mercredi 11 novembre 2009 - 09h:39
Abdel-Rahman Salah - Al-Ahram/hebdo
Abdel-Rahman Salah : Le problème principal dans toutes les politiques israéliennes dans les territoires occupés est quelles essayent de modifier la situation sur le terrain pour prédéterminer le résultat des négociations. Ce qui rend plus difficile laboutissement de la solution sur laquelle toutes les parties sont daccord, à savoir la création dun Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. Sur le terrain, la construction des colonies se poursuit. Il y a aussi la construction du mur à lintérieur des terres palestiniennes de 1967. La politique de judaïsation de Jérusalem consiste non seulement à construire des colonies à lintérieur de Jérusalem-Est, mais aussi à exproprier des terres palestiniennes, à empêcher des Palestiniens dobtenir des permis de construction ou des permis pour réparer les maisons détériorées, à fermer des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est comme la maison dOrient. Toutes ces mesures ont pour objectif de judaïser Jérusalem-Est et de rendre plus difficile la solution de deux Etats avec Jérusalem-Est comme capitale dun Etat palestinien.
- Les Palestiniens se plaignent de labsence dun rôle arabe face à la judaïsation de Jérusalem. Que fait lEgypte pour faire face à cette politique israélienne ?
LEgypte agit sur plusieurs niveaux. Au niveau bilatéral avec Israël via notre traité de paix, nous disons à Israël que ce sont des mesures graves qui ont des répercussions négatives sur toute opportunité de paix et sur les chances dIsraël dêtre accepté dans la région dans le futur. LEgypte poursuit également ses contacts bilatéraux avec les Etats-Unis à ce sujet. Notre position est quune des conditions de la reprise des négociations (israélo-palestiniennes) est larrêt de toutes les mesures qui cherchent à modifier la réalité sur le terrain : la construction des colonies et toutes les mesures qui portent sur la judaïsation de Jérusalem. LEgypte pense que, sans larrêt de ces mesures, les négociations nauront ni sens ni but. Si nous sommes tous daccord que le but est létablissement de deux Etats indépendants, lun palestinien et lautre israélien, alors ce qui se passe rend ce but impossible. Cette position est mise en avant avec les Etats-Unis, avec lUnion européenne et avec la Russie. Il y a enfin le niveau multilatéral, où lEgypte agit avec le groupe arabe dans le cadre de lOrganisation de la conférence islamique et du groupe des non-alignés que lEgypte préside. Là, le langage est le même : lopposition à la politique israélienne grave et catastrophique dans les territoires occupés, Jérusalem inclus.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7620
Abdel-Rahman Salah - Al-Ahram/hebdo
Abdel-Rahman Salah : Le problème principal dans toutes les politiques israéliennes dans les territoires occupés est quelles essayent de modifier la situation sur le terrain pour prédéterminer le résultat des négociations. Ce qui rend plus difficile laboutissement de la solution sur laquelle toutes les parties sont daccord, à savoir la création dun Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. Sur le terrain, la construction des colonies se poursuit. Il y a aussi la construction du mur à lintérieur des terres palestiniennes de 1967. La politique de judaïsation de Jérusalem consiste non seulement à construire des colonies à lintérieur de Jérusalem-Est, mais aussi à exproprier des terres palestiniennes, à empêcher des Palestiniens dobtenir des permis de construction ou des permis pour réparer les maisons détériorées, à fermer des institutions palestiniennes à Jérusalem-Est comme la maison dOrient. Toutes ces mesures ont pour objectif de judaïser Jérusalem-Est et de rendre plus difficile la solution de deux Etats avec Jérusalem-Est comme capitale dun Etat palestinien.
- Les Palestiniens se plaignent de labsence dun rôle arabe face à la judaïsation de Jérusalem. Que fait lEgypte pour faire face à cette politique israélienne ?
LEgypte agit sur plusieurs niveaux. Au niveau bilatéral avec Israël via notre traité de paix, nous disons à Israël que ce sont des mesures graves qui ont des répercussions négatives sur toute opportunité de paix et sur les chances dIsraël dêtre accepté dans la région dans le futur. LEgypte poursuit également ses contacts bilatéraux avec les Etats-Unis à ce sujet. Notre position est quune des conditions de la reprise des négociations (israélo-palestiniennes) est larrêt de toutes les mesures qui cherchent à modifier la réalité sur le terrain : la construction des colonies et toutes les mesures qui portent sur la judaïsation de Jérusalem. LEgypte pense que, sans larrêt de ces mesures, les négociations nauront ni sens ni but. Si nous sommes tous daccord que le but est létablissement de deux Etats indépendants, lun palestinien et lautre israélien, alors ce qui se passe rend ce but impossible. Cette position est mise en avant avec les Etats-Unis, avec lUnion européenne et avec la Russie. Il y a enfin le niveau multilatéral, où lEgypte agit avec le groupe arabe dans le cadre de lOrganisation de la conférence islamique et du groupe des non-alignés que lEgypte préside. Là, le langage est le même : lopposition à la politique israélienne grave et catastrophique dans les territoires occupés, Jérusalem inclus.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7620