Israël empêche toute possibilité de réparation des réseaux d’électricité, de l’eau et

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Casablanca d'antan
VIB
dimanche 1er février 2009 - 06h:22

Gisha - Communiqué

En dépit de ses engagements, Israël continue à empêcher toute possibilité de réparation des réseaux d’électricité, de l’eau et des égouts.

La politique d’obstruction délibérée continue même après le cessez-le-feu :

La quantité de combustible industriel qu’Israël a laissé entrer à Gaza ne représente que 64% de ce qui est nécessaire pour faire fonctionner la centrale électrique ;

Depuis que les combats se sont arrêtés, Israël a totalement empêché le transfert des pièces de rechanges vitales nécessaires à la réparation des réseaux d’électricité, d’eau et des égouts.

En conséquence, 250.000 personnes sont sans électricité depuis le mois dernier ; d’autres subissent des pannes de courant de 16 à 18 heures chaque jour ;

Plus de 200.000 personnes n’ont pas d’eau courante ; les autres ne reçoivent de l’eau que pendant quelques heures et seulement tous les 2 ou 5 jours.

28 janvier 2009 - Dix jours après le cessez-le-feu et malgré la promesse de permettre à l’aide humanitaire d’atteindre les habitants de Gaza, Israël continue sa politique délibérée qui restreint la livraison de fuel industriel et de marchandises humanitaires à la Bande de Gaza. Cette politique qui est en place depuis les 15 derniers mois, empêche les installations humanitaires de Gaza d’être approvisionnées en électricité.

La conséquence des restrictions d’approvisionnement en fuel industriel et des destructions massives provoquées par les opérations militaires, ¼ de million de personnes n’ont plus du tout d’électricité depuis plus d’un mois et plus de 200.000 personnes n’ont pas accès à l’eau courante. Ceux qui ont de l’électricité subissent des pannes de courant qui durent en moyenne de 16 à 18 heures chaque jour.

Ihab Abu Zaiter, (32 ans) père de trois enfants, vit à l’Est de Jabalya. Sa maison a été partiellement détruite par les bombardements et il vit sans électricité depuis le mois dernier. « Nous n’achetons pas de nourriture qui nécessite d’être réfrigéré ; nous vivons comme au Moyen Age » raconte-t-il. « Pour que les enfants aient chaud, nous allumons un feu à l’intérieur de la maison. Il fait très froid ce mois-ci et nous ne pouvons pas dormir sans feu mais j’ai peur que le reste de la maison ne prenne feu ou que les enfants ne se brûlent ».

La quantité de fuel industriel transféré depuis le cessez-le-feu ne représente que 64% de la quantité nécessaire pour faire fonctionner à plein régime la centrale électrique. Israël continue à entraver le transfert de milliers de pièces de rechange vitales pour assurer les réparations et le fonctionnement des réseaux d’électricité, d’eau et des égouts. Certaines pièces sont « coincées » depuis des mois dans des entrepôts du côté israélien.

Parmi ces pièces de rechange se trouvent 38 transformateurs qui sont indispensables pour réparer le réseau électrique suite à la destruction de plus de 100 transformateurs lors des bombardements. Lors de l’opération militaire, Israël n’a permis qu’un minimum d’approvisionnement de pièces de rechange aux entrepôts de la compagnie électrique de Gaza., mais quatre jours plus tard, elle a bombardé les entrepôts détruisant une grande partie des équipements. Depuis Israël n’a permis le transfert d’aucune pièce de rechange pour le réseau électrique.

Selon Nedal Touman, le chef de projet du ‘Gaza Electricity Distribution Co. (GEDCO) : « Depuis ces derniers mois, notre stock de fournitures est totalement vide. Israël ne permet pas l’entrée des pièces de rechange que nous avons achetées et qui sont « coincées » depuis des mois au point de passage Karni. Sans ces pièces de rechange nous ne pouvons pas réparer le réseau électrique très endommagé de Gaza ce qui signifie que 1.5 millions de personnes vont continuer à souffrir ».

Selon l’avocat Sari Bashi, le directeur exécutif de « Gisha- Legal Center for Freedom of Movement » : « La rétention délibérée de fournitures de Gaza depuis ces 15 derniers mois a fait basculé ses habitants dans un effondrement humanitaire. Si l’intention déclarée d’Israël de permettre à l‘aide d’arriver aux habitants de Gaza était sincère, elle doit le prouver en ouvrant immédiatement les points de passage de la Bande de Gaza à l’approvisionnement des combustibles et des marchandises ».
 
Gaza : Risque de contamination de l’eau de boisson par les eaux usées
lundi 2 février 2009 - 08h:44

IRIN

Face à l’effondrement imminent du système d’évacuation des eaux usées à Gaza, un éminent ingénieur hydraulique a fait état d’un risque de contamination des eaux souterraines dans l’enclave, ce qui raréfierait d’autant plus l’eau salubre.

