Le dispositif Ansej bientôt copié par la France ? Selon nos informations, Jeannette Bougrab, secrétaire dÉtat française à la Jeunesse, vient de transmettre une note à son gouvernement sur lintérêt dinstaurer en France un système similaire qui permettrait de financer des projets de micro‑entreprises lancées par des jeunes avec laide de lÉtat.
Lors de sa visite à Alger, Mme Bougrab a été particulièrement séduite par le dispositif algérien qui lui a été présenté. Elle souhaite le copier en France où les jeunes, notamment dans les quartiers touchés par le chômage, trouvent de nombreuses difficultés dans laccès à des prêts bancaires pour lancer leurs projets. A Alger, Mme Bougrab a également découvert que le budget consacré par le gouvernement aux jeunes est 3 à 4 fois supérieur à celui de la France. Une nouvelle rencontre est d'ailleurs prévue entre hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des sports, et la secrétaire d'État en janvier prochain à Alger pour aborder cette question plus en détail.
Jeannette Bougrab souhaite proposer un dispositif similaire à lAnsej algérien, avec quelques améliorations. En Algérie, le dispositif est en effet excessivement centralisé. Par exemple, les maires ne sont pas associés aux choix des projets financés dans le cadre de ce dispositif. Résultat, dans de nombreuses communes, lAnsej a accordé plusieurs crédits à des projets similaires alors que les besoins en matière dinvestissement sont variés. Du coup, les taux déchecs sont élevés.
Plus globalement, les dispositifs Ansej sont mis en place sans stratégie réelle. En janvier dernier, le gouvernement avait décidé de relancer le projet pour répondre à une urgence : calmer la contestation sociale. Du coup, la majorité des projets concernent les transports (achats de minibus et de fourgons) ou des métiers comme la menuiserie ou la boulangerie. Avec une meilleure régulation et un suivi des projets, le dispositif aurait un impact plus positif à la fois sur les jeunes chômeurs et pour léconomie nationale.
Tsa
Lors de sa visite à Alger, Mme Bougrab a été particulièrement séduite par le dispositif algérien qui lui a été présenté. Elle souhaite le copier en France où les jeunes, notamment dans les quartiers touchés par le chômage, trouvent de nombreuses difficultés dans laccès à des prêts bancaires pour lancer leurs projets. A Alger, Mme Bougrab a également découvert que le budget consacré par le gouvernement aux jeunes est 3 à 4 fois supérieur à celui de la France. Une nouvelle rencontre est d'ailleurs prévue entre hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des sports, et la secrétaire d'État en janvier prochain à Alger pour aborder cette question plus en détail.
Jeannette Bougrab souhaite proposer un dispositif similaire à lAnsej algérien, avec quelques améliorations. En Algérie, le dispositif est en effet excessivement centralisé. Par exemple, les maires ne sont pas associés aux choix des projets financés dans le cadre de ce dispositif. Résultat, dans de nombreuses communes, lAnsej a accordé plusieurs crédits à des projets similaires alors que les besoins en matière dinvestissement sont variés. Du coup, les taux déchecs sont élevés.
Plus globalement, les dispositifs Ansej sont mis en place sans stratégie réelle. En janvier dernier, le gouvernement avait décidé de relancer le projet pour répondre à une urgence : calmer la contestation sociale. Du coup, la majorité des projets concernent les transports (achats de minibus et de fourgons) ou des métiers comme la menuiserie ou la boulangerie. Avec une meilleure régulation et un suivi des projets, le dispositif aurait un impact plus positif à la fois sur les jeunes chômeurs et pour léconomie nationale.
Tsa