La cheffe de groupe MR au Sénat, Christine Defraigne, a annoncé le dépôt d'une proposition de loi visant à interdire toute tenue masquant ou dissimulant le visage "de manière telle qu'il ne soit plus identifiable". Si la loi est votée, toute infraction sera puinie d'une amende de 15 à 25 euros ou d'un à sept jours d'emprisonnement. L'objectif de cette manoeuvre des réformateurs est de généraliser à l'ensemble du pays des dispositions qui ne sont en vigueur qu'à l'échelon local dans certaines communes, dont Molenbeek, Jette, Berchem, Ganshoren, Koekelberg, etc... Les zones de police de ces communes ont en effet adopté un règlement où il est clairement stipulé qu'il est "interdit de se présenter dans l'espace public masqué ou déguisé, sauf autorisation du bourgmestre".
"Le code pénal doit sanctionner le port de la burqa. C'est une question de sécurité publique, mais aussi de respect de nos valeurs", a confié Christine Defraigne au journal Le Soir. En outre, la sénatrice ajoute que "le Coran n'en fait aucune mention. Refuser le port de ces tenues, ce n'est pas refuser l'islam comme religion, mais bien une dérive politique de cette conviction reconnue. La burqa et le niqab incarnent l'asservissement de l'individu et la déshumanisation sociale", peut-on encore lire dans les colonnes du quotidien.
"Le code pénal doit sanctionner le port de la burqa. C'est une question de sécurité publique, mais aussi de respect de nos valeurs", a confié Christine Defraigne au journal Le Soir. En outre, la sénatrice ajoute que "le Coran n'en fait aucune mention. Refuser le port de ces tenues, ce n'est pas refuser l'islam comme religion, mais bien une dérive politique de cette conviction reconnue. La burqa et le niqab incarnent l'asservissement de l'individu et la déshumanisation sociale", peut-on encore lire dans les colonnes du quotidien.