Israël. La chasse aux « mauvais juifs » est ouverte

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Lois et décrets ministériels s’accumulent à grande vitesse contre les Palestiniens. Comme dans tout système d’apartheid, il existe très officiellement des lois pour eux et d’autres pour les Israéliens. Mais ces décisions s’étendent désormais aux Juifs israéliens. Celles et ceux qui s’opposent aux massacres et à la guerre peuvent être accusés de trahison. Sont visés des journalistes et des journaux comme Haaretz, des réalisateurs, des dirigeants d’ONG, des militants pacifistes...

Le 10 octobre 2024, le film Lyd devait être projeté à Jaffa, ancienne ville portuaire rattachée à Tel-Aviv, habitée à la fois par des Juifs et des Palestiniens. Lyd est le nom arabe de la ville de Lod, connue pour abriter le principal aéroport israélien. Mi-documentaire et mi-fiction uchronique, le film dépeint la Nakba de 1947 à 1949 et imagine la vie à Lyd si cette expulsion massive n’avait pas eu lieu. Lod a connu, en juillet 1948, un massacre perpétré dans la mosquée Dahamshe où, selon les sources, entre 95 et 250 Palestiniens qui s’y étaient réfugiés périrent sous les tirs d’obus tirés par des chars israéliens. Sorti en juillet 2013, Lyd, co-réalisé par Rami Younis, un journaliste palestinien citoyen israélien né à Lod et la documentariste américaine Sarah Ema Friedland, a été diffusé dans plusieurs festivals aux États-Unis.

Des films interdits de projection​

Mais, ce 10 octobre, le film n’a pas été projeté. Le matin même, la police a informé son diffuseur, Mahmoud Abou Arisha, patron du cinéma Al Saraya, que c’était interdit. Le ministre de la culture, Miki Zohar, avait requis l’intervention policière en arguant d’un « risque sérieux et immédiat pour l’ordre public ». Lui-même avait été alerté par un militant connu d’extrême droite. Inutile de préciser que ni ce dernier, ni le ministre, ni le policier n’avaient vu le film. Une pétition a été présentée par quatorze associations artistiques israéliennes pour annuler cette interdiction, faisant valoir que « le rôle de la police est de protéger la liberté d’expression, pas ceux qui veulent l’abolir ». Réponse du ministre de la police, Itamar Ben Gvir : « Les gens de gauche qui hurlent suite à l’annulation de la projection de Lyd doivent comprendre qu’une loi est une loi et un ordre, un ordre. »

Lyd
n’est pas le premier à être interdit de diffusion en Israël ces derniers temps. En août 2024, Jenin Jenin 2, du cinéaste et acteur Mohammad Bakri, Palestinien citoyen israélien, avait subi le même sort. Et en octobre, ce fut au tour du film 1948 — Remember, Remember Not (1948 — Se souvenir, Ne pas se souvenir), de l’Israélienne Neta Shoshani.

Mais l’accumulation de ces décisions sur un temps court est symptomatique d’une évolution notoire : la poussée de la censure dans une atmosphère générale où l’aspiration à un « État fort » et autoritaire ne cesse de croître. Habitués depuis longtemps, les Palestiniens d’Israël en sont les premières victimes. Ainsi, le 7 novembre, le parlement a voté une loi permettant que « l’expulsion d’un terroriste » puisse être accompagnée de celle de ses proches, parents, enfants, frères ou sœurs. La décision, de facto, ne concerne que les Palestiniens citoyens israéliens, car Israël n’a jamais eu besoin de législation pour expulser de leur terre des Palestiniens occupés. Ce nouveau dispositif s’ajoute à la liste toujours plus longue des lois suprémacistes séparant juridiquement le traitement des citoyens israéliens, selon qu’ils sont juifs ou palestiniens.........................

 
Après la décision de couper les subventions au journal haaretz, voici la nouvelle chasse aux impurs lancés par israel. Mais, en europe, ça n'a pas l'air d'émouvoir beaucoup de dirigeants ou de journalistes.
Sans faire de comparaison, imaginez un seul instant l'iran ou la russie faire la même chose.
Pour info, je mets sur le même pied d'égalité israel et l'arabie saoudite, pays où la censure religieuse est aussi forte.
 
Lois et décrets ministériels s’accumulent à grande vitesse contre les Palestiniens. Comme dans tout système d’apartheid, il existe très officiellement des lois pour eux et d’autres pour les Israéliens. Mais ces décisions s’étendent désormais aux Juifs israéliens. Celles et ceux qui s’opposent aux massacres et à la guerre peuvent être accusés de trahison. Sont visés des journalistes et des journaux comme Haaretz, des réalisateurs, des dirigeants d’ONG, des militants pacifistes...

Le 10 octobre 2024, le film Lyd devait être projeté à Jaffa, ancienne ville portuaire rattachée à Tel-Aviv, habitée à la fois par des Juifs et des Palestiniens. Lyd est le nom arabe de la ville de Lod, connue pour abriter le principal aéroport israélien. Mi-documentaire et mi-fiction uchronique, le film dépeint la Nakba de 1947 à 1949 et imagine la vie à Lyd si cette expulsion massive n’avait pas eu lieu. Lod a connu, en juillet 1948, un massacre perpétré dans la mosquée Dahamshe où, selon les sources, entre 95 et 250 Palestiniens qui s’y étaient réfugiés périrent sous les tirs d’obus tirés par des chars israéliens. Sorti en juillet 2013, Lyd, co-réalisé par Rami Younis, un journaliste palestinien citoyen israélien né à Lod et la documentariste américaine Sarah Ema Friedland, a été diffusé dans plusieurs festivals aux États-Unis.

