Sa décision d'inscrire le Caveau des Patriarches au patrimoine historique d'Israël déclenche des violences.
Toucher de près ou de loin à des lieux saints en Terre sainte est toujours risqué. Benyamin Nétanyahou s'en est de nouveau aperçu. La décision dimanche de son gouvernement d'inclure deux hauts lieux bibliques, le Caveau des Patriarches à Hébron en Cisjordanie et le Caveau de Rachel près de Bethléem, dans la liste des sites nationaux juifs pouvant bénéficier de crédits publics pour leur réhabilitation a déclenché des violences. Une grève des commerçants a paralysé Hébron, des dizaines de manifestants palestiniens ont lancé des pierres vers les soldats israéliens qui ont répliqué en tirant des gaz lacrymogènes. Des scènes, qui rappellent, à une plus petite échelle, l'Intifada, le soulèvement palestinien.
Benyamin Nétanyahou est pourtant échaudé. Lors de son premier mandat à la tête du gouvernement, il avait donné, en 1996, son feu vert à l'ouverture d'un tunnel archéologique dans la vieille ville de Jérusalem. Aussitôt des rumeurs les plus folles avaient couru parmi les Palestiniens selon lesquelles l'ouvrage passait sous l'esplanade des Mosquées et risquait de provoquer l'effondrement de ce troisième lieu saint de l'islam afin de permettre aux juifs de construire le Troisième Temple. Des émeutes avaient fait en quelques jours des dizaines de morts. À l'époque, plusieurs hauts responsables, dont le ministre de la Défense, Yitzhak Mordehaï, avaient prévenu Benyamin Nétanyahou qu'une explosion de violences menaçait de se produire avec l'ouverture de ce tunnel. Mais le premier ministre était passé outre.
Cette fois-ci, Benyamin Nétanyahou n'avait pas initialement intégré les deux Caveaux sur la liste de sites du patrimoine historique d'Israël qui doivent bénéficier d'un plan de préservation doté de plus de 100 millions de dollars de crédits publics. Mais il a changé d'avis sous la pression des colons et de ses ministres les plus à droite. «Notre existence ne dépend pas seulement de l'armée israélienne et de notre force économique, elle est ancrée dans notre lien avec cette terre, avec nos prédécesseurs», a-t-il expliqué.
Toucher de près ou de loin à des lieux saints en Terre sainte est toujours risqué. Benyamin Nétanyahou s'en est de nouveau aperçu. La décision dimanche de son gouvernement d'inclure deux hauts lieux bibliques, le Caveau des Patriarches à Hébron en Cisjordanie et le Caveau de Rachel près de Bethléem, dans la liste des sites nationaux juifs pouvant bénéficier de crédits publics pour leur réhabilitation a déclenché des violences. Une grève des commerçants a paralysé Hébron, des dizaines de manifestants palestiniens ont lancé des pierres vers les soldats israéliens qui ont répliqué en tirant des gaz lacrymogènes. Des scènes, qui rappellent, à une plus petite échelle, l'Intifada, le soulèvement palestinien.
Benyamin Nétanyahou est pourtant échaudé. Lors de son premier mandat à la tête du gouvernement, il avait donné, en 1996, son feu vert à l'ouverture d'un tunnel archéologique dans la vieille ville de Jérusalem. Aussitôt des rumeurs les plus folles avaient couru parmi les Palestiniens selon lesquelles l'ouvrage passait sous l'esplanade des Mosquées et risquait de provoquer l'effondrement de ce troisième lieu saint de l'islam afin de permettre aux juifs de construire le Troisième Temple. Des émeutes avaient fait en quelques jours des dizaines de morts. À l'époque, plusieurs hauts responsables, dont le ministre de la Défense, Yitzhak Mordehaï, avaient prévenu Benyamin Nétanyahou qu'une explosion de violences menaçait de se produire avec l'ouverture de ce tunnel. Mais le premier ministre était passé outre.
Cette fois-ci, Benyamin Nétanyahou n'avait pas initialement intégré les deux Caveaux sur la liste de sites du patrimoine historique d'Israël qui doivent bénéficier d'un plan de préservation doté de plus de 100 millions de dollars de crédits publics. Mais il a changé d'avis sous la pression des colons et de ses ministres les plus à droite. «Notre existence ne dépend pas seulement de l'armée israélienne et de notre force économique, elle est ancrée dans notre lien avec cette terre, avec nos prédécesseurs», a-t-il expliqué.