Internet a apporté environ 2,2 milliards de dollars à l’économie marocaine en 2012. Ce chiffre équivaut à une contribution de 2,3% au PIB national. En valeur absolue, le Maroc se place en tête des pays africains dépassant ainsi le Kenya (1,1 milliard de dollars) et le Sénégal où le secteur génère environ 470 millions de dollars.
C’est ce qui ressort en gros d’un rapport publié récemment par le cabinet de conseil McKinsey et repris par l’Oxford Business Group, classant le Maroc parmi les pays africains dotés d’un des secteurs des technologies de l’information et des communications les plus sophistiqués. McKinsey se réjouit donc de la performance de la filière Internet au niveau national.
Selon le rapport, cette dernière continue d’afficher de solides résultats à la faveur de la stratégie nationale mise en œuvre dans ce domaine. «Il s’agit là d’un «signe prometteur» pour un pays qui cherche à se positionner comme une passerelle entre l’Afrique et l’Europe», indique McKinsey dans son rapport. En termes d’un indice de potentiel de croissance, le Maroc figure à la deuxième place du classement, devancé uniquement par l’Afrique du Sud, sur un total de 14 pays comparés.
«Ces résultats sont à mettre à l’actif de la stratégie mise en œuvre par le Maroc qui vise à augmenter l’accès au haut débit à travers le pays en développant les réseaux de fibre optique et à lancer un réseau 4G», relève-t-on du rapport. L’étude McKinsey présente le Maroc, tout comme l’Afrique du Sud, comme les pays disposant du meilleur potentiel de croissance, en s’appuyant sur l’analyse de cinq facteurs : la stratégie nationale en matière de TIC, les infrastructures matérielles, le climat d’affaires, le capital financier et les compétences en TIC.
La consommation privée constitue, quant à elle, le deuxième pilier de l’économie numérique marocaine. Se fondant sur des estimations de McKinsey, le cabinet note que le segment représentait 34% de la valeur ajoutée de la filière internet, un chiffre en grande partie attribuable au fort taux de pénétration du téléphone portable et à l’adoption massive de la 3G.
Notons que sur le moyen terme, le secteur devrait continuer à prendre de l’ampleur, grâce notamment au développement que connaît l’offshoring, érigé en priorité stratégique dans le cadre du Pacte national pour l’emergence industrielle.
http://www.aujourdhui.ma/maroc-actu...che-de-solides-resultats-au-maroc-107364.html
C’est ce qui ressort en gros d’un rapport publié récemment par le cabinet de conseil McKinsey et repris par l’Oxford Business Group, classant le Maroc parmi les pays africains dotés d’un des secteurs des technologies de l’information et des communications les plus sophistiqués. McKinsey se réjouit donc de la performance de la filière Internet au niveau national.
Selon le rapport, cette dernière continue d’afficher de solides résultats à la faveur de la stratégie nationale mise en œuvre dans ce domaine. «Il s’agit là d’un «signe prometteur» pour un pays qui cherche à se positionner comme une passerelle entre l’Afrique et l’Europe», indique McKinsey dans son rapport. En termes d’un indice de potentiel de croissance, le Maroc figure à la deuxième place du classement, devancé uniquement par l’Afrique du Sud, sur un total de 14 pays comparés.
«Ces résultats sont à mettre à l’actif de la stratégie mise en œuvre par le Maroc qui vise à augmenter l’accès au haut débit à travers le pays en développant les réseaux de fibre optique et à lancer un réseau 4G», relève-t-on du rapport. L’étude McKinsey présente le Maroc, tout comme l’Afrique du Sud, comme les pays disposant du meilleur potentiel de croissance, en s’appuyant sur l’analyse de cinq facteurs : la stratégie nationale en matière de TIC, les infrastructures matérielles, le climat d’affaires, le capital financier et les compétences en TIC.
La consommation privée constitue, quant à elle, le deuxième pilier de l’économie numérique marocaine. Se fondant sur des estimations de McKinsey, le cabinet note que le segment représentait 34% de la valeur ajoutée de la filière internet, un chiffre en grande partie attribuable au fort taux de pénétration du téléphone portable et à l’adoption massive de la 3G.
Notons que sur le moyen terme, le secteur devrait continuer à prendre de l’ampleur, grâce notamment au développement que connaît l’offshoring, érigé en priorité stratégique dans le cadre du Pacte national pour l’emergence industrielle.
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