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À Jérusalem, la ligne rouge du tramway, inaugurée en 2011, permet déjà de se rendre de l'artère commerciale du centre-ville à Pisgat Zeev, la plus grande colonie israélienne construite à l'est de la ville, sur des terres palestiniennes occupées par Israël depuis 1967. Cette première ligne devrait bientôt se prolonger jusqu'à la colonie de Neve Yaakov.
Alstom et Veolia, deux entreprises françaises impliquées dans la construction et l'exploitation de la première ligne du tramway, en ont fait les frais. En 2007, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) les ont assignées en justice pour faire annuler le contrat les liant au gouvernement israélien. La cour d’appel de Versailles a finalement rejeté la demande les plaignants.
Alstom et Veolia ont aussi été visés par des campagnes de boycott. En 2008, le mouvement international Boycott, Désinvestissement Sanctions (BDS) a lancé la campagne "Derail Veolia and Alstom", qui a pénalisé ces groupes français.
En suivant l'exemple de la banque néerlandaise ASN, le fonds de pensions suédois AP7 a fait le choix de l'investissement responsable en excluant Alstom de son portefeuille à cause de sa participation dans le tramway de Jérusalem.
BDS estime que Veolia a perdu jusqu'à 12 milliards de dollars (9,7 milliards d’euros) de contrats. Le service de communication de Veolia ne fait pas de lien direct entre ces pertes de marché et les appels au boycott, mais a reconnu cependant en 2009 qu'"en Scandinavie et au Royaume-Uni, la campagne a pu coûter un peu cher".
En 2011, Alstom a également perdu un appel d'offres pour construire une liaison ferroviaire entre La Mecque et Médine, en Arabie saoudite, estimé à 10 milliards de dollars, une victoire que revendique le mouvement BDS.
Face à la montée du mouvement BDS, Israël a riposté notamment en interdisant l'entrée sur son territoire aux membres de 20 organisations étrangères qui appellent au boycott.
Les pertes causées par ces campagnes ont poussé Alstom, en 2013, et Veolia, en 2015, à se retirer de Citypass, le consortium d'entreprises israéliennes et étrangères qui avait remporté, en 2002, l'appel d'offres pour la construction de la ligne rouge. Aussi les entreprises françaises qui continuent d’être impliquées dans la construction et l’expansion du tramway se gardent-elles bien de communiquer dessus.
À Jérusalem, la ligne rouge du tramway, inaugurée en 2011, permet déjà de se rendre de l'artère commerciale du centre-ville à Pisgat Zeev, la plus grande colonie israélienne construite à l'est de la ville, sur des terres palestiniennes occupées par Israël depuis 1967. Cette première ligne devrait bientôt se prolonger jusqu'à la colonie de Neve Yaakov.
Alstom et Veolia, deux entreprises françaises impliquées dans la construction et l'exploitation de la première ligne du tramway, en ont fait les frais. En 2007, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) les ont assignées en justice pour faire annuler le contrat les liant au gouvernement israélien. La cour d’appel de Versailles a finalement rejeté la demande les plaignants.
Alstom et Veolia ont aussi été visés par des campagnes de boycott. En 2008, le mouvement international Boycott, Désinvestissement Sanctions (BDS) a lancé la campagne "Derail Veolia and Alstom", qui a pénalisé ces groupes français.
En suivant l'exemple de la banque néerlandaise ASN, le fonds de pensions suédois AP7 a fait le choix de l'investissement responsable en excluant Alstom de son portefeuille à cause de sa participation dans le tramway de Jérusalem.
BDS estime que Veolia a perdu jusqu'à 12 milliards de dollars (9,7 milliards d’euros) de contrats. Le service de communication de Veolia ne fait pas de lien direct entre ces pertes de marché et les appels au boycott, mais a reconnu cependant en 2009 qu'"en Scandinavie et au Royaume-Uni, la campagne a pu coûter un peu cher".
En 2011, Alstom a également perdu un appel d'offres pour construire une liaison ferroviaire entre La Mecque et Médine, en Arabie saoudite, estimé à 10 milliards de dollars, une victoire que revendique le mouvement BDS.
Face à la montée du mouvement BDS, Israël a riposté notamment en interdisant l'entrée sur son territoire aux membres de 20 organisations étrangères qui appellent au boycott.
Les pertes causées par ces campagnes ont poussé Alstom, en 2013, et Veolia, en 2015, à se retirer de Citypass, le consortium d'entreprises israéliennes et étrangères qui avait remporté, en 2002, l'appel d'offres pour la construction de la ligne rouge. Aussi les entreprises françaises qui continuent d’être impliquées dans la construction et l’expansion du tramway se gardent-elles bien de communiquer dessus.