Je suis athé et je voudrais des renseignements

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Bonjour,
si les chiites et les sunnites ne s'entendent pas sache que l'islam est le religion juste dans ce monde et qu'il ya un seul dieu,un dernier prohpète qui est venu avec le saint coran que tu peux lire et y trouver la vérité absolue.
Je reste a votre disposition pour toute info complementaire.
 
Bonjour voila je suis athée et je voudrais savoir quel est la difference entre chiites et sunnites et pourquoi ils ne s'entendent pas , merci !

bonsoir,

la différence vient du fait que les sunnites reconnaissent les 4 califes nommé par le messager alors que les chiites ne reconnaissent qu'un seul qui est le cousin du prophète "Ali" et pour eux lislam se transmet de lignée en lignée mais le problème est très vaste il est preferable de faire des recherches

car je ne voudrais pas vous dire de bétises
 
À la mort de Mahomet en 632, le Prophète était le chef de la Communauté (Umma) d'un territoire devenu un important état en seulement quelques années. La question de sa succession fut à l’origine du premier grand schisme de l’Islam. Une partie des membres de la Saqifa voyait en Ali, gendre et cousin du Prophète, l'unique successeur légitime de celui-ci. Mais une majorité de membres préféra choisir un calife n'appartenant pas à la famille de Mahomet : pour eux, le calife doit être un simple membre de la communauté des croyants. Ils obtinrent gain de cause et c'est finalement Abou Bakr qui fut désigné premier imam (guide spirituel et temporel de la communauté).

Pour éviter les problèmes de succession, Abou Bakr considéra qu’il devait désigner son successeur. Le deuxième calife - Omar ibn al-Khattab - désigna, à son tour, un conseil de six personnes pour choisir en son sein le prochain calife selon une procédure très stricte, qu’il avait mise au point. Uthman ben Affan, nommé troisième calife fut assassiné en 656, à la suite d'une révolte populaire. Ali fut, enfin, désigné à la tête de la communauté. Malgré ses titres et ses exploits, son califat se déroula dans le tumulte et son pouvoir fut contesté : une partie du clan des Omeyyades (lié au défunt calife Utman) et d'anciens compagnons de Mahomet, proches de la veuve du Prophète Aïcha, réclament sa déchéance. Muawiya ibn Abî Sufyan, gouverneur de Damas et chef du clan des Omeyyades rompit son pacte avec Ali et se souleva dans le but de devenir calife. Son armée rencontre celle de Ali à Siffîn - sur les rives de l'Euphrate - en 658. Ce dernier était sur le point de l'emporter quand le troupes de Muawiya brandirent des feuillets du Coran au bout de leurs épées et réclamèrent un arbitrage, qu'Ali accepta. Cet arbitrage avait pour objectif de dire si Uthman avait mérité d'être assassiné pour avoir manqué aux règles du livre sacré. L'issue de cette procédure fut défavorable à Ali puisque rien n'était reproché à Uthman. Ali fut alors reconnu corresponsable de l'assassinat de ce dernier et Muawiya se fit proclamer calife en 660. Une partie des hommes d'Ali - les Kharidjite - se révoltèrent, reprochant à Ali d'avoir consenti à la procédure de l'arbitrage. Cette révolte fut fortement réprimée par Ali et la majorité des Khârijites mourut à la bataille de Nahrawan ; un de leurs survivants se vengea en assassinant Ali, en 661, avec une épée enduite de poison, alors qu’il faisait sa prière dans la mosquée. La bataille de Siffin a été décisive car elle a marqué le début d’un regroupement favorable à Ali et à ses descendants sous le nom de Shî`at Ali ("le parti de Ali"), qui ne s’est vraiment structuré qu'au IXe siècle. Il implique, dès ses origines, une fidélité à la famille du Prophète et à ses descendants.

Ce conflit de succession a engendré une scission fondamentale au sein de l'Islam : d'une part, les chiites reconnaissent Ali comme premier successeur de Mahomet. Avec ses deux fils - Hasan et Hussein - qui lui succèdèrent - a commencé pour les chiites la lignée des imams. De l'autre, les sunnites majoritaires ne voient en Ali que le quatrième calife. Les sunnites se sont ainsi peu à peu ralliés au clan des Omeyyades. Les particularités doctrinales et les différences théologiques entre ces deux courants reposent donc sur une querelle du succession. Ces courants religieux se sont donc construits sur un socle politique
 
