Irak : un soldat américain tue cinq de ses camarades

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L'incident se serait produit dans une antenne médicale de la plus grande base de l'armée, près de Bagdad, où sont soignés les soldats victimes de pathologies psychologiques liées à la guerre.

Acte de démence ? Un soldat américain est à l'origine d'une fusillade meurtrière en Irak. L'homme a ouvert le feu au hasard sur ses camarades de la base Liberty à Bagdad, siège du commandement américain et plus importante base opérationnelle alliée dans le pays, tuant cinq autres soldats et faisant trois blessés.

L'armée américaine a d'abord évoqué une fusillade, sans en préciser l'auteur, avant d'ajouter qu'il s'agissait bien d'un tir provenant d'un de ses soldats. Selon un porte-parole, le tireur a été placé en détention.

Apparemment, l'incident s'est produit dans une antenne médicale de la base où sont soignés les soldats victimes de pathologies psychologiques liées à la guerre. «Nous avons été informés que (la fusillade) a eu lieu dans une sorte de clinique du stress», indique un responsable, sans préciser si l'assaillant était un des patients de l'hôpital.

Une enquête a été ouverte. Barack Obama s'est dit attristé» et «choqué» par la fusillade.

Ces cinq morts viennent s'ajouter au compte déjà lourd des morts américains en Irak. L'AFP, qui se base sur le site indépendant icasualties.org, estime que 4.292 soldats américains ont été tués depuis l'invasion du pays en mars 2003.

Les cinq morts de la base de Liberty sont l'incident le plus meurtrier que l'armée américaine ait à déplorer depuis un mois. Le 10 avril, cinq soldats avaient été tués dans un attentat-suicide au camion piégé. Au total, 18 militaires avaient perdu la vie durant ce mois, le plus meurtrier pour l'armée depuis septembre 2008.

lefigaro
 
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