Samedi 22 juillet, sur l'autoroute autour de Tel-Aviv, des dizaines de milliers de manifestants sont venus exprimer leur opposition au projet de réforme judiciaire proposé par le gouvernement. Après six mois de manifestations et une marche de Tel-Aviv à Jérusalem, les manifestants ont organisé un campement sauvage autour du parlement israélien, la Knesset. L'origine de ce mouvement porte sur la réforme proposée par le gouvernement et débattue par le parlement. Le cœur de cette réforme porte sur la limitation des possibilités pour la Cour Suprême Israëlienne d'invalider une décision du gouvernement.
Depuis l'annonce de ce projet de loi en janvier, le pays connaît, chaque semaine, des manifestations de grandes ampleurs. Chaque semaine des dizaines de milliers de manifestants se donne rendez-vous dans les rues israéliennes, le maximum est monté jusqu'à 440 000 manifestants. Selon I24 News, 150 entreprises parmi les plus importantes du pays, se sont mises en grève et ont appelé les responsables politiques à parvenir à un accord.
Ces dernières semaines, alors que l'armée est quasiment sacrée pour les Israëliens, plus de 1 100 réservistes de l'armée de l'air ont menacé le gouvernement de suspendre leur service volontaire si la Knesset adoptait le projet de réforme. Le ministre de la défense les a appelé à cesser leur rébellion car ils pourraient "mettre en danger la sécurité" d'Israël.
Aux termes de 24 heures de débats, l'une des premières composantes de la réforme, visant à annuler la possibilité pour la justice israélienne de se prononcer sur le "caractère raisonnable" des décisions, a été adoptée par 64 élus de la majorité. Les élus de l'opposition ont, eux, décidé de boycotter le vote. La décision "met en péril" la démocratie israélienne affirme le chef de l'opposition Yaïd Lapid.
Une réforme pour "rééquilibrer les pouvoirs"
L'objectif de cette réforme serait de rééquilibrer les pouvoirs. En effet, selon le gouvernement de Benjamin Netanyahu, cette réforme diminuerait les prérogatives de la Cour Suprême, jugée trop politisée par l'exécutif, au profit du parlement. De son côté le président Israëlien a mené des tractations de dernières minutes, évoquant une "urgence nationale", pour parvenir à un compromis entre le gouvernement qui bénéficie du soutien de l'extrême droite, et l'opposition qui dénonce une atteinte à la démocratie.Depuis l'annonce de ce projet de loi en janvier, le pays connaît, chaque semaine, des manifestations de grandes ampleurs. Chaque semaine des dizaines de milliers de manifestants se donne rendez-vous dans les rues israéliennes, le maximum est monté jusqu'à 440 000 manifestants. Selon I24 News, 150 entreprises parmi les plus importantes du pays, se sont mises en grève et ont appelé les responsables politiques à parvenir à un accord.
Ces dernières semaines, alors que l'armée est quasiment sacrée pour les Israëliens, plus de 1 100 réservistes de l'armée de l'air ont menacé le gouvernement de suspendre leur service volontaire si la Knesset adoptait le projet de réforme. Le ministre de la défense les a appelé à cesser leur rébellion car ils pourraient "mettre en danger la sécurité" d'Israël.
Le Parlement se prononce en faveur de la réforme
Ce week-end était le dernier durant lequel la population pouvait s'exprimer avant le début des débats au parlement. Certains manifestants ont monté un campement devant la Knesset pour pouvoir être en position dès l'aube.Aux termes de 24 heures de débats, l'une des premières composantes de la réforme, visant à annuler la possibilité pour la justice israélienne de se prononcer sur le "caractère raisonnable" des décisions, a été adoptée par 64 élus de la majorité. Les élus de l'opposition ont, eux, décidé de boycotter le vote. La décision "met en péril" la démocratie israélienne affirme le chef de l'opposition Yaïd Lapid.
Israël : campement sauvage, manifestations de masse... quand une réforme gouvernementale "met en péril" la démocratie
Depuis le début d'année, chaque semaine Israël connaît des manifestations de masse pour contrer un projet de réforme du gouvernement Netanyahu. Entre péril démocratique et rééquilibrage des pouvoirs, le pays est...
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