Coalisés depuis plus de dix ans en algérie, islamistes et nationalistes sentredéchirent aujourdhui dans la perspective des élections législatives de mai 2012
et de laprès-Bouteflika.
Le Printemps arabe semble avoir fait une victime collatérale en Algérie : lAlliance présidentielle. Créée en février 2004, cette coalition islamo-nationaliste, qui détient une confortable majorité à lAssemblée populaire nationale (APN), est en voie dimplosion. De sérieuses divergences de fond à propos des réformes politiques préconisées par le président Abdelaziz Bouteflika en matière de gouvernance et de pratique démocratique ont eu raison de cet improbable attelage. Selon le règlement intérieur de lAlliance, les leaders des trois formations qui la composent doivent se réunir en sommet tous les trois mois, avec une présidence tournante à un rythme également trimestriel. Mais le dernier sommet remonte à décembre 2010, et Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), en assure depuis la présidence en exercice. « Cela rappelle la moribonde Union du Maghreb arabe [UMA, NDLR], ironise un député islamiste. Kaddafi nétait-il pas président en exercice de lUMA depuis plus de dix ans, date du dernier sommet de lorganisation régionale ? »
http://www.jeuneafrique.com/Article...algeriens-allies-d-hier-rivaux-de-demain.html
Le Printemps arabe semble avoir fait une victime collatérale en Algérie : lAlliance présidentielle. Créée en février 2004, cette coalition islamo-nationaliste, qui détient une confortable majorité à lAssemblée populaire nationale (APN), est en voie dimplosion. De sérieuses divergences de fond à propos des réformes politiques préconisées par le président Abdelaziz Bouteflika en matière de gouvernance et de pratique démocratique ont eu raison de cet improbable attelage. Selon le règlement intérieur de lAlliance, les leaders des trois formations qui la composent doivent se réunir en sommet tous les trois mois, avec une présidence tournante à un rythme également trimestriel. Mais le dernier sommet remonte à décembre 2010, et Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), en assure depuis la présidence en exercice. « Cela rappelle la moribonde Union du Maghreb arabe [UMA, NDLR], ironise un député islamiste. Kaddafi nétait-il pas président en exercice de lUMA depuis plus de dix ans, date du dernier sommet de lorganisation régionale ? »
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