Le sunnisme vient du mot "Sunna", c'est-à-dire la tradition du Prophète, qui comprend ses paroles, ses actes et ses pratiques. Ils considèrent que le Coran (la parole divine) n'a pas été créé et que l'univers et l'Histoire sont prédéterminés. Être musulman sunnite revient davantage à perpétuer mimétiquement la Tradition du Prophète ; selon ce courant, le cycle de la prophétie s'est clos avec le prophète Mahomet. Le chiisme pratique la méthode du Kalam (raisonnement déductif), qui insiste sur le raisonnement, l'argumentation, le libre arbitre et le caractère créé du Coran, à l'opposé du sunnisme. Les chiites croient en la liberté de la volonté individuelle. L'existence dépend de la présence d'un imam, vivant intercesseur entre le monde spirituel et temporel, entre le Prophète et les croyants. L'imam est doté, dans le cadre de l'exégèse du Coran de la "connaissance" et de "l'infaillibilité". Le Coran a un sens évident et un sens "caché" qu'il faut étudier, et que les imams sont chargés de transmettre aux fidèles les plus méritants. Cette importance accordée à l'imam n'a pas d'équivalent dans le sunnisme et explique l'organisation, la hiérarchisation et l'autorité du clergé chiite (par exemple, en Iran). Le chiisme attend et prépare l'arrivée du Mahdi, sorte de Messie qui "comblera la terre de justice et d'équité autant qu'elle est actuellement remplie d'injustice et de tyrannie". Cette attente, qui implique souvent chez les chiites un rejet de l'ordre actuel (hérité de la querelle de succession autour d'Ali et aggravé par les évènements ultérieurs) et la préparation de l'arrivée du Mahdi, est un facteur de déstabilisation.

À la mort de l’imam Ali, les chiites ont reconnu son fils Hasan comme successeur au califat. Pour les Ismaéliens, Hasan a été désigné comme Imâm temporaire (Imâm-i mustawda`) alors que Hussein était effectivement l’Imâm permanent (Imâm-i mustaqarr). Hasan, contraint d’accepter l'autorité umayyade, vécut paisiblement à Médine; mais il posa au calife deux conditions : vous devez m’obéir pour faire la guerre ou contracter la paix. En fait, Hasan estimait qu’il n’avait pas les moyens de se battre contre l’armée de Mu`âwiya. Il envoya des émissaires en secret pour négocier une reddition honorable avec Mu`âwiya. Les conditions étaient telles que ce sera Hussein qui succèdera à Hasan après sa mort et que leurs rentes ne seraient pas interrompues. Quelques années plus tard, Hasan meurt en 670. Le second fils de Ali, l’Imâm Hussein rompit avec la dynastie ommeyade dès que Mu`âwiya associa au pouvoir son fils Yazîd Ier en 678, jugé impie, débauché et ivrogne. Après que toute l'Ummah à l'exception de Abd Allah ibn Al Zubayr et Al Hussein ait prêté allégeance, à Yazid, les deux dissidents se réfugièrent à la Mecque. Recevant des lettres de la ville irakienne d'Al Kufa, lui promettant 18 000 combattants, Hussein dépêcha son cousin Muslim Ibn Aqil. Prévenu par ses partisans, Yazid destitua le gouverneur mou d'Al Kufa, Nuuman Ibn AlBachir, et le remplaça par son cousin intraitable UbaidAllah Ibn Ziad. Celui-ci avec 20 policiers et 10 nobles assiégés dans le palais du gouvernorat, réussit à casser la volonté des koufis par des promesses d'argent ou de destruction. La nuit-même, Muslim fut abandonné à lui-même et erra dans les ruelles d'Al Koufa. Humilié et effaré, il sera hébergé par une vieille femme, sera dénoncé par le fils de celle-ci et exécuté par UbaidAllah. Entre temps, décidé à rejoindre ces troupes promises et contre l'avis d'Ibn Umar l'appelant à l'obéissance, Ibn Abbas, à plus de préparation militaire, d'Ibn Zubayr, désirant garder un allié de poids à la Mecque, Al Hussein partit avec 72 hommes de sa famille et partisans ainsi que toute sa famille élargie (200 femmes et enfants). Apprenant la mort d'Ibn Aqil en cours de route, Al Hussein cède aux frères de Muslim qui exigent de venger leur frère et continue son expédition. Il confisque également en cours de route, l'argent de l'impôt des musulmans du Yémen apporté par une caravane à Yazid. Le 10 octobre 680, UbaidAllah Ibn Ziad ordonne à Umar Ibn saad d'aller à la rencontre d'Al Hussein avec son armée. La jonction de l'armée Omeyyade forte de 4000 hommes (majoritairement koufis) et des 40 fantassins et 32 cavalier d'Al Hussein se fera à Karbala.

