Italie : l’île de Lampedusa submergée par plus de 6000 migrants en 24 heures

Drianke

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Les autorités de l’île située dans la mer Méditerranée ont décrété l’état d’urgence mercredi soir. La capacité du camp d’enregistrement de migrants n’excède pas les 400 places.

L’Europe est-elle en train de connaître la plus grande vague migratoire de son Histoire récente ? Dans la soirée du mercredi 13 septembre, la porte-parole de la Croix-Rouge italienne, Francesca Basile, a indiqué aux médias transalpins qu’«environ 6000 personnes» étaient arrivées «sur 120 bateaux différents» à Lampedusa en 24 heures. Le Corriere della Sera comptabilise de son côté près de 7000 migrants débarqués en une journée, la RTBF 6800.

Le centre d’accueil de l’île, dont la capacité n'excède pas les 400 places, se trouve complètement débordé. La police italienne a dû charger à plusieurs reprises pour contenir les centaines de migrants qui demandaient à quitter le quai. Preuve de la gravité de la situation, le maire de l’île, Filippo Mannino, a décrété l’état d’urgence dans la soirée de mercredi, selon l’agence de presse italienne Ansa. Le gouvernement de Giorgia Meloni avait déjà pris une telle décision à l’échelle du pays en avril dernier.

Transfert progressif vers d’autres villes italiennes​

Sur X (anciennement Twitter), le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a assuré que Rome «fera tout ce qui est nécessaire pour aider les habitants de Lampedusa et les migrants qui continuent d’arriver sur l’île». L’objectif est désormais de transférer progressivement les arrivants vers d’autres villes italiennes, pour réduire la surpopulation du site. Véritable «hotspot» de la Méditerranée depuis 2017, Lampedusa a rarement connu une telle affluence.

Cette arrivée massive de migrants a déjà fait une victime : une enfant de cinq mois est morte dans la nuit de mardi à mercredi, après être tombée à l’eau, a déploré Filippo Mannino sur Facebook, décrétant un deuil municipal. Sur les six premiers mois de l’année, plus de 2000 personnes dont 289 enfants sont morts en tentant la traversée de la Méditerranée. Au total, environ 118.500 migrants en bateau sont arrivés en Italie depuis le début de l’année, selon les données du ministère italien de l’Intérieur, soit près du double des 64.529 enregistrés au cours de la même période en 2022.
 

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POURQUOI L'AFFLUX MASSIF DE MIGRANTS SUR L'ÎLE DE LAMPEDUSA INQUIÈTE​


En l'espace de 48 heures, près de 7.000 migrants ont débarqué sur l'île italienne de Lampedusa. Une situation critique, alors que le centre d'accueil peut accueillir en temps normal moins de 400 personnes. Gérald Darmanin a, dans la foulée, convoqué une réunion sur la situation à Lampedusa.

La situation migratoire sur l’île de Lampedusa est particulièrement scrutée. L’île italienne fait face à un afflux de migrants tel que sa population a doublé en quelques jours, submergeant les infrastructures d’accueil.

Le centre d'accueil de Lampedusa est conçu pour accueillir moins de 400 personnes, or 7.000 migrants ont débarqué en 48 heures. L'île de Lampedusa a donc déclaré l'état d'urgence local. Situé à 150 km de la côte tunisienne, ce bout de terre italien est le point de chute de nombreux migrants venus d'Afrique du Nord.

“J’ai passé deux jours sur la mer, c’était dur”, indique Naby, un Guinéen, qui a traversé la Méditerranée depuis la Tunisie.
Mais l'arrivée à Lampedusa, c'est l'espoir d'une vie meilleure pour Naby. “Maintenant, que je suis entré en Europe, je vais jouer au foot. C’est à cause de ça que je suis venu ici. Je veux aider ma famille, je veux les guider dans le noir”, confie-t-il.

L'ITALIE DÉNONCE UN ABANDON DE L'EUROPE​

Guider sa famille, Naby en est encore loin. L'Italie transfère les migrants en Sicile pour pallier cette situation d'urgence. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini dénonce l'abandon des autres pays européens. “Je l’ai dit au début, ce qu’il se passe à Lampedusa, c’est la mort de l’Europe, la mort politique, culturelle, sociale… Car aujourd’hui l’Italie est seule”, appuie-t-il.

Face à cet afflux important de migrants sur Lampedusa, il faut pourtant relativiser selon Delphine Rouilleault, la directrice générale de France Terre d’Asile.

“On a accueilli 4 millions de réfugiés ukrainiens sans avoir l’impression que l’Europe était débordée. Il faut juste que ces personnes soient rapatriées très rapidement sur le continent européen pour qu’il y ait une répartition de la prise en charge”, pointe-t-elle.
 

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Le plan d'urgence de l'Europe pour aider l'Italie à gérer l'afflux de migrants​

Ursula von der Leyen a présenté, dimanche 17 septembre, sur la petite île italienne de Lampedusa, un plan d'urgence pour aider Rome à gérer les flux migratoires en provenance de l'Afrique du Nord et appelé les partenaires européens de la péninsule à la solidarité.

