Israël avait demandé à Bush de bombarder la Syrie
Lancien président George W. Bush a envisagé en 2007, à la demande dIsraël, une attaque contre un site du désert syrien soupçonné dabriter une installation nucléaire mais a finalement renoncé à cette idée.
Ce sont en fin de compte les Israéliens qui ont détruit cette année-là les installations de Daïr Alzour, dont Damas a toujours affirmé quelles navaient rien à voir avec la recherche nucléaire militaire.
Dans ses Mémoires, Decision Points (« Instants décisifs », dans la traduction en français), à paraître mardi aux États-Unis, lancien chef de la Maison blanche révèle avoir parlé au téléphone avec le Premier ministre israélien de lépoque, Ehud Olmert, peu après avoir reçu des informations sur « une installation suspecte, dissimulée dans le désert oriental de Syrie ».
« George, je vous demande de bombarder ce site », avait dit le chef du gouvernement israélien à Bush, raconte lex-président, qui précise quil avait alors examiné cette possibilité avec ses conseillers en matière de sécurité.
Un bombardement avait été envisagé « mais bombarder un pays souverain sans aucun avertissement ou sans justification préalable aurait entraîné en retour de graves conséquences », écrit George W. Bush dans son livre, dont Reuters a obtenu un exemplaire avant parution.
Un raid clandestin avait également été évoqué mais lopération - lenvoi dun commando et ensuite son exfiltration du territoire syrien - avait été jugée trop risquée.
Bush précise que selon les informations obtenues par le directeur de la CIA de lépoque, Mike Hayden, linstallation syrienne abritait probablement un réacteur nucléaire. Mais rien de très précis ne prouvait que Damas voulait de doter de larme atomique.
« Jai alors dit à Olmert », poursuit que lancien chef de la Maison blanche, « que je ne pouvais justifier une attaque contre une nation souveraine si mes services de renseignement ne confirmaient pas quil sagissait bien dun programme darmement ».
Olmert avait été déçu par ce refus, ajoute lex-président républicain, qui dément que Washington ait alors donné son « feu vert » aux Israéliens pour quils se chargent eux-mêmes de détruire le site.
« Le Premier ministre Olmert ne ma pas demandé mon feu vert et je ne le lui ai pas donné. Il a fait ce quil jugeait nécessaire pour la sécurité dIsraël. »
Source:
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2010/11/20101106-112102.html
Lancien président George W. Bush a envisagé en 2007, à la demande dIsraël, une attaque contre un site du désert syrien soupçonné dabriter une installation nucléaire mais a finalement renoncé à cette idée.
Ce sont en fin de compte les Israéliens qui ont détruit cette année-là les installations de Daïr Alzour, dont Damas a toujours affirmé quelles navaient rien à voir avec la recherche nucléaire militaire.
Dans ses Mémoires, Decision Points (« Instants décisifs », dans la traduction en français), à paraître mardi aux États-Unis, lancien chef de la Maison blanche révèle avoir parlé au téléphone avec le Premier ministre israélien de lépoque, Ehud Olmert, peu après avoir reçu des informations sur « une installation suspecte, dissimulée dans le désert oriental de Syrie ».
« George, je vous demande de bombarder ce site », avait dit le chef du gouvernement israélien à Bush, raconte lex-président, qui précise quil avait alors examiné cette possibilité avec ses conseillers en matière de sécurité.
Un bombardement avait été envisagé « mais bombarder un pays souverain sans aucun avertissement ou sans justification préalable aurait entraîné en retour de graves conséquences », écrit George W. Bush dans son livre, dont Reuters a obtenu un exemplaire avant parution.
Un raid clandestin avait également été évoqué mais lopération - lenvoi dun commando et ensuite son exfiltration du territoire syrien - avait été jugée trop risquée.
Bush précise que selon les informations obtenues par le directeur de la CIA de lépoque, Mike Hayden, linstallation syrienne abritait probablement un réacteur nucléaire. Mais rien de très précis ne prouvait que Damas voulait de doter de larme atomique.
« Jai alors dit à Olmert », poursuit que lancien chef de la Maison blanche, « que je ne pouvais justifier une attaque contre une nation souveraine si mes services de renseignement ne confirmaient pas quil sagissait bien dun programme darmement ».
Olmert avait été déçu par ce refus, ajoute lex-président républicain, qui dément que Washington ait alors donné son « feu vert » aux Israéliens pour quils se chargent eux-mêmes de détruire le site.
« Le Premier ministre Olmert ne ma pas demandé mon feu vert et je ne le lui ai pas donné. Il a fait ce quil jugeait nécessaire pour la sécurité dIsraël. »
Source:
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2010/11/20101106-112102.html