Gaza est particulièrement vulnérable à la contamination de ses eaux souterraines, puisque le sol désertique et sablonneux de l’enclave absorbe aisément l’eau (ou les eaux usées qui fuient des canalisations d’égout). Ce risque est d’autant plus important que les eaux souterraines circulent relativement près de la surface, et que les puits creusés pour y accéder sont souvent peu profonds.

Le système d’évacuation des eaux usées, mal entretenu, dangereux et de plus en plus vétuste, pâtit d’un cruel manque d’investissements. Au moins une station de traitement des eaux usées est également mal située, à Sheikh Ajleen, dans une zone plane et sablonneuse, ce qui augmente le risque de voir les eaux usées s’infiltrer dans la nappe phréatique.

De nombreuses canalisations ont également été endommagées par les bombardements israéliens : dès lors, lorsque l’eau est acheminée sous pression jusque chez l’habitant, les canalisations endommagées aspirent l’air et peut-être les eaux usées, selon Majed Ghannam, responsable de la qualité de l’eau à la Société de gestion de l’approvisionnement en eau des municipalités côtières (CMWU), la société des eaux de Gaza.

« Le plus dangereux, c’est la contamination de l’eau potable par les eaux usées. Il faut qu’un organisme international comme l’Organisation mondiale de la santé mène des recherches à ce sujet », a recommandé Monther Shoblak, directeur général de la CMWU.

Obstacles aux réparations

« Huit des principaux puits d’eau artésiens ont été partiellement ou entièrement détruits pendant les bombardements [israéliens] », a en outre rapporté M. Shoblak.

Mais les travaux de réparation ont été entravés par l’interdiction d’importer. Israël a en effet interdit l’importation de divers matériaux tels que les tuyaux, qui peuvent être utilisés, selon les autorités, pour la fabrication de bombes.

De même, la CMWU n’a pas pu importer d’excavateurs, de véhicules lourds et autres équipements spécialisés. Pendant l’offensive israélienne, presque aucun travail de réparation n’a pu être mené, a expliqué M. Shoblak, ajoutant : « huit réparateurs ont été tués au cours des attaques israéliennes ».

Malgré tout, la CMWU fait ce qu’elle peut, selon le dernier bulletin d’information publié par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Le 21 janvier, la société a entamé des travaux d’urgence pour réparer un ensemble de puits et de canalisations, à Gaza-ville et dans le nord de la bande, dont le puits n°5 de Sheikh Ajleen, le puits Ghabin de Beit Lahiya, et le puits Alzohour de Jabalia.

Les équipes techniques travaillent actuellement à la réparation des puits de la zone d’Administration civile (le long de la route de Salahaddein, à l’est de Jabalia et au nord de Gaza-ville) et du puits de Khadija à Beit Hanoun.

La station de traitement des eaux usées de Sheikh Ajleen/Gaza-ville a été réhabilitée le 25 janvier, selon M. Shoblak.

Distribution d’eau potable

« Les enfants sont particulièrement vulnérables aux maladies en situations de déplacement ou lorsque les conditions d’hygiène sont mauvaises », a expliqué à IRIN Jon Bugge, du bureau de Save the Children à Ramallah.

« Au 18 janvier, selon les Nations Unies, environ 400 000 personnes, dont 224 000 enfants, n’avaient toujours pas l’eau courante. Nous attendons les conclusions de l’évaluation rapide menée actuellement à Gaza pour avoir des informations plus précises ».

Selon le bulletin d’information publié par OCHA en date des 26-27 janvier, « l’UNICEF a averti que la pénurie continue d’eau de boisson et le débordement des égouts dans les zones résidentielles présentaient de graves risques de santé publique ».

Depuis le 17 janvier, Oxfam distribue chaque jour, en moyenne, 10 litres d’eau de boisson traitée au chlore à 30 000-40 000 personnes, essentiellement à Gaza-ville et dans le nord de la bande.

Entre le 12 et le 20 janvier, l’Australian Conservation Foundation (ACF) a distribué 25 litres d’eau par personne et par jour sur une période de cinq jours à 6 988 personnes, à Gaza-ville, au Beach Refugee Camp et au camp de réfugiés de Jabalia.

La CMWU a également fourni des véhicules pour le transport de l’eau de la station de désalinisation de Deir el-Balah (centre de Gaza) à Izbat Abed Rabbo, dans le nord, a indiqué M. Shoblak.
 
isra-hell se complait à couper l'eau aux palestiniens, et ce depuis qu'il a colonisé la Palestine. pendant qu'ils abreuvent leur hotel, leur piscine au nez des populations flouées.

aucun respect des conventions signées pour faire partie de l'onu. et on ose appeler cet état la seule démocratie du moyen orient.
 
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