Les œuvres des vivants sont exposées devant le Prophète et les morts
Al-Bazzâr rapporte selon une chaîne de transmission dont les maillons sont des narrateurs du Sahîh, d’après Ibn Mas`ûd — qu’Allâh l’agrée —, un hadith attribué au Prophète — paix et bénédictions sur lui — selon lequel : « Ma vie est un bien pour vous, vous y faites des choses nouvelles et il vous arrive des choses nouvelles, puis lorsque je décèderai, mon décès sera un bien pour vous car vos œuvres me seront exposées, si j’y vois quelque bien, je louerai Allâh, et si j’y vois quelque mal, j’implorerai le pardon pour vous. »
Ahmad, le Sage At-Tirmidhî, dans Nawâdir Al-Usûl, et Ibn Mandah rapportent le hadîth suivant : « Vos œuvres sont exposées à vos proches et à vos familles décédés. S’ils y voient quelque bien, ils s’en réjouissent, et s’il en est autrement, ils disent : "Allâh, ne les fais pas mourir avant de les avoir guidés comme tu nous as guidés." » At-Tayâlisî rapporte un hadîth similaire dans son Musnad. Le Sage At-Tirmidhî rapporte également dans ses Nawâdir que : « Les œuvres sont exposées devant Allâh les lundis et les jeudis, et exposées devant les Prophètes et les pieux les vendredis. Ils se réjouissent alors des bonnes œuvres. » Al-Bayhaqî rapporte dans Shu`ab Al-Îmân le hadîth suivant : « Craignez Allâh vis-à-vis de vos frères décédés. Vos œuvres leur sont en effet exposées. » De même, Ibn Al-Qayyim rapporte dans Ar-Rûh un hadîth démontrant que les morts ont connaissance de ce qui advient aux vivants.
Tout ceci ne permet pas d’établir une croyance. Ainsi celui qui ne veut pas y souscrire ne commet pas d’acte d’infidélité. De même, il n’y a aucune preuve solide empêchant de souscrire à ces narrations.
Les morts entendent les vivants
Il est aisé de souscrire au fait que les Prophètes et les martyrs puissent entendre ceux qui les saluent dans leurs tombes car la vie est un fait établi à leur endroit, sans compter que cette capacité est admissible pour d’autres gens en dehors de ceux-là, preuve à l’appui, ces derniers fussent-ils croyants ou infidèles.
Il est rapporté dans le Sahîh que lorsque le défunt est enterré et que ses proches s’en vont, tandis qu’il entend le claquement de leurs sandales, deux anges viennent l’interroger.
Il est également rapporté dans le Sahîh que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a apostrophé les infidèles morts à Badr après qu’ils ont été jetés dans la fosse commune, leur disant : "Avez-vous trouvé la promesse de votre Seigneur véridique ?" `Umar — qu’Allâh l’agrée — demanda : "Pourquoi t’adresses-tu à des gens qui sont morts ?" Le Prophète lui répondit : "Par Celui Qui m’envoya avec la Vérité, vous ne m’entendez pas mieux qu’eux, mais ils ne peuvent pas répondre."
On rapporte aussi dans le Sahîh que « le mort souffre lorsque ses proches le pleurent ». An-Nawawî dit dans son commentaire du Sahîh de Muslim : "Cela veut dire qu’il souffre d’entendre les pleurs de ses proches et qu’il est triste pour eux". C’est également l’opinion d’At-Tabarî. Le Juge `Iyâd dit : "Cet avis est le plus juste. On avance en sa faveur le fait que le Prophète ait blâmé une femme pleurant son fils, lui disant : « Lorsque l’un de vous pleure, cela attriste son compagnon décédé. Alors, Serviteurs d’Allâh, ne faites pas souffrir vos frères. »"
Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — prescrivit à sa Communauté de saluer les habitants des tombes en disant : "Que la paix soit sur vous, demeure de gens croyants". Il s’agit là d’une parole qui ne peut s’adresser qu’à des gens doués d’une ouïe et d’un entendement, sinon cela reviendrait à s’adresser au néant ou aux choses inertes ; les Prédécesseurs sont unanimes à ce sujet.