Empêcher de nouvelles arrivées massives de migrants, faciliter leur répartition à l'intérieur de l'Europe. Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a présenté un plan d'urgence composé de dix chapitres pour venir en aide à l'Italie où plus de 11.000 migrants sont arrivés cette semaine sur la petite île de Lampedusa.

 

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Afflux de migrants à Lampedusa : ce que contient le plan d’urgence dévoilé par von der Leyen

Alors que l’île fait face à un afflux d’exilés record depuis lundi, la présidente de la Commission européenne a annoncé ce dimanche 17 septembre un plan d’aide à l’Italie, lors de sa visite à Lampedusa.


La Commission européenne entend prendre ses responsabilités dans cette nouvelle crise migratoire. Ce dimanche 17 septembre, sa présidente Ursula von der Leyen a présenté un plan d’urgence pour aider l’Italie à gérer l’arrivée record d’exilés sur l’île méditerranéenne de Lampedusa.

Une annonce réalisée lors de sa visite du centre d’accueil pour migrants de l’île, aux côtés de la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni. Proche des côtes du Maghreb, Lampedusa fait face depuis le début de la semaine à un afflux de réfugiés inédit : entre lundi et mercredi, plus de 8 500 personnes sont arrivées à bord de 199 bateaux, selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Soit plus que l’ensemble de la population de l’île.

Alors que les arrivées se poursuivaient ce dimanche, la présidente de la Commission européenne a donc détaillé un plan d’aide en 10 points, destiné autant à gérer la situation présente qu’à prévenir la prochaine crise.


Répartir les responsabilités au sein de l’UE​

Alors que le nombre de migrants ayant tenté la traversée de la Méditerranée vers l’Italie "a doublé par rapport à l’année dernière", précise Euronews, cet accord vise notamment à ce que l’Union européenne prenne ses responsabilités dans la gestion des arrivées de réfugiés.

Cela devrait d’abord passer par un renforcement des agences de l’UE. Bruxelles compte ainsi renforcer l’assistance à l’Italie de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA) et de l’agence de garde-côtes européens (Frontex). Et ce, notamment pour assurer l’enregistrement des arrivées, la prise des empreintes digitales, les entretiens et l’orientation vers les autorités compétentes..................

 

Drianke

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Avec son plan d’urgence, Bruxelles “se range derrière la ligne dure de l’Italie en matière d’immigration”​

En visite dimanche sur l’île italienne de Lampedusa, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a présenté un plan d’action en 10 points pour faire face à la crise migratoire.

En visite, dimanche 17 septembre, sur l’île italienne de Lampedusa, où quelque 8 500 migrants étaient arrivés par bateaux rien qu’entre lundi et mercredi, Ursula von der Leyen s’est “alignée sur la ligne dure du gouvernement italien en matière d’immigration”, retient Politico Europe.

Aux côtés de la présidente du Conseil Giorgia Meloni, la présidente de la Commission européenne a présenté un plan d’action en dix points et promis une “réponse coordonnée” de Bruxelles pour faire face à la crise.

La cheffe de l’exécutif européen s’est notamment engagée “à améliorer les forces de lutte contre le trafic d’êtres humains, à accroître la surveillance aérienne et à envisager une éventuelle nouvelle mission navale européenne en mer Méditerranée”, liste le site d’information politique, qui rappelle que plusieurs membres du gouvernement italien avaient réclamé cette dernière mesure en réponse à la hausse du nombre d’arrivées sur les côtes italiennes la semaine dernière. Ils ont également proposé des mesures visant à augmenter les rapatriements et à doubler le nombre de centres de détention.

“Une question politique urgente pour Meloni”​

“C’est la deuxième fois que Mme von der Leyen laisse entendre qu’elle est du même avis que Mme Meloni sur l’immigration”, remarque Politico. Au début de l’été, les deux dirigeantes “s’étaient rendues en Tunisie afin d’obtenir la coopération de ce pays pour mettre un terme à l’immigration irrégulière en Méditerranée”.

“Montrer qu’elle peut freiner les arrivées de migrants […] est une question politique particulièrement urgente pour Mme Meloni”
, qui est à la tête d’une coalition de droite et d’extrême droite, remarque de son côté le Daily Telegraph. “Elle a juré de sévir contre les trafiquants, d’arrêter les bateaux, et promis […] un blocus naval pour protéger les côtes italiennes. Rien de tout cela ne s’est produit.”
“C’est l’avenir que l’Europe veut se donner qui se joue ici”
, a déclaré dimanche Giorgia Meloni, “car l’avenir de l’Europe dépend de sa capacité à affronter les grands défis”, parmi lesquels l’immigration.
Le déplacement des deux femmes survient alors que le maire de Lampedusa a averti jeudi que la situation sur l’île avait atteint un “point de non-retour”, rappelle pour sa part CNN.

“Si la tendance actuelle se poursuit au rythme observé depuis le début de l’année, le nombre d’arrivées en Italie pourrait dépasser le record de 160 000 enregistré en 2016”, prévient le Daily Telegraph. Depuis le début de l’année, un total de plus de 127 000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes, près du double par rapport à la même période en 2022.

