Il y a un excellent article dans le numéro 1076 du Courrier International à propos de ce qui est entain de se passer à la frontière entre ces deux pays, mais dont personne ne parle et pour cause...
(je reprends des parties de l'article, il n'est pas en ligne, c'est un extrait du journal MAARIV à Tel Aviv)
" En d'autres temps, Israël aurait dû essuyer une volée de bois de vert au terme d'une journée (5 juin) qui a vu plus de 20 manifestants syriens et palestiniens désarmés tomber sous les balles de Tsahal. Mais "autres temps, autres moeurs.La situation qui prévaut désormais dans notre région a entraïné un retournement dont on peut considérer, sans aucun cynisme, qu'aucun de nos meilleurs communicants en uniforme aurait osé rêver.
En Israel, depuis les porte-parole jusqu'aux simples téléspectateurs qui se sont rués sur la chaîne de télévision officielle syrienne, tout le monde a relevé que c'est le président Bachar AL ASSAD qui a autorisé et encouragé les manifestations à la frontière israélienne (15 mai et 5 juin) afin de diminuer la pression qui s'exerce sur son régime. Il est difficile de savoir si ce stratagème a fonctionné en Syrie, en revanche, il est certain qu'Al assad est devenu l'atout maître d'Israël. Alors que le président syrien n'hésite pas à massacrer ses propres citoyens, personne n'a songé à critiquer outre-mesure une armée israelienne qui a tout de même tué des dizaines de manifestants qui tentaient de forcer les frontières internationales.[...]
[...]Les instructions données à l'armée israelienne étaient sans équivoque, et [après les heurts du 15 Mai et en guise de mise en garde avant la marche du 5 juin] Israël avait annoncé la couleur: quiconque franchirait la ligne du cessez-le-feu serait un homme mort, quelque soit le danger réellement encouru par les soldats israëliens...[...]
OFER SHELAH
(je reprends des parties de l'article, il n'est pas en ligne, c'est un extrait du journal MAARIV à Tel Aviv)
" En d'autres temps, Israël aurait dû essuyer une volée de bois de vert au terme d'une journée (5 juin) qui a vu plus de 20 manifestants syriens et palestiniens désarmés tomber sous les balles de Tsahal. Mais "autres temps, autres moeurs.La situation qui prévaut désormais dans notre région a entraïné un retournement dont on peut considérer, sans aucun cynisme, qu'aucun de nos meilleurs communicants en uniforme aurait osé rêver.
En Israel, depuis les porte-parole jusqu'aux simples téléspectateurs qui se sont rués sur la chaîne de télévision officielle syrienne, tout le monde a relevé que c'est le président Bachar AL ASSAD qui a autorisé et encouragé les manifestations à la frontière israélienne (15 mai et 5 juin) afin de diminuer la pression qui s'exerce sur son régime. Il est difficile de savoir si ce stratagème a fonctionné en Syrie, en revanche, il est certain qu'Al assad est devenu l'atout maître d'Israël. Alors que le président syrien n'hésite pas à massacrer ses propres citoyens, personne n'a songé à critiquer outre-mesure une armée israelienne qui a tout de même tué des dizaines de manifestants qui tentaient de forcer les frontières internationales.[...]
[...]Les instructions données à l'armée israelienne étaient sans équivoque, et [après les heurts du 15 Mai et en guise de mise en garde avant la marche du 5 juin] Israël avait annoncé la couleur: quiconque franchirait la ligne du cessez-le-feu serait un homme mort, quelque soit le danger réellement encouru par les soldats israëliens...[...]
OFER SHELAH