Al Hussein donna le choix à Umar Ibn Saad de le laisser repartir à la Mecque ou aller guerroyer en Jihad contre les ennemis de l'Islam ou la confrontation militaire. Pour sa part, Umar ibn Saad recevra en réponse un ordre formel de Ubayd Allah de, soit le conduire enchaîné à Damas pour faire allégeance ou Yazid, soit de lui faire la guerre. La bataille dura trois jours, pleine de péripéties, contés avec ferveur par les conteurs chiites. Car ce qui est sûr, ce que tous les mâles chiites ont été tués durant la bataille soit 72 personnes, à l'exception de Ali ibn Al Hussein dit Zine Al Abidine, lui-même malade et confiné à l'intérieur d'une tente avec ses tantes. Il existe toute une hagiographie, sur le courage et la valeur guerrière d'Al Hussein. Après une demi-journée d'hésitations, où chaque combattant ommeyade ne voulait pas être celui qui tue le petit fils du prophète, Shamr Ibn Al Jawshan lui coupa la tête. Ibn Saad empêcha Shamr et UbaydAllah de tuer Zine Al Abidine, disant qu'il était malade et ne représentait aucun danger. La tête fut conduite avec les femmes et les enfants au Palais de Yazid, à Damas. Chaque dixième jour du mois lunaire de Mouharram, les chiites commémorent cette défaite par l’Ashûra, et se flagellent ou se coupent en signe de contrition pour avoir abandonné Al Hussein à Kufa.

L’unique survivant mâle de Hussein, l’Imâm Ali Zayn al-Abidin, de ce fait, était aussi reconnu comme le dépositaire du savoir divin. Durant sa vie, il ne prit part à aucune action politique. En consultant les premières œuvres historiques majoritairement sunnites et en s’appuyant sur des sources plus tardives duodécimaines et ismaéliennes, une relecture de l’histoire nous dévoile une vision plus réaliste et plus critique de l’origine du chiisme originel. La formulation embryonnaire de la doctrine de l’Imâmat a émergé durant cette période tumultueuse entre Ali ibn Abî Tâlib et Zayn al-`Âbidîn. Durant cette période l'aspect le plus profond et fondamental des principes de la foi shî`ite a été exposé. L’Imâm Muhammad al-Baqir jouissait d’un rôle prestigieux. De plus, son rôle en tant qu’Imâm de la jeune communauté shî`ite était crucial car la communauté vivait de multiples scissions. Il était un érudit qui maîtrisait des sujets variés sur toutes les connaissances aussi bien religieuses (Coran, sunnah, hadith, etc.) que philosophiques et scientifiques.

Le destin tragique d'Hussein secoue une partie de la conscience musulmane et provoque une détermination à combattre jusqu'au bout pour un idéal de pouvoir juste et respectueux des principes fondamentaux de l'islam. Le martyre devient un symbole de la lutte contre l'injustice, selon le credo chiite. Le cœur du chiisme est dans ce massacre, d'où le culte des martyres. Tous les descendants de Hussein vont avoir un destin tragique, tel que la prison sur ordre du calife (ou calife).

La scission entre chiites duodécimains et chiites ismaéliens, les deux plus grands groupes de shî`ites, eut lieu à la mort du 6e Imam Jafar as-Sadiq en l’an 765.

De nos jours, le chef de la communauté musulmane est, pour les sunnites, le calife : un homme ordinaire (et non proche de Dieu), élu par d'autres hommes dans la communauté des fidèles. Leur système religieux est moins hiérarchisé que celui des chiites. Depuis leur sécession, les chiites (ceux qui "prennent le parti" d'Ali) accordent beaucoup plus d'importance à leurs dirigeants religieux que les sunnites ; ils considèrent que la communauté musulmane ne peut être dirigée que par les descendants de la famille de Mahomet, des imams qui tirent directement leur autorité de Dieu.
 
Bonjour voila je suis athée et je voudrais savoir quel est la difference entre chiites et sunnites et pourquoi ils ne s'entendent pas , merci !

Trahisons Shiites à travers l’Histoire

Ce qui suit est un extrait du livre “Le Mirage en Iran” [Sarāb Fī Irān] écrit par le Dr Ahmad al-Afghānī au début des années 80. Il a été traduit en anglais par le Dr Abū Amīnah Bilāl Philips. Ce livre montre la constance du comportement Shiite à travers l’histoire, qu’elle soit ancienne ou contemporaine.

