Jemappes : une femme séquestrée

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Jemappes : une femme séquestrée et torturée 3 mois Hainaut mercredi 18 avril 2012, 08:23


Une femme de 39 ans a été séquestrée et torturée pendant trois mois par les membres d’une même famille à Jemappes, près de Mons.


Il semble que cette femme entretenait une relation amoureuse avec un des membres de la famille. Quand la relation a pris fin, elle a été séquestrée et torturée, rapporte la radio Vivacité Hainaut. Son calvaire a pris fin mi-mars.

On lui aurait tatoué des motifs obscènes sur le visage, brûlé les cheveux, arraché des dents et cassé le nez, détaille Vivacité. Parmi les tortionnaires figure un adolescent de 13 ans.

Son calvaire a pris fin le 12 mars grâce à un agent de quartier qui suspectait une situation anormale.

Quatre personnes ont été inculpées d’abstention coupable, tortures et traitements dégradants et inhumains. Trois ont été placées sous mandat d’arrêt. C’est la juge d’instruction Frédérique Lefebvre qui instruit le dossier.

Hospitalisée depuis dans un établissement montois, la victime devrait être transférée à Bruxelles pour subir plusieurs opérations destinées à lui rendre un visage humain.

(Belga
 
Il y a un enfant mineur de 13 ans qui participait aux tortures il a été placé dans un centre fermé!

Quelle horreur! toutes mes pensées à la victime!
 
Bonsoir j'ai regardé le JT sur RTL tvi
je pense que ce sont des belges les journalistes ont voulu filmer le quartier pour leur reportage,ils ont été "priés" d'aller voir ailleurs...
par des personnes particulièrement agressives
c'est l'agent de quartier qui a remarqué que cette dame avait "disparu" et il a cherché à savoir ce qui lui était arrivé
Bande de malades!

pour revoir le JT de 19 heures voilà le lien

http://www.rtl.be/videos/video/391936.aspx
 
Torture à Jemappes, les tortionnaires risquent jusqu'à 20 ans de prison.

Comment une famille, sans antécédent judiciaire, peut-elle en arriver à commettre des actes aussi barbares ? C’est la question que tout le monde se pose ce jeudi matin à Jemappes. Pour rappel, une femme de 39 ans a été séquestrée et torturée pendant trois mois. Au départ de ce terrible drame, il y a semble-t-il une affaire de jalousie, de rancœur entre deux femmes qui se disputaient le même homme.


La principale inculpée est une jeune femme de 20 ans. Elle vient d’accoucher en prison il y a quelques jours. Son père et un ami de la famille, fils de policier, ont également été écroués.

On se trouve ici dans un milieu particulièrement défavorisé de Jemappes, souligne Maître Cornil (avocate du père de famille). "C’est un milieu particulièrement défavorisé. On ne peut pas dire qu’il ressorte du dossier des explications qui permettent de comprendre pareil drame. On comprend mal ce qui a permis d’en arriver à pareilles scènes de coups et de torture."

La victime, toujours hospitalisée, gardera des marques indélébiles des sévices qu’elle a subis. Son avocat, Maître Discepoli, est choqué. "Elle a été tatouée sur les bras, le front, les joues, le dos… un peu partout sur le corps, avec des motifs tout à fait obscènes. C’est affreux, très difficile à voir. Elle essaie de cacher cela comme elle peut. On lui a rasé en plus les cheveux. Elle est dans un état physique pitoyable."

A l’heure actuelle, sur les huit ou neuf membres de la famille en question, trois personnes ont été arrêtées et sont écrouées. Un mineur de 13 ans a également été placé en centre fermé. Les responsables de ces tortures risquent de 15 à 20 ans de prison.

Un membre de la famille témoigne

La victime avait eu une relation sentimentale avec l'un des membres de cette famille mais quand les choses ont mal tourné, elle s'est retrouvée prisonnière, constamment surveillée, battue et torturée. Selon la justice, son calvaire s'est arrêté grâce à la perspicacité d'un agent de quartier qui suspectait une situation anormale.

Le neveu de l'un des inculpés aurait également joué un rôle pour mettre fin à ce drame. Jason habite en effet un petit appartement dans un quartier résidentiel de Jemappes, à quelques mètres de la maison où a été séquestrée la jeune femme. La villa appartient à son oncle, l’un des inculpés. C’est avec l’aide de son frère que Jason affirme avoir dénoncé les faits.

"Mon frère m’a dit qu’il avait vu quelque chose chez notre oncle. Jocelyne n’a plus de cheveux, son visage est tout mauve. Je l’ai accompagné à la police pour leur signaler qu’il y avait une femme battue."

On ne va pas revenir une nouvelle fois sur l’état de la victime et les sévices qu’elle a subis. On signalera juste qu’elle a été hospitalisée, méconnaissable. "Quand je suis rentré, j’ai vu qu’elle était bandée, comme une momie. Elle m’a montrée les tatouages. Je lui ai demandé pourquoi elle ne s’était pas enfuie. Elle m’a répondu que la porte était constamment fermée et qu’un meuble avait été mis devant la fenêtre."
 
La violence intra-familiale, l’une des priorités pour les forces de l'ordre

Ce type de drame (même si il est extrême) démontre que les faits de violence peuvent se produire au sein d’une même famille et non pas uniquement au coin d’une ruelle sombre et malfamée. Il met donc en lumière ce qui constitue pour les forces de l’ordre l’une de ses priorités : la violence intra-familiale et la difficulté d’y faire face.

Comment la police peut-elle en effet savoir ce qu’il se passe derrière les murs ? Dans la zone de police Mons-Quévy, par exemple, il existe depuis quelques années une procédure spécifique qui vise à détecter ce type de violence. Chaque appel au 101 est analysé par les trois psychologues du service d'assistance aux victimes de la police de Mons.

Résultat : 2 300 dossiers de violence intra-familiale sont identifiés chaque année par le service. Un chiffre considérable, confirme l’une des trois psychologues. "C’est beaucoup, effectivement. Mais il faut savoir que dans ces 2300 dossiers, la violence conjugale est récurrente. Autrement dit, on rencontre les gens plus d’une fois dans nos analyses."

Si pareille procédure n’existait pas à Quévy, insiste encore la psychologue, "on passerait à côté de beaucoup de choses car toutes les situations de violence conjugale ne découlent pas sur un procès-verbal. Ce qui veut dire qu’un fait de violence où aucun coup n’a été échangé, cela passe quand même dans notre analyse. Ces victimes ne seraient pas recontactées si l’on travaillait uniquement sur base des procès-verbaux."

Ghislaine Bonaventure, Nicolas Burnan, Jeremy Giltaire
 
Bizarre, aucuns mots quant à leurs convictions religieuses ou philosophiques.

Etaient-ils des catholiques intégristes, ou des athés salafistes, ou encore des laïcards extremistes ?

C'est déterminant pour comprendre l'affaire...
 
Bizarre, aucuns mots quant à leurs convictions religieuses ou philosophiques.

Etaient-ils des catholiques intégristes, ou des athés salafistes, ou encore des laïcards extremistes ?

C'est déterminant pour comprendre l'affaire...

Ce fut ma question ...mais ni Meuse, ni Centreat, ni coucou...ni d'autre anti religieux ( voire islamophobe pour certains ) ne sont sur le topic ....donc....ce ne doit pas être des musulmans :)
 
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