Les islamistes arrêtés vendredi et toujours en garde à vue auraient préparé l'enlèvement d'un magistrat juif lyonnais, selon les radios RTL et Europe 1. Le nom de ce magistrat serait connu des enquêteurs, précise RTL. Europe désigne Albert Lévy, vice-président du tribunal de grande instance de Lyon. Le directeur de la sécurité intérieure Bernard Squarcini avait confié samedi à La Provence qu'il pensait que le groupe Forsane Alizza, dont les membres ont été arrêtés, préparaient un enlèvement.
Parmi les 19 personnes arrêtées, 17 avaient été placées en garde à vue. Plusieurs suspects ont été libérés ou devaient l'être d'ici mardi sans qu'aucune charge soit retenue contre eux. Willy Brigitte, déjà condamné en 2007 à neuf ans de prison ferme et suspecté alors d'un projet d'attentats en Australie en 2003, a été en particulier mis hors de cause. Les interrogatoires menés depuis vendredi et les perquisitions ont permis d'étayer les charges "d'association de malfaiteurs en vue de commettre un acte de terrorisme", a dit à Reuters lundi soir la même source judiciaire, sans autres précisions.
Le procureur de Paris François Molins a programmé une conférence de presse mardi matin. Les suspects sont membres ou sympathisants du groupement islamiste radical Forsane Alizza ("Les cavaliers de la fierté"), dissous en février dernier par le ministère de l'Intérieur. Les 17 personnes arrêtées vendredi sont encore en garde à vue mardi martin, comme l'autorise la loi sur les enquêtes anti-terroristes.
Nicolas Sarkozy s'est refusé aujourd'hui à confirmer que les islamistes radicaux interpellés la semaine dernière préparaient des enlèvements mais a jugé cette information "plausible" et a fait état "d'éléments extrêmement sérieux" accumulés contre eux par la police. "Ce n'est pas à moi de confirmer puisqu'il y a une procédure judiciaire, mais si nous avons procédé à ces interpellations et déféré ces individus à la justice, c'est qu'il y avait des éléments extrêmement sérieux" contre eux, a déclaré le président sur Canal +.
Le Figaro
Parmi les 19 personnes arrêtées, 17 avaient été placées en garde à vue. Plusieurs suspects ont été libérés ou devaient l'être d'ici mardi sans qu'aucune charge soit retenue contre eux. Willy Brigitte, déjà condamné en 2007 à neuf ans de prison ferme et suspecté alors d'un projet d'attentats en Australie en 2003, a été en particulier mis hors de cause. Les interrogatoires menés depuis vendredi et les perquisitions ont permis d'étayer les charges "d'association de malfaiteurs en vue de commettre un acte de terrorisme", a dit à Reuters lundi soir la même source judiciaire, sans autres précisions.
Le procureur de Paris François Molins a programmé une conférence de presse mardi matin. Les suspects sont membres ou sympathisants du groupement islamiste radical Forsane Alizza ("Les cavaliers de la fierté"), dissous en février dernier par le ministère de l'Intérieur. Les 17 personnes arrêtées vendredi sont encore en garde à vue mardi martin, comme l'autorise la loi sur les enquêtes anti-terroristes.
Nicolas Sarkozy s'est refusé aujourd'hui à confirmer que les islamistes radicaux interpellés la semaine dernière préparaient des enlèvements mais a jugé cette information "plausible" et a fait état "d'éléments extrêmement sérieux" accumulés contre eux par la police. "Ce n'est pas à moi de confirmer puisqu'il y a une procédure judiciaire, mais si nous avons procédé à ces interpellations et déféré ces individus à la justice, c'est qu'il y avait des éléments extrêmement sérieux" contre eux, a déclaré le président sur Canal +.
Le Figaro