Durant le règne des troisième et quatrième Califes al-`Azīz Billāh [975 – 966 EC] et al-Hākim Bi Amrillāh [966 – 1020 EC], les Musulmans, sous leur joug, subirent d’inimaginables afflictions. Chacun de ces Califes mit les reines du pouvoir entre les mains d’administrateurs Juifs qui répandirent la tyrannie et la corruption dans le royaume Musulman. Et, lorsque leur gouverneur Shiite de la cité fortifiée de `Asqalān se livra aux Croisés, les soldats et les habitants d la ville, ne pouvant plus supporter la traîtrise Shiite, se révoltèrent et tuèrent le gouverneur, en 995 EC.

Au cinquième siècle de l’Hégire, durant le règne du clan Shiite Buwayhid sur l’Irak, les Juifs furent purent devenir puissants et oppressants. Cela eut pour conséquence la rébellion des habitants de la région contre les Buwayhids en l’an 1031 EC. Les maisons des Shiites comme celle des Juifs furent brûlées.

Les Shiites furent largement responsables du sac de Bagdad mené par les Mongols au septième siècle. Le plus grand savant de l’époque, an-Nassīr at-Tussī[1] chevaucha aux cotés de Hulagu[2] à la tête des hordes Mongoles et supérvisa le massacre de Musulmans innocents. Le chef des ministres [Wazīr], Ibn al-`Alqamī, a aussi joué un rôle majeur dans cette tragédie.

Le dixième siècle de l’Hégire fut témoin de Ghayyāth Khudābundah Muhammad, le Mongol qui s’est converti au Shiisme et de son alliance avec les Croisés. Des Musulmans Sunnites furent terrorisés et massacrés.

Les Juifs avaient aussi un statut prééminent sous la dynastie des Shiites Safavides, au dixième siècle de l’Hégire. Cette dynastie contracta une alliance avec les Portugais contre l’Etat Ottoman. Le Sultan Ottoman répondit en tuant près de 30 000 Shiites en un seul jour, leur donnant ainsi une sévère leçon. Il les déclara hérétiques.

Si ces incidents ont été oubliés, il y a toujours l’inoubliable crime de ce siècle, commis par le Shiite Yahya Khan[3] qui livra la terre Musulmane de l’Est du Pakistan aux Hindous afin qu’ils y fassent ce qu’ils désiraient. Cet acte haineux conduisit à la formation de l’état du Bengladesh.

Et, au Liban, la trahison Shiite envers les Musulmans et leur alliance avec les Chrétiens Maronites – qu’ils considéraient comme leurs véritables amis – ne peut être oubliée[4].

Quelle fut la contribution des Shiites aux Mujāhidīn d’Afghanistan, hormis leur critique du Jihād et le rabaissement de leur opposition aux forces de l’athéisme[5]? Et pourquoi les étudiants Shiites de l’Université du Koweït ont-ils joint leurs forces aux communistes et autres gauchistes conte les étudiants Sunnites, lors des élections de 1981?

Et au final, que dire de l’alliance impie entre la Révolution Iranienne et la Syrie Nusayrite[6], entre l’Iran et la Libye, l’Iran et l’Algérie, l’Iran et le Sud Liban? Etait-ce parce que tous partageaient avec les Shiites le rejet de tout ou partie de la Sunnah? La “Révolution des oppressés” n’aurait-elle pas dû se tenir aux côtés des oppressés en Syrie? Est-ce cela la récompense pour la bienfaisance? Oui, la récompense pour le soutien ouvert apporté par les Mujāhidīn Syriens à la révolution iranienne fut d’abord un abandon, puis une critique de leur Jihād. Et comment comprendre les déclarations publiques de l’Ayatullāh Khalkhāli contre les Mujāhidīn Syriens ou le représentant de Khomeiny déclarant que les Mujāhidīn Syriens avaient mécru, lorsqu’ils était à Londres en 1980? Et au final, pourquoi les membres Shiites de l’Assemblée Nationale Koweïtienne votèrent-ils en faveur de Hafiz al-Assad contre les Mujāhidīn Syriens au moment vote pour l’octroi de 48 millions de dinars aux forces du gouvernement Syrien?



