Un attentat à Abou Ghraib a causé la mort de 33 personnes ce mardi, dont deux journalistes. L'attaque suicide visait des cheikhs et des officiers de l'armée irakienne.
Les premiers bilans de 2009 en Irak faisait état dune embellie: moins dattentats, le retrait annoncé des troupes américaines, le transfert progressif de lautorité de Washington à Bagdad, et une attention qui se tourne à nouveau vers lAfghanistan. Les attentats de ces derniers jours viennent rappeler que lIrak est encore quotidiennement à feu et à sang.
Ainsi aujourdhui 33 personnes ont trouvé la mort dans un attentat suicide. Dans le viseur des kamikazes se trouvaient des chefs de tribus et des responsables militaires irakiens qui visitaient un marché dAbou Ghraib à louest de Bagdad. Lexplosion qui a fait par ailleurs 46 blessés a touché des civils et desd militaires. Parmi les morts on compte deux journalistes de la télévision irakienne privée Al-Baghdadiya, la même chaîne qui emploiyait le désormais célèbre Mountazer al-Zaïdi, auteur du jet de chaussure sur George W. Bush.
La ville dAbou Ghraib est un ancien repère dAl-Qaïda, et un point de départ de nombreuses insurrection. Le site est également tristement connu pour sa prison qui avait fermé en 2006 après un scandale sur la torture de prisonniers par des soldats américains.
Dimanche, un kamikaze à vélo avait visé une académie de police de Bagdad, faisant 28 morts, parmi lesquels une majorité de policiers. Les forces de lordre, larmée ou encore les chefs de tribus, qui se sont associés à la lutte contre Al-Qaïda, sont devenus la cible privilégiée de la nébuleuse terroriste.
Ce regain de violence intervient alors que le commandement américain a annoncé dimanche le retrait de 12.000 soldats dici septembre. Laccélération du désengagement met en exergue les lacunes des services de sécurité irakiens. Le passage de témoin promet dêtre compliqué.
http://www.liberation.fr/monde/0101553393-irak-33-morts-dans-un-attentat
Les premiers bilans de 2009 en Irak faisait état dune embellie: moins dattentats, le retrait annoncé des troupes américaines, le transfert progressif de lautorité de Washington à Bagdad, et une attention qui se tourne à nouveau vers lAfghanistan. Les attentats de ces derniers jours viennent rappeler que lIrak est encore quotidiennement à feu et à sang.
Ainsi aujourdhui 33 personnes ont trouvé la mort dans un attentat suicide. Dans le viseur des kamikazes se trouvaient des chefs de tribus et des responsables militaires irakiens qui visitaient un marché dAbou Ghraib à louest de Bagdad. Lexplosion qui a fait par ailleurs 46 blessés a touché des civils et desd militaires. Parmi les morts on compte deux journalistes de la télévision irakienne privée Al-Baghdadiya, la même chaîne qui emploiyait le désormais célèbre Mountazer al-Zaïdi, auteur du jet de chaussure sur George W. Bush.
La ville dAbou Ghraib est un ancien repère dAl-Qaïda, et un point de départ de nombreuses insurrection. Le site est également tristement connu pour sa prison qui avait fermé en 2006 après un scandale sur la torture de prisonniers par des soldats américains.
Dimanche, un kamikaze à vélo avait visé une académie de police de Bagdad, faisant 28 morts, parmi lesquels une majorité de policiers. Les forces de lordre, larmée ou encore les chefs de tribus, qui se sont associés à la lutte contre Al-Qaïda, sont devenus la cible privilégiée de la nébuleuse terroriste.
Ce regain de violence intervient alors que le commandement américain a annoncé dimanche le retrait de 12.000 soldats dici septembre. Laccélération du désengagement met en exergue les lacunes des services de sécurité irakiens. Le passage de témoin promet dêtre compliqué.
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