Les tags islamophobes se suivent, et se ressemblent tristement, leurs auteurs, toujours aussi insaisissables, poursuivant leur sinistre mission en déjouant toutes les vigilances, et cest au tour, cette semaine, du lieu de culte musulman de lElsau, à Strasbourg, davoir subi les assauts de graffitis orduriers.
Découvertes par une passante, mercredi matin, à laube, des inscriptions, bombées en rouge, ont recouvert la façade de leurs habituels mots dordre racistes : « Islam dehors », « Pas de mosquée », « Ries collabo » et « Sale arabe », pouvait-on lire, au côté de cinq croix gammées peintes à l'envers. Un grand classique du vandalisme anti-musulmans, qui se joue des lois et joue avec les nerfs.
"Je suis choqué qu'on puisse s'attaquer ainsi à un lieu de culte et à l'Islam, ma religion", a déploré Mustapha Allali, le président de Ciel, l'association en charge du site, renchérissant : "Il y a un message clair derrière cet acte, car il intervient alors que nous avons des signes positifs de la mairie pour notre projet de mosquée dans le quartier".
En effet, en décembre dernier, le maire socialiste Roland Ries se prononçait en faveur de lédification de la mosquée, en dépit des critiques soulevées par le projet, le lieu demplacement restant à définir. La question devrait être arbitrée "avant l'été", selon les dires d'Olivier Bitz, l'adjoint en charge des cultes, ce dernier faisant preuve de prudence avant de lier le traitement de ce dossier à cette nouvelle profanation, qui est unanimement condamnée par la classe politique et les autorités religieuses. Propriétaire du bâtiment, la mairie a d'ailleurs décidé de porter plainte, tout comme l'association Ciel.
Découvertes par une passante, mercredi matin, à laube, des inscriptions, bombées en rouge, ont recouvert la façade de leurs habituels mots dordre racistes : « Islam dehors », « Pas de mosquée », « Ries collabo » et « Sale arabe », pouvait-on lire, au côté de cinq croix gammées peintes à l'envers. Un grand classique du vandalisme anti-musulmans, qui se joue des lois et joue avec les nerfs.
"Je suis choqué qu'on puisse s'attaquer ainsi à un lieu de culte et à l'Islam, ma religion", a déploré Mustapha Allali, le président de Ciel, l'association en charge du site, renchérissant : "Il y a un message clair derrière cet acte, car il intervient alors que nous avons des signes positifs de la mairie pour notre projet de mosquée dans le quartier".
En effet, en décembre dernier, le maire socialiste Roland Ries se prononçait en faveur de lédification de la mosquée, en dépit des critiques soulevées par le projet, le lieu demplacement restant à définir. La question devrait être arbitrée "avant l'été", selon les dires d'Olivier Bitz, l'adjoint en charge des cultes, ce dernier faisant preuve de prudence avant de lier le traitement de ce dossier à cette nouvelle profanation, qui est unanimement condamnée par la classe politique et les autorités religieuses. Propriétaire du bâtiment, la mairie a d'ailleurs décidé de porter plainte, tout comme l'association Ciel.