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http://www.islamophile.org/spip/Les-morts-et-les-vivants.html
Al-Bazzâr rapporte selon une chaîne de transmission dont les maillons sont des narrateurs du Sahîh, d’après Ibn Mas`ûd — qu’Allâh l’agrée —, un hadith attribué au Prophète — paix et bénédictions sur lui — selon lequel : « Ma vie est un bien pour vous, vous y faites des choses nouvelles et il vous arrive des choses nouvelles, puis lorsque je décèderai, mon décès sera un bien pour vous car vos œuvres me seront exposées, si j’y vois quelque bien, je louerai Allâh, et si j’y vois quelque mal, j’implorerai le pardon pour vous. »
Ahmad, le Sage At-Tirmidhî, dans Nawâdir Al-Usûl, et Ibn Mandah rapportent le hadîth suivant : « Vos œuvres sont exposées à vos proches et à vos familles décédés. S’ils y voient quelque bien, ils s’en réjouissent, et s’il en est autrement, ils disent : "Allâh, ne les fais pas mourir avant de les avoir guidés comme tu nous as guidés." » At-Tayâlisî rapporte un hadîth similaire dans son Musnad. Le Sage At-Tirmidhî rapporte également dans ses Nawâdir que : « Les œuvres sont exposées devant Allâh les lundis et les jeudis, et exposées devant les Prophètes et les pieux les vendredis. Ils se réjouissent alors des bonnes œuvres. » Al-Bayhaqî rapporte dans Shu`ab Al-Îmân le hadîth suivant : « Craignez Allâh vis-à-vis de vos frères décédés. Vos œuvres leur sont en effet exposées. » De même, Ibn Al-Qayyim rapporte dans Ar-Rûh un hadîth démontrant que les morts ont connaissance de ce qui advient aux vivants.
Tout ceci ne permet pas d’établir une croyance. Ainsi celui qui ne veut pas y souscrire ne commet pas d’acte d’infidélité. De même, il n’y a aucune preuve solide empêchant de souscrire à ces narrations.
Les morts entendent les vivants
Il est aisé de souscrire au fait que les Prophètes et les martyrs puissent entendre ceux qui les saluent dans leurs tombes car la vie est un fait établi à leur endroit, sans compter que cette capacité est admissible pour d’autres gens en dehors de ceux-là, preuve à l’appui, ces derniers fussent-ils croyants ou infidèles.
Il est rapporté dans le Sahîh que lorsque le défunt est enterré et que ses proches s’en vont, tandis qu’il entend le claquement de leurs sandales, deux anges viennent l’interroger.
Il est également rapporté dans le Sahîh que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a apostrophé les infidèles morts à Badr après qu’ils ont été jetés dans la fosse commune, leur disant : "Avez-vous trouvé la promesse de votre Seigneur véridique ?" `Umar — qu’Allâh l’agrée — demanda : "Pourquoi t’adresses-tu à des gens qui sont morts ?" Le Prophète lui répondit : "Par Celui Qui m’envoya avec la Vérité, vous ne m’entendez pas mieux qu’eux, mais ils ne peuvent pas répondre."
On rapporte aussi dans le Sahîh que « le mort souffre lorsque ses proches le pleurent ». An-Nawawî dit dans son commentaire du Sahîh de Muslim : "Cela veut dire qu’il souffre d’entendre les pleurs de ses proches et qu’il est triste pour eux". C’est également l’opinion d’At-Tabarî. Le Juge `Iyâd dit : "Cet avis est le plus juste. On avance en sa faveur le fait que le Prophète ait blâmé une femme pleurant son fils, lui disant : « Lorsque l’un de vous pleure, cela attriste son compagnon décédé. Alors, Serviteurs d’Allâh, ne faites pas souffrir vos frères. »"
Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — prescrivit à sa Communauté de saluer les habitants des tombes en disant : "Que la paix soit sur vous, demeure de gens croyants". Il s’agit là d’une parole qui ne peut s’adresser qu’à des gens doués d’une ouïe et d’un entendement, sinon cela reviendrait à s’adresser au néant ou aux choses inertes ; les Prédécesseurs sont unanimes à ce sujet.
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