I'mHalal est un moteur de recherche spécial pour les musulmans. Il veut bloquer les pages impures selon les préceptes du Coran. LEXPRESS.fr l'a essayé. A votre tour de le tester!
I'mHalal est le premier moteur de recherche spécialement créé pour que les musulmans puissent être des utilisateurs actifs sur le Web sans tomber sur des pages qui seraient considérées comme impures selon l'islam. Pour aider les internautes, en plus des résultats de ses recherches, il ajoute pour chaque site une note sur 3.
Le mot "porc" reçoit ainsi la note de 1/3: un peu interdit, mas pas trop. Même note pour le mot "alcool": il atteint le niveau 1. I'mHalal apprécie moins le mot "Gay": 2/3.
Pas d'interdiction jusque là: l'utilisateur peut toujours décider de cliquer sur les pages que I'mHalal lui aura données en réponse à sa requête.
En revanche, le mot "porn" (porno en anglais) est complétement prohibé, avec un score de 3/3 dans l'échelle des interdictions islamiques... "Nous vous recommandons de lancer une recherche avec un autre terme".
Le site propose aussi aux internautes de signaler un site haram (interdit selon les préceptes du Coran) qui aurait réussi à passer entre les mailles des filtres halal du moteur de recherche.
Le créateur du moteur lancé le 1er septembre, Reza Sardeha, fondateur de la société néerlandaise AZS Media Group, a expliqué que l'objectif est de servir de "filtre". Son ambition: devenir le moteur de recherche numéro 1 du monde musulman.
"Notre objectif est de fournir aux musulmans un environnement sécurisé pendant leur navigation sur Internet. Nous espérons que I'mHalal deviendra la page d'accueil de beaucoup de familles", explique-t-il au site Atelier.fr.
Pour l'heure, Im'Halal est disponible dans 12 langues (Français, Anglais, Espagnol, Russe, Allemane... ) dont 6 en phase de test.
L'Islam n'est pas la seule religion à bénéficier d'un moteur "certifié". La communauté juive peut déjà surfer sur des sites kasher grâce à Koogle et les catholiques peuvent proposer leurs requêtes à Cathoogle. A chacun son moteur de recherche...
L'Express - Nathalie Kantt, 18/09/2009