En introduisant une interdiction de déplacements non-essentiels, la Belgique va au-delà des recommandations européennes qui ne parlent que de décourager très fortement ces voyages.
Un pays qui, comme la Belgique, va au-delà des recommandations de l’Union européenne en matière de restrictions sanitaires à la libre circulation doit fournir « une explication très claire sur le caractère proportionné, nécessaire et non-discriminatoire » des mesures concernées, a souligné lundi le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders.
Le gouvernement belge s’apprête à interdire, du 27 janvier au 1er mars prochain, les voyages à des fins récréatives ou touristiques depuis et vers la Belgique, afin de prévenir une potentielle recrudescence de l’épidémie en période de vacances de carnaval, alors que se répandent de nouveaux variants du coronavirus.
De nouvelles recommandations en la matière ont été annoncées jeudi par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (fort découragement des voyages non-essentiels, introduction de zones rouge foncé, tests et quarantaines en provenance de zones à risque).
Elles sont discutées dès ce lundi par les États membres (Conseil).
Mais en introduisant une interdiction de déplacements non-essentiels, la Belgique va au-delà des recommandations européennes qui ne parlent que de décourager très fortement ces voyages.
« Il appartient aux autorités nationales de justifier les raisons pour lesquelles elles veulent aller plus loin », a répondu M. Reynders lors d’une conférence de presse.
« Il y a une liberté des États membres à aller plus ou moins loin, mais il importe d’avoir une coordination très forte.
Cette décision doit donc être expliquée, justifiée. Concernant sa légalité, en bout de course, le contrôle se fait par les autorités judiciaires », a commenté le Belge.
Le Premier ministre Alexander De Croo avait annoncé ses intentions jeudi dernier à ses collègues européens.
Aucun chef d’État ou de gouvernement ne s’y était opposé, avait-on indiqué de source belge, ajoutant que plusieurs avaient même soutenu cette mesure.
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Un pays qui, comme la Belgique, va au-delà des recommandations de l’Union européenne en matière de restrictions sanitaires à la libre circulation doit fournir « une explication très claire sur le caractère proportionné, nécessaire et non-discriminatoire » des mesures concernées, a souligné lundi le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders.
Le gouvernement belge s’apprête à interdire, du 27 janvier au 1er mars prochain, les voyages à des fins récréatives ou touristiques depuis et vers la Belgique, afin de prévenir une potentielle recrudescence de l’épidémie en période de vacances de carnaval, alors que se répandent de nouveaux variants du coronavirus.
De nouvelles recommandations en la matière ont été annoncées jeudi par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (fort découragement des voyages non-essentiels, introduction de zones rouge foncé, tests et quarantaines en provenance de zones à risque).
Elles sont discutées dès ce lundi par les États membres (Conseil).
Mais en introduisant une interdiction de déplacements non-essentiels, la Belgique va au-delà des recommandations européennes qui ne parlent que de décourager très fortement ces voyages.
« Il appartient aux autorités nationales de justifier les raisons pour lesquelles elles veulent aller plus loin », a répondu M. Reynders lors d’une conférence de presse.
« Il y a une liberté des États membres à aller plus ou moins loin, mais il importe d’avoir une coordination très forte.
Cette décision doit donc être expliquée, justifiée. Concernant sa légalité, en bout de course, le contrôle se fait par les autorités judiciaires », a commenté le Belge.
Le Premier ministre Alexander De Croo avait annoncé ses intentions jeudi dernier à ses collègues européens.
Aucun chef d’État ou de gouvernement ne s’y était opposé, avait-on indiqué de source belge, ajoutant que plusieurs avaient même soutenu cette mesure.
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Interdiction des voyages non essentiels: la Belgique doit se justifier auprès de l’Union européenne
En introduisant une interdiction de déplacements non-essentiels, la Belgique va au-delà des recommandations européennes qui ne parlent que de décourager très fortement ces voyages.