[1] Nassīr ad-Dīn at-Tussī [m. 1274] était un auteur Shiite prolifique connu pour avoir écrit environ 56 travaux dans les domaines de la religion, de la philosophie, des mathématiques, de la physique et de l’astronomie, la plupart en Arabe. Ses travaux en prose, en langue Persane, incluent le célèbre traité sur l’éthique, “Akhlāq-i Nāsirī, dans lequel il identifie l’Imām comme étant le dirigeant idéal décrit par Platon et Aristote. Il composa des vers en l’honneur d’al-Mu`tassim, le Calife Abbāsid, puis instigua une révolte contre son maître et supervisa le massacre des Musulmans par le Mongol Hulagu.

[2] L’invasion Mongole menée par Gengis Kahn au début du dixième siècle EC précipita la chute de la dynastie `Abbāsid? Lorsque Mangu devint le grand Khan des Mongols en 1251 EC, il conquit le Tibet, la Perse et la Syrie. Son frère, Hulagu, prit Bagdad en 1258 EC, massacra ses habitants et mit un terme à la fois à la dynastie `Abbāside et au Califat Islamique à l’Est. Les savants d’Egypte rencontrèrent ensuite et choisirent le général Mamlūk Qutuz comme Sultan d’Egypte. Le Sultan Qutuz, avec l’aide de son commandant Mamlūk, Beybars, défit le conquérant Mongols Hulagu lors de la bataille de `Ayn Jālūt [village situé près de Naplouse, en Palestine].

[3] Le Général A.M Yahya Khan était l’administrateur en chef sous la loi martiale et président du Pakistan durant la crise de 1969-71.

[4] Le principal mouvement Shiite, Amal, dirigé par Nabi Berrie, n’a pas résisté à l’invasion Israélienne de 1982. Les Shiites ont une longue histoire de conservatisme non révolutionnaire et de sectarisme qui les garda de coopérer avec les palestiniens et les autres Sunnites. Quelques moins auparavant, les Shiites lancèrent une offensive à Beyrouth contre les le mouvement Sunnite “al-Murābitūn”, qui participa à la résistance contre Israël. La rapide victoire contre les Murābitūn encouragea grandement les Shiites. Mais ils ne parvinrent même pas à prendre le petit camp de réfugiés de Sabra. Les Shiites montrèrent dans leurs tactiques de guerre à quel point ils étaient loin de l’islām. Ils commencèrent par détruire les maisons une par une afin de tuer les combattants palestiniens. Parmi les 180 tués et les quelques 1000 blessés au cours des cinq premiers jours figuraient des dizaines de femmes et d’enfants palestiniens. Comme les palestiniens continuaient à résister, la sixième brigade de l’armée Libanaise, constituée de Shiites, s’est jointe à l’offensive. Les moquées du camp furent détruites par les bombardements Shiites. Le 24 mai, lorsque Hafez al-Assad proposa un cessez le feu enjoignant aux palestiniens de remettre leurs armes à la sixième brigade Shiite, les palestiniens rejetèrent sa proposition. Après cela et avec les encouragements de la Syrie, des attaques coordonnées furent lancées par les Shiites contre trois camps palestiniens. La Croix Rouge fut empêchée d’entrer dans les camps pour empêcher les massacres. Le 3 juin, le petit camp de Sabra tomba, mais la résistance de Shatilla se poursuivit alors que les assauts Shiites contre le grand camp de Burj al-Barajinah étaient repoussés.[New Trend, vol.8, N°6, Shawwal 1405/Juin 1985, P.1]

[5] Le “Hizb-e-Islami [qui fut le plus ardent partisan de l'Iran parmi les Mujāhidīn Afghans] annonça qu’à cause des difficultés causées par la République Islamique aux Mujāhidīn Afghans, tous les bureaux du parti en Iran seraient fermés et que son personnel serait retiré du pays Gulbudin Hikmatyar, le leader du Parti Islamique dit : “La République Islamique a insulté les leaders du parti en Afghanistan et a causé des frictions entre Sunnites et Shiites.”

[6] Muhammad Ibn Nusayr, une des partisans de l’Imām al-Hassan al-`Askarī clama qui’il était la porte [Bāb] de l’Imām caché mais fut rejeté par les Alides et la majorité des Shiites Imāmites. Il réunit alors ses partisans et créa une secte au nord de la Syrie. Il prétendit que `Alī était l’incarnation d’Allāh [ash-Shahrastānī, al-Milal wa an-Nihal]. Ils empruntèrent aux Christianisme les festivités de Noël et aux païens, d’autres pratiques. Cette secte fut qualifiée de païenne par les théologiens Duodécimains du passé. Mais Khomeiny, pour des raisons politiques, les intégra au corps principal du Shiisme.
 
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