dimanche 30 novembre 2008 - 08h:16
LEtat sioniste, en principe sous le choc par la mort de huit de ses ressortissants dans les attentats de Bombay a été le premier à les exploiter, vraisemblablement dans un souci de réajustement de la politique pas encore mise en uvre du nouveau président américain, Barak Obama.
"La lutte contre le terrorisme doit devenir un objectif majeur de la nouvelle administration américaine" du président élu Barack Obama, a déclaré un haut responsable, cité par lAFP, mettant en garde contre le risque que des "groupes terroristes acquièrent des armes nucléaires".
Et den conclure les directives à suivre : "il faut renforcer la coopération internationale, ...., désormais, aucun pays nétait prémuni contre des attaques terroristes" à grande échelle, a-t-il conseillé.
Ainsi, deux dossiers chers à ladministration sioniste ont été redorés par les Israéliens grâce à ces attentats terroristes, en attendant laccession au pouvoir dObama : la lutte contre le terrorisme, et celle contre le présumé programme nucléaire à des fins militaires. Lentité sioniste semble soucieuse de les garder tous les deux au devant des priorités du nouveau président américain.
Le premier, Israël en use pour décrédibiliser et combattre les mouvements de Résistance au Moyen Orient contre son occupation et ses agressions. Le second, elle le brandit pour sataniser les Etats qui soutiennent cette résistance, et justifier des attaques qui pourraient être menées contre eux.
Les positions israéliennes sont allées dans ce sens au lendemain des attentats meurtriers de Bombay : ce fut dabord le président sioniste Shimon Peres qui a appelé le monde à "prendre au sérieux la guerre contre le terrorisme mondial", mettant en cause notamment "le centre du terrorisme qui se trouve en Iran", selon lui.
Et puis, la chef de la diplomatie Tzipi Livni sest chargée quant à elle de présenter Israël comme étant la première victime : "lattaque terroriste à Bombay était une preuve supplémentaire et douloureuse que la menace terroriste est la plus grande menace à laquelle Israël et la communauté internationale sont confrontées".
Quant au chef du bureau de lutte anti-terroriste, le colonel Nitzan Nuriéli, il sest chargé de distribuer les mises en garde, invitant les Israéliens à ne pas se rendre dans certaines régions "comme le nord de lInde et le Cachemire", rappelant que des groupes islamistes appelaient à sen prendre à des touristes israéliens.
Et de se confesser : "Il faut reconnaître que dans le cas de Bombay, nos services de renseignements ne disposaient pas dinformations suffisantes (sur des préparatifs dattaques) préalables, ni en fait les services de sécurité indiens", a-t-il ajouté.
Pourtant, les services des renseignements israéliens ne cessent dassurer être sur le qui vive de par le monde, en prévision à une riposte à lassassinat du responsable du Hezbollah en Syrie.
Elément révélateur dans cette panoplie de réactions israéliennes : labsence de position officielle israélienne virulente condamnant la manière dont les forces de sécurité indiennes ont mené la contre-attaque, ou la défaillance de leurs services de sécurité.
LEtat sioniste, en principe sous le choc par la mort de huit de ses ressortissants dans les attentats de Bombay a été le premier à les exploiter, vraisemblablement dans un souci de réajustement de la politique pas encore mise en uvre du nouveau président américain, Barak Obama.
"La lutte contre le terrorisme doit devenir un objectif majeur de la nouvelle administration américaine" du président élu Barack Obama, a déclaré un haut responsable, cité par lAFP, mettant en garde contre le risque que des "groupes terroristes acquièrent des armes nucléaires".
Et den conclure les directives à suivre : "il faut renforcer la coopération internationale, ...., désormais, aucun pays nétait prémuni contre des attaques terroristes" à grande échelle, a-t-il conseillé.
Ainsi, deux dossiers chers à ladministration sioniste ont été redorés par les Israéliens grâce à ces attentats terroristes, en attendant laccession au pouvoir dObama : la lutte contre le terrorisme, et celle contre le présumé programme nucléaire à des fins militaires. Lentité sioniste semble soucieuse de les garder tous les deux au devant des priorités du nouveau président américain.
Le premier, Israël en use pour décrédibiliser et combattre les mouvements de Résistance au Moyen Orient contre son occupation et ses agressions. Le second, elle le brandit pour sataniser les Etats qui soutiennent cette résistance, et justifier des attaques qui pourraient être menées contre eux.
Les positions israéliennes sont allées dans ce sens au lendemain des attentats meurtriers de Bombay : ce fut dabord le président sioniste Shimon Peres qui a appelé le monde à "prendre au sérieux la guerre contre le terrorisme mondial", mettant en cause notamment "le centre du terrorisme qui se trouve en Iran", selon lui.
Et puis, la chef de la diplomatie Tzipi Livni sest chargée quant à elle de présenter Israël comme étant la première victime : "lattaque terroriste à Bombay était une preuve supplémentaire et douloureuse que la menace terroriste est la plus grande menace à laquelle Israël et la communauté internationale sont confrontées".
Quant au chef du bureau de lutte anti-terroriste, le colonel Nitzan Nuriéli, il sest chargé de distribuer les mises en garde, invitant les Israéliens à ne pas se rendre dans certaines régions "comme le nord de lInde et le Cachemire", rappelant que des groupes islamistes appelaient à sen prendre à des touristes israéliens.
Et de se confesser : "Il faut reconnaître que dans le cas de Bombay, nos services de renseignements ne disposaient pas dinformations suffisantes (sur des préparatifs dattaques) préalables, ni en fait les services de sécurité indiens", a-t-il ajouté.
Pourtant, les services des renseignements israéliens ne cessent dassurer être sur le qui vive de par le monde, en prévision à une riposte à lassassinat du responsable du Hezbollah en Syrie.
Elément révélateur dans cette panoplie de réactions israéliennes : labsence de position officielle israélienne virulente condamnant la manière dont les forces de sécurité indiennes ont mené la contre-attaque, ou la défaillance de leurs services de sécurité.