Pour lutter contre les trafics et avertir les marchands d'art, l'organisation internationale de police criminelle organise une visite virtuelle des oeuvres actuellement recherchées.
Pour abriter une telle collection de trésors évanouis, la caverne d'Ali Baba n'y aurait pas suffi. Les ailes du Louvre s'en trouveraient boursouflées. Avec une discrétion feutrée, Interpol a ouvert au grand public son catalogue d'uvres d'art signalées volées depuis plus d'un demi-siècle par ses 187 pays membres. Cette initiative, lancée le 17 août dernier, est une première mondiale. Elle a pour dessein de faire vaciller les trafiquants d'art en dévoilant à l'échelle planétaire de fabuleux butins qu'ils entendaient jusque-là négocier à prix d'or sous le manteau. «Il faut briser cette chaîne planétaire des transactions illicites», martèle Interpol.
En quelques clics, et après avoir rempli un simple formulaire d'inscription sur le site de l'organisation internationale de police criminelle à Lyon, n'importe quel particulier versé dans le beau peut donc arpenter ce musée virtuel, improbable et encombré de fantomatiques merveilles. Imaginez : au total, quelque 34 000 uvres éblouissantes - pour certaines d'une valeur inestimable - y sont répertoriées en 26 catégories.
Par la magie d'un subtil ordonnancement, les toiles des maîtres les plus illustres tutoient des statues enchanteresses ou des biens liturgiques rarissimes. Des incunables, des instruments de musique uniques, des pièces d'orfèvrerie d'or ou encore des céramiques venues de la nuit des temps complètent l'exquis inventaire. Issue du patrimoine de 115 pays, la collection d'Interpol offre l'occasion de faire un tour du monde plutôt baroque, des confins de l'Océanie aux replis du Vieux Monde, en passant par la Mongolie ou le royaume du Bhoutan. À croire que les pilleurs de musée ne négligent aucune parcelle du globe.
Suite et source
Pour abriter une telle collection de trésors évanouis, la caverne d'Ali Baba n'y aurait pas suffi. Les ailes du Louvre s'en trouveraient boursouflées. Avec une discrétion feutrée, Interpol a ouvert au grand public son catalogue d'uvres d'art signalées volées depuis plus d'un demi-siècle par ses 187 pays membres. Cette initiative, lancée le 17 août dernier, est une première mondiale. Elle a pour dessein de faire vaciller les trafiquants d'art en dévoilant à l'échelle planétaire de fabuleux butins qu'ils entendaient jusque-là négocier à prix d'or sous le manteau. «Il faut briser cette chaîne planétaire des transactions illicites», martèle Interpol.
En quelques clics, et après avoir rempli un simple formulaire d'inscription sur le site de l'organisation internationale de police criminelle à Lyon, n'importe quel particulier versé dans le beau peut donc arpenter ce musée virtuel, improbable et encombré de fantomatiques merveilles. Imaginez : au total, quelque 34 000 uvres éblouissantes - pour certaines d'une valeur inestimable - y sont répertoriées en 26 catégories.
Par la magie d'un subtil ordonnancement, les toiles des maîtres les plus illustres tutoient des statues enchanteresses ou des biens liturgiques rarissimes. Des incunables, des instruments de musique uniques, des pièces d'orfèvrerie d'or ou encore des céramiques venues de la nuit des temps complètent l'exquis inventaire. Issue du patrimoine de 115 pays, la collection d'Interpol offre l'occasion de faire un tour du monde plutôt baroque, des confins de l'Océanie aux replis du Vieux Monde, en passant par la Mongolie ou le royaume du Bhoutan. À croire que les pilleurs de musée ne négligent aucune parcelle du globe.
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