Dans le dossier iranien, les dés sont pratiquement jetés, ce n'est plus qu'une question de prise de décision par les dirigeants israéliens, dès qu'ils auront répondu à trois questions essentielles qui se posent à eux: Israël a-t-il les moyens d'attaquer l'Iran ? Disposons-nous de la légitimité internationale ? Toutes les autres options ont-elles été épuisées ?
Selon les responsables de Tsahal, Israël a effectivement les moyens d'entreprendre une action militaire contre l'Iran. Ehoud Barak estime que le temps presse, car les Iraniens s'apprêtent à débuter les travaux d'enfouissement de leurs installations nucléaires, ce qui rendra la tâche de les bombarder très difficile, voire quasiment impossible, même si Jérusalem a obtenu de Washington la livraison de bombes anti-bunkers ayant un fort pouvoir de pénétration.
Le problème, c'est que notre armée de l'Air dispose d'appareils tactiques qui peuvent porter certaines bombes, mais pas les plus lourdes, nécessaires aux frappes stratégiques pour atteindre les sites enfouis, comme les MOB (Massive Ordnance Bomb) de 13 tonnes qui peuvent pénétrer 60 mètres de béton armé ou 40 mètres de roches moyennement dures. Or le site à proximité de la ville sainte de Qom, qui comprend les centrifugeuses d'enrichissement de l'uranium, serait à 60 mètres, voire à 100 mètres sous terre
Le déclenchement d'une opération israélienne fera, bien entendu, l'objet de réactions et de représailles du monde musulman dont le Hezbollah, le Hamas et nos voisins islamistes égyptiens. Il faut s'attendre à ce que le territoire israélien soit la cible de roquettes du Hezbollah, mais celui-ci traverse actuellement une crise de confiance sans précédent, ayant perdu pratiquement simultanément ses deux seuls alliés, l'Iran qui n'est plus à même de livrer des armes aux terroristes chiites libanais en raison des sanctions internationales, et la Syrie, car le régime de Bachar el Assad n'est plus en mesure de compter de manière fiable sur sa propre armée et a d'autres chats à fouetter que les problèmes existentiels du Hezbollah. Donc, le mouvement terroriste chiite libanais va se retrouver avec un ennemi syrien acharné, le jour prochain où Assad aura disparu et le moment est très mal choisi pour tenter quoi que ce soit contre Israël, même de manifester sa colère et mal lui en prendrait, selon de hauts responsables militaires israéliens.
Le Hamas, quant à lui, lancera vraisemblablement ses salves contre le sud d'Israël, mais cette éventualité a été prise en compte par Benny Gantz, le chef d'état-major de Tsahal, qui s'est engagé à en venir à bout.
La seule véritable inconnue reste l'Egypte, mais tant que les militaires détiennent encore le pouvoir, il ne devrait pas y avoir trop de casse.
Je n'ai pas oublié une éventuelle réaction de l'Iran. Bien sûr, dans un premier temps, dans l'affolement, Ahmadinejad et les ayatollahs lanceront des attaques, mais les Américains et les Occidentaux en général devraient pouvoir gérer cette situation, non pour les beaux yeux des Israéliens, mais pour se défendre eux-mêmes.
Donc, selon Ehoud Barak, il faudrait peut-être penser à y aller maintenant, avant qu'il ne soit trop tard, sachant qu'une opération ne fera, dans le meilleur des cas, que retarder de trois à cinq ans la réalisation du programme nucléaire des Iraniens. En se disant que d'ici là, les pressions et les sanctions pourront peut-être avoir eu raison du régime des ayatollahs.
Selon les responsables de Tsahal, Israël a effectivement les moyens d'entreprendre une action militaire contre l'Iran. Ehoud Barak estime que le temps presse, car les Iraniens s'apprêtent à débuter les travaux d'enfouissement de leurs installations nucléaires, ce qui rendra la tâche de les bombarder très difficile, voire quasiment impossible, même si Jérusalem a obtenu de Washington la livraison de bombes anti-bunkers ayant un fort pouvoir de pénétration.
Le problème, c'est que notre armée de l'Air dispose d'appareils tactiques qui peuvent porter certaines bombes, mais pas les plus lourdes, nécessaires aux frappes stratégiques pour atteindre les sites enfouis, comme les MOB (Massive Ordnance Bomb) de 13 tonnes qui peuvent pénétrer 60 mètres de béton armé ou 40 mètres de roches moyennement dures. Or le site à proximité de la ville sainte de Qom, qui comprend les centrifugeuses d'enrichissement de l'uranium, serait à 60 mètres, voire à 100 mètres sous terre
Le déclenchement d'une opération israélienne fera, bien entendu, l'objet de réactions et de représailles du monde musulman dont le Hezbollah, le Hamas et nos voisins islamistes égyptiens. Il faut s'attendre à ce que le territoire israélien soit la cible de roquettes du Hezbollah, mais celui-ci traverse actuellement une crise de confiance sans précédent, ayant perdu pratiquement simultanément ses deux seuls alliés, l'Iran qui n'est plus à même de livrer des armes aux terroristes chiites libanais en raison des sanctions internationales, et la Syrie, car le régime de Bachar el Assad n'est plus en mesure de compter de manière fiable sur sa propre armée et a d'autres chats à fouetter que les problèmes existentiels du Hezbollah. Donc, le mouvement terroriste chiite libanais va se retrouver avec un ennemi syrien acharné, le jour prochain où Assad aura disparu et le moment est très mal choisi pour tenter quoi que ce soit contre Israël, même de manifester sa colère et mal lui en prendrait, selon de hauts responsables militaires israéliens.
Le Hamas, quant à lui, lancera vraisemblablement ses salves contre le sud d'Israël, mais cette éventualité a été prise en compte par Benny Gantz, le chef d'état-major de Tsahal, qui s'est engagé à en venir à bout.
La seule véritable inconnue reste l'Egypte, mais tant que les militaires détiennent encore le pouvoir, il ne devrait pas y avoir trop de casse.
Je n'ai pas oublié une éventuelle réaction de l'Iran. Bien sûr, dans un premier temps, dans l'affolement, Ahmadinejad et les ayatollahs lanceront des attaques, mais les Américains et les Occidentaux en général devraient pouvoir gérer cette situation, non pour les beaux yeux des Israéliens, mais pour se défendre eux-mêmes.
Donc, selon Ehoud Barak, il faudrait peut-être penser à y aller maintenant, avant qu'il ne soit trop tard, sachant qu'une opération ne fera, dans le meilleur des cas, que retarder de trois à cinq ans la réalisation du programme nucléaire des Iraniens. En se disant que d'ici là, les pressions et les sanctions pourront peut-être avoir eu raison du régime des ayatollahs.