corbier
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Une ONG arabe israélienne a accusé lundi les autorités israéliennes de procéder à la vente de propriétés demeurées vacantes de réfugiés palestiniens de 1948, en violation des lois israéliennes et internationales.
Contraire aux législations internationales et israéliennes
"La vente de ces propriétés constitue l'ultime expropriation des droits de propriété des réfugiés palestiniens", affirme le Centre Adalah ("Justice" en arabe) de défense des droits de la communauté arabe d'Israël.
L'ONG assure que ces ventes "à des personnes privées sont illégales selon la loi israélienne" et "contredisent les lois humanitaires internationales" qui interdisent l'expropriation de la propriété privée des réfugiés d'un conflit.
Vers la Cour suprême
Adalah a saisi dans une lettre le procureur général de l'Etat hébreu ainsi que l'organisme public de gestion de la terre en Israël, l'Israel Lands Administration (ILA). Elle entend par la suite saisir la Cour suprême israélienne.
Selon Adalah, l'ILA a publié 96 adjudications de vente de ces propriétés en 2007, 106 en 2008 et 80 à ce jour pour l'année 2009. Elles concernent des biens situés dans les communes de Nazareth, Haifa, Lod, Acre, Rosh Pina et Beit Shean, en Israël.
760.000 Palestiniens poussés à l'exode
Ces propriétés appartiennent à des Palestiniens qui ont fui les combats lors de la guerre en 1948. A l'issue du conflit, elles ont été placées sous l'administration de l'Etat d'Israël en vertu d'une loi de 1950 "jusqu'à ce qu'une solution politique pour les réfugiés soit trouvée", indique l'ONG.
Adalah a mis en ligne sur son site internet (adalah.org) une carte interactive des expropriations de terres palestiniennes par Israël.
Quelque 760.000 Palestiniens - aujourd'hui environ cinq millions avec leurs descendants - ont été poussés à l'exode lors de la création d'Israël, qui refuse d'entendre parler de leur retour. (belga/th)
22/06/09 15h51
Contraire aux législations internationales et israéliennes
"La vente de ces propriétés constitue l'ultime expropriation des droits de propriété des réfugiés palestiniens", affirme le Centre Adalah ("Justice" en arabe) de défense des droits de la communauté arabe d'Israël.
L'ONG assure que ces ventes "à des personnes privées sont illégales selon la loi israélienne" et "contredisent les lois humanitaires internationales" qui interdisent l'expropriation de la propriété privée des réfugiés d'un conflit.
Vers la Cour suprême
Adalah a saisi dans une lettre le procureur général de l'Etat hébreu ainsi que l'organisme public de gestion de la terre en Israël, l'Israel Lands Administration (ILA). Elle entend par la suite saisir la Cour suprême israélienne.
Selon Adalah, l'ILA a publié 96 adjudications de vente de ces propriétés en 2007, 106 en 2008 et 80 à ce jour pour l'année 2009. Elles concernent des biens situés dans les communes de Nazareth, Haifa, Lod, Acre, Rosh Pina et Beit Shean, en Israël.
760.000 Palestiniens poussés à l'exode
Ces propriétés appartiennent à des Palestiniens qui ont fui les combats lors de la guerre en 1948. A l'issue du conflit, elles ont été placées sous l'administration de l'Etat d'Israël en vertu d'une loi de 1950 "jusqu'à ce qu'une solution politique pour les réfugiés soit trouvée", indique l'ONG.
Adalah a mis en ligne sur son site internet (adalah.org) une carte interactive des expropriations de terres palestiniennes par Israël.
Quelque 760.000 Palestiniens - aujourd'hui environ cinq millions avec leurs descendants - ont été poussés à l'exode lors de la création d'Israël, qui refuse d'entendre parler de leur retour. (belga/th)
22/06/09 15h51