Al Qâdî 'Iyâd Ibn Mûsâ Al Yahsubî (qu'Allâh lui fasse miséricorde rapporta que l'Imâm Mâlik Ibn Anas (qu'Allâh l'agrée) a dit :
« La science est une lumière qui n'accompagne que les coeurs pieux et respectueux. »
[Tartîb Ul Madârik]
Les deux statuts de la science (Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî)
Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
« Dans le domaine de la science, il y a la connaissance obligatoire (fard 'ayn) qui est personnelle et la connaissance obligatoire qui incombe à la communauté (fard kifâyah).
La connaissance obligatoire qui est personnelle est ce que toute personne légalement responsable [1] doit connaître, tel que les fondements de l'Islâm [2] et ses branches [3]. Lorsque la personne légalement responsable atteint la puberté, elle doit tout d'abord apprendre la jurisprudence concernant la purification (at tahârah) et la prière (as salâh). Puis quand elle arrive à la période du Ramadân, elle doit apprendre la jurisprudence du jeûne (as siyâm). Si elle a suffisamment d'argent, elle doit également apprendre la jurisprudence ayant trait à l'impôt (az zakâh). Si elle procède à des ventes et à des achats (si elle commerce), l'apprentissage du commerce en Islâm lui sera obligatoire. C'est de cette façon que le restant des domaines de la jurisprudence seront ainsi traités.
Quant à la connaissance obligatoire qui incombe à la communauté, elle va au-delà de ce qui vient juste d'être mentionné. Et s'occuper de ce type de connaissance est meilleur que l'adoration surrérogatoire, et ceci pour trois raisons :
les divers ahâdîth stipulent la supériorité du savant sur le simple adorateur ; l'adoration ne profite qu'à celui qui l'accomplit alors que la science profite aussi bien à celui qui s'y adonne qu'aux autres ;
et la récompense accumulée par l'adorateur s'arrête au moment de sa mort [car il cesse d'oeuvrer], tandis que la récompense issue de la science persiste pour celui qui aura laissé des connaissances qui seront utilisées après lui. »
Fin de citation.
Source : Qawânîn Ul Fiqhiyyah de l'Imâm Abû 'Abdi Llah Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
Notes :
[1] Al Mukallaf . Ash Shaykh Ul Islâm Ibrâhîm Al Ya'qûbî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a définit l'être légalement responsable en ces termes :
« Les conditions à réunir pour être considéré comme responsable au regard de la Sharî'ah sont au nombre de 4 :
Avoir atteint la puberté,
être doué de raison,
avoir entendu le message de l'Islâm
et être en possession de ses sens, ne serait-ce que l'ouïe et la vue [seules].
La charge incombant à l'individu responsable peut être définie comme le fait de le contraindre ou d'exiger de lui ce qui lui est pénible. » [Farâ°id Ul Hisân].
[2] C'est-à-dire les bases de la croyance islamique : al 'aqîdah.
[3] C'est-à-dire les bases de la jurisprudence islamique : al fiqh.
http://www.at-tawhid.net/les-deux-statuts-de-la-science-ibn-juzayy-al-kalb-al-gharan-t__338.html
« La science est une lumière qui n'accompagne que les coeurs pieux et respectueux. »
[Tartîb Ul Madârik]
Les deux statuts de la science (Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî)
Al Imâm Abû 'Abdi Llâh Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a dit :
« Dans le domaine de la science, il y a la connaissance obligatoire (fard 'ayn) qui est personnelle et la connaissance obligatoire qui incombe à la communauté (fard kifâyah).
La connaissance obligatoire qui est personnelle est ce que toute personne légalement responsable [1] doit connaître, tel que les fondements de l'Islâm [2] et ses branches [3]. Lorsque la personne légalement responsable atteint la puberté, elle doit tout d'abord apprendre la jurisprudence concernant la purification (at tahârah) et la prière (as salâh). Puis quand elle arrive à la période du Ramadân, elle doit apprendre la jurisprudence du jeûne (as siyâm). Si elle a suffisamment d'argent, elle doit également apprendre la jurisprudence ayant trait à l'impôt (az zakâh). Si elle procède à des ventes et à des achats (si elle commerce), l'apprentissage du commerce en Islâm lui sera obligatoire. C'est de cette façon que le restant des domaines de la jurisprudence seront ainsi traités.
Quant à la connaissance obligatoire qui incombe à la communauté, elle va au-delà de ce qui vient juste d'être mentionné. Et s'occuper de ce type de connaissance est meilleur que l'adoration surrérogatoire, et ceci pour trois raisons :
les divers ahâdîth stipulent la supériorité du savant sur le simple adorateur ; l'adoration ne profite qu'à celui qui l'accomplit alors que la science profite aussi bien à celui qui s'y adonne qu'aux autres ;
et la récompense accumulée par l'adorateur s'arrête au moment de sa mort [car il cesse d'oeuvrer], tandis que la récompense issue de la science persiste pour celui qui aura laissé des connaissances qui seront utilisées après lui. »
Fin de citation.
Source : Qawânîn Ul Fiqhiyyah de l'Imâm Abû 'Abdi Llah Ibn Juzayy Al Kalbî Al Gharanâtî (qu'Allâh lui fasse miséricorde).
Notes :
[1] Al Mukallaf . Ash Shaykh Ul Islâm Ibrâhîm Al Ya'qûbî (qu'Allâh lui fasse miséricorde) a définit l'être légalement responsable en ces termes :
« Les conditions à réunir pour être considéré comme responsable au regard de la Sharî'ah sont au nombre de 4 :
Avoir atteint la puberté,
être doué de raison,
avoir entendu le message de l'Islâm
et être en possession de ses sens, ne serait-ce que l'ouïe et la vue [seules].
La charge incombant à l'individu responsable peut être définie comme le fait de le contraindre ou d'exiger de lui ce qui lui est pénible. » [Farâ°id Ul Hisân].
[2] C'est-à-dire les bases de la croyance islamique : al 'aqîdah.
[3] C'est-à-dire les bases de la jurisprudence islamique : al fiqh.
http://www.at-tawhid.net/les-deux-statuts-de-la-science-ibn-juzayy-al-kalb-al-gharan-t__338.html