La voix est ferme, le mot tranchant. Ancien sous-officier du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, Thierry Prungnaud, aujourd'hui retraité dans le département de la Vienne, a suivi avec attention le siège de l'appartement de Mohamed Merah.
Et pour cause. Lui qui est entré le premier dans l'Airbus d'Air France lors du détournement de Marignane le 26 décembre 1994, lui qui a tué trois des quatre terroristes et participé à la libération de plus de 200 otages, ne s'explique pas comment cette opération a pu « tourner au fiasco. C'est tout simplement incompréhensible ». Alors que la polémique enfle sur l'intervention du Raid, le tireur d'élite décrypte pour La Nouvelle République le long assaut de 32 heures.
Vous avez suivi les événements de Toulouse. Quelle a été votre première réaction ?
« J'ai regardé le siège en direct à la télévision. Et dès le début, j'ai vu qu'il y avait un problème. J'ai tout de suite compris que quelque chose clochait. Je pense que lorsque le premier assaut a été donné mercredi à 3 h du matin, il y a eu une erreur manifeste. Est-ce qu'ils sont arrivés avec leurs gros sabots ou le gyro deux tons, je ne sais pas. Mais je ne comprends vraiment pas comment les policiers du Raid ont pu se faire retapisser (*) de la sorte. »
Et pour cause. Lui qui est entré le premier dans l'Airbus d'Air France lors du détournement de Marignane le 26 décembre 1994, lui qui a tué trois des quatre terroristes et participé à la libération de plus de 200 otages, ne s'explique pas comment cette opération a pu « tourner au fiasco. C'est tout simplement incompréhensible ». Alors que la polémique enfle sur l'intervention du Raid, le tireur d'élite décrypte pour La Nouvelle République le long assaut de 32 heures.
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« J'ai regardé le siège en direct à la télévision. Et dès le début, j'ai vu qu'il y avait un problème. J'ai tout de suite compris que quelque chose clochait. Je pense que lorsque le premier assaut a été donné mercredi à 3 h du matin, il y a eu une erreur manifeste. Est-ce qu'ils sont arrivés avec leurs gros sabots ou le gyro deux tons, je ne sais pas. Mais je ne comprends vraiment pas comment les policiers du Raid ont pu se faire retapisser (*) de la sorte. »