Adoucissement de certains alliés européens​

Cela fait “des années” que “les dirigeants européens ne s’entendent pas sur la manière de faire face à l’afflux massif de migrants clandestins sur le continent”, retrace le Daily Telegraph. Mais “en réponse à la situation désastreuse […] la semaine dernière sur la petite île, certains alliés européens ont adouci leurs positions sur l’immigration”.
La ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser, a ainsi indiqué vendredi que son pays avait décidé de continuer à accueillir les demandeurs d’asile en provenance d’Italie, deux jours après avoir annoncé suspendre les relocalisations prévues par le “mécanisme volontaire de solidarité européen” en raison d’une “forte pression migratoire” et du refus de Rome d’appliquer des accords européens.....

 

Drianke

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La faute de Darmanin

Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien depuis octobre dernier, le découvre ces jours-ci à ses dépens : les coups de menton sont inefficaces pour dissuader des migrants de braver la mort dans l’espoir d’accéder à une vie meilleure. Ils sont des millions, des dizaines de millions, en Afrique ou ailleurs, à n’avoir littéralement plus rien à perdre, là où ils vivent ou plutôt survivent, souvent sur fond de guerre civile, parfois de famine, partout d’urgence climatique. Les « post-fascistes » au pouvoir à Rome ne veulent pas d’eux ? La belle affaire : les maux qu’ils fuient sont bien pires que les épithètes mal aimables et les coups de matraque.

Ainsi, les effets de tribunes faciles et la xénophobie électoraliste qui ont porté la patronne du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia au pouvoir ne lui sont soudain d’aucun secours. Grande découverte : la réalité est plus complexe que ne le prétendent les démagogues. Si tant de vies humaines n’étaient pas en jeu, le spectacle de cette révélation, de ce quasi « chemin de Damas », serait presque attendrissant.

Naguère encore, Giorgia Meloni vilipendait l’Union européenne et les technocrates bruxellois censément apatrides. La même, aujourd’hui, déroule le tapis rouge pour la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, venue jusque sur l’île de Lampedusa, apporter à l’Italie le soutien du reste de l’UE sous la forme d’un plan d’urgence en 10 points. Soutien non seulement nécessaire, mais dû, envers un pays membre que la géographie expose au premier chef à des vagues de migrants parties pour durer. Soutien qui ne vaut pas pour autant blanc-seing, ni approbation pour la politique du gouvernement Meloni.

À rebours de cette intelligence politique, le caractère univoque du « discours de fermeté » que Gérald Darmanin est venu délivrer lundi à Rome – et en particulier sa fin de recevoir pour l’accueil de migrants arrivés à Lampedusa – n’est pas seulement mesquin, mais à courte vue. Face à une crise humanitaire comme celle des migrants, l’occasion était toute trouvée de démontrer au gouvernement italien que le repli égoïste ne paie pas. Le ministre français sitôt reparti, Giorgia Meloni aura eu beau jeu de se conforter dans l’opinion inverse.
 

tizniti

Soyons sérieux .
@Drianke et @saintjohn ne peuvent pas te répondre car ce sont des robots qui utilisent l'intelligence artificielle pour intervenir sur bladi.
Si c' est le cas la modération devrait les virer. C' est en effet déplaisant ce mitraillage de commentaires
Beaucoup d'intervenants se plaignent de cette intrusion de l'intelligence artificielle sur bladi mais la modération ne réagit pas.
C'est une punition pour nous.
 
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Certains pensent que les ONG (financées par Soros, et le gouvernement Allemand (du reste Meloni demande des explications) sauvent des migrants en mer. Non !
C'est un business très lucratif.


Comme en témoigne le dernier rapport confidentiel du Centre commun d'analyse et de stratégie sur l'immigration clandestine (GASIM), c'est devenu une activité bien organisée qui pèse des milliards de dollars. Et ce business est en plein essor...

On vide des pays pauvres de leurs forces vives pour appauvrir les pays riches. Au final, ils auront ce qu'ils cherchent, un immense peuple d'esclaves, dirigée par une élite corrompue. Exactement ce que prévoit Jacques Attali...


Autre sujet houleux qui s'installe en Grande Bretagne cette fois ci

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Un document du ministère de l'Intérieur britannique révèle que les migrants peuvent s'attendre à au moins un établissement trois étoiles lorsqu'ils séjournent dans un hôtel. Il s’agit de la « norme minimale » pour le cantonnement, précise-t-on. Comme le rapporte The Telegraph h, il s’agit des « conditions obligatoires » en matière d’hébergement pour les réfugiés. Ils affirment que « les emplacements convenus contractuellement devraient avoir au moins trois étoiles ». Le ministère de l'Intérieur, rapporte le Daily Mail , dépense 8 millions de livres sterling par jour pour héberger les réfugiés dans des hôtels, soit un tiers de plus qu'à la même époque l'année dernière. Le débat déjà houleux sur l’hébergement des migrants en Grande-Bretagne prend de l’ampleur.
 
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