est immense », a reconnu le maire de Solingen, une ville du sud de la Ruhr. Il faut pomper l’eau, évaluer la solidité des bâtiments endommagés, dont certains devront être abattus, rétablir l’électricité, le gaz, le téléphone, héberger les personnes qui ont tout perdu. Les perturbations des réseaux de communication, qui rendent de nombreuses personnes injoignables, compliquent tout chiffrage du nombre de disparus.
Les autorités restent sur le qui-vive. Dans le district de Heinsberg, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un barrage sur la rivière Rour, un affluent de la Meuse, s’est rompu vendredi soir, conduisant à l’évacuation de 700 personnes.
Le gouvernement a fait savoir qu’il travaillait à la mise en place d’un fonds d’aides spéciales, alors que le préjudice devrait atteindre plusieurs milliards d’euros. La solidarité s’organise aussi, avec des appels aux dons lancés dans tout le pays, des collectes locales, des soutiens financiers promis par de grandes entreprises, comme le constructeur automobile Volkswagen.
Les dégâts sont « si importants qu’ils nous occuperont pendant longtemps », a prévenu la dirigeante de Rhénanie-Palatinat, Malu Dreyer, tandis que son homologue de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Armin Laschet, a parlé d’une « catastrophe d’ampleur historique ».
Les intempéries ont placé la question du changement climatique au centre de la campagne électorale, qui bat son plein en Allemagne en vue du scrutin législatif du 26 septembre, au terme duquel Angela Merkel quittera le pouvoir. Chef du parti conservateur CDU et favori des sondages, Armin Laschet a réclamé, à l’instar de l’ensemble de la classe politique, « d’accélérer le rythme » dans la lutte contre le changement climatique.