Des films interdits de projection​

Mais, ce 10 octobre, le film n’a pas été projeté. Le matin même, la police a informé son diffuseur, Mahmoud Abou Arisha, patron du cinéma Al Saraya, que c’était interdit. Le ministre de la culture, Miki Zohar, avait requis l’intervention policière en arguant d’un « risque sérieux et immédiat pour l’ordre public ». Lui-même avait été alerté par un militant connu d’extrême droite. Inutile de préciser que ni ce dernier, ni le ministre, ni le policier n’avaient vu le film. Une pétition a été présentée par quatorze associations artistiques israéliennes pour annuler cette interdiction, faisant valoir que « le rôle de la police est de protéger la liberté d’expression, pas ceux qui veulent l’abolir ». Réponse du ministre de la police, Itamar Ben Gvir : « Les gens de gauche qui hurlent suite à l’annulation de la projection de Lyd doivent comprendre qu’une loi est une loi et un ordre, un ordre. »

Lyd
n’est pas le premier à être interdit de diffusion en Israël ces derniers temps. En août 2024, Jenin Jenin 2, du cinéaste et acteur Mohammad Bakri, Palestinien citoyen israélien, avait subi le même sort. Et en octobre, ce fut au tour du film 1948 — Remember, Remember Not (1948 — Se souvenir, Ne pas se souvenir), de l’Israélienne Neta Shoshani.

Mais l’accumulation de ces décisions sur un temps court est symptomatique d’une évolution notoire : la poussée de la censure dans une atmosphère générale où l’aspiration à un « État fort » et autoritaire ne cesse de croître. Habitués depuis longtemps, les Palestiniens d’Israël en sont les premières victimes. Ainsi, le 7 novembre, le parlement a voté une loi permettant que « l’expulsion d’un terroriste » puisse être accompagnée de celle de ses proches, parents, enfants, frères ou sœurs. La décision, de facto, ne concerne que les Palestiniens citoyens israéliens, car Israël n’a jamais eu besoin de législation pour expulser de leur terre des Palestiniens occupés. Ce nouveau dispositif s’ajoute à la liste toujours plus longue des lois suprémacistes séparant juridiquement le traitement des citoyens israéliens, selon qu’ils sont juifs ou palestiniens.........................


Et les politiques français de refuser de condamner le génocide au motif qu il s'agirait
d une démocratie.

Hitler a été élu par les urnes...aussi.

Donc c'est la lâcheté et la soumission pour le plan de carrière...et ajoutant l'ignominie d'accuser de terrorisme ceux qui font l'apologie des droits des résolutions de l'ONU du droit international...et finalement...de la paix...des principes que ces mêmes hypocrites évoquent ailleurs pour moins que cette occupation suprémaciste gènocidaire qui dure depuis des
décennies.

Quand on pense que l'humain a atteint le fond au niveau hypocrisie et double standard en déshumanisant le faible...c'est ignorer qu'il n'y a plus de limite à la lâcheté humaine par intérêt
 
Après la décision de couper les subventions au journal haaretz, voici la nouvelle chasse aux impurs lancés par israel. Mais, en europe, ça n'a pas l'air d'émouvoir beaucoup de dirigeants ou de journalistes.
Sans faire de comparaison, imaginez un seul instant l'iran ou la russie faire la même chose.
Pour info, je mets sur le même pied d'égalité israel et l'arabie saoudite, pays où la censure religieuse est aussi forte.

.


Oui....affirmatif





.
 
Hitler a été élu par les urnes...aussi.
Hitler n'a pas été élu par les urnes mais bien soutenu et poussé par le monde industriel et médiatique qui ont trouvé en lui un rempart contre la vision communiste du monde. Les urnes ne sont là que pour appuyer et légitimer le choix des dominants
 
Hitler n'a pas été élu par les urnes mais bien soutenu et poussé par le monde industriel et médiatique qui ont trouvé en lui un rempart contre la vision communiste du monde. Les urnes ne sont là que pour appuyer et légitimer le choix des dominants

Je connais très bien le contexte dans lequel

il y est arrivé. Non seulement c'est toute l'élite

industrielle et financière qui l'a soutenu en créant

le consentement pour son accès au pouvoir

mais il y'a eu aussi un appui considérable de

Wall Street avec tout le monde financier et

industriel en plus de certains politiques US

sans qui le "miracle économique" n'aurait pas

eu lieu.

De plus il y'a eu des mouvements pro nazis

dans la société US avec des meetings etc...

Ford a été décoré par Hitler de la plus grande

distinction allemande. Les ouvrages racistes

et qui prônent la stérilisation par Madison Grant

sur des américainspauvres seront la Bible de

Hitler. Il appliquera ces principes.

Le nazisme est d inspiration US avec leur

conception de "One drop law" où une seule

goutte de non blanc suffit. L'antisémitisme

le plus violent sera d'inspiration US.

Is refouleront tous les bateaux de refugiés juifs

et qui vont encombrer la Palestine alors que

les USA sont immenses.

.
 
D'accord avec toi mais attention que le "One drop law" touchait aussi l'europe lors de sa chasse aux juifs il y a quelques siècles d'ici. Et dans une autre contexte, aujourd'hui, quand les médias évoquent l'origine de certains délinquants, on insiste toujours sur ses origines maghrébines ou autres même lointaines...
Les termes ont changé mais les idées sont les mêmes
 
Mauvaise traduction selon les hébraïsants. La Torah prévoit la peine de mort ce qui serait contradictoire.
Une meilleure traduction serait "tu ne commettras pas de meurtre"

tu es libre de penser que BN commet des meurtres.
Soit !
Alors pour BN
Tu commettras des meurtres et tu continueras de commettre des meurtres
sinon tu es un mauvais juif
 
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