Linformation est publiée mardi 1er décembre par le Haaretz. Selon le journaliste Barak Ravid, la présidence suédoise de lUnion européenne va proposer aux Etats membres, le 7 décembre, un document concernant le conflit israélo-palestinien.
Ce document indique que lobjectif des négociations que les Européens appellent de leurs voeux est daboutir à la création dun Etat de Palestine indépendant, démocratique, continu et viable, qui comprend la Cisjordanie et à Gaza et avec Jérusalem-Est pour capitale.
On se souvient que les diplomates européens en poste à Jérusalem ont rédigé à deux reprises des rapports (en 2005 puis en 2008 ) détaillant les effets concrets de la politique israélienne qui vise à empêcher, précisément, que la partie orientale conquise en 1967 revienne aux Palestiniens dans le cadre dun accord de paix global.
Ces deux rapports, qui ne présentaient en soi rien de révolutionnaire, nont jamais été officiellement endossés. Ils ont été publiés en mai 2009 (éditions Salvator), augmentés dune présentation de René Backmann, rédacteur en chef au Nouvel Observateur.
Parmi les autres recommandations suédoises figure la réouverture des institutions de lOLP à Jérusalem-Est, fermées en août 2001, dont la Maison de lOrient. Dans son discours à Bar Ilan, en juin, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a écarté la moindre concession sur Jérusalem. La partie orientale de la ville nest dailleurs pas concernée par le gel de la colonisation décrété le 25 novembre.
Dès la publication de larticle du Haaretz, le ministère israélien des Affaires étrangères a tiré un coup de semonce : une telle initiative aurait une incidence sur la capacité de lUE à agir comme médiateur et à peser sur les négociations.
La réalité de cette capacité reste à définir.
Ce document indique que lobjectif des négociations que les Européens appellent de leurs voeux est daboutir à la création dun Etat de Palestine indépendant, démocratique, continu et viable, qui comprend la Cisjordanie et à Gaza et avec Jérusalem-Est pour capitale.
On se souvient que les diplomates européens en poste à Jérusalem ont rédigé à deux reprises des rapports (en 2005 puis en 2008 ) détaillant les effets concrets de la politique israélienne qui vise à empêcher, précisément, que la partie orientale conquise en 1967 revienne aux Palestiniens dans le cadre dun accord de paix global.
Ces deux rapports, qui ne présentaient en soi rien de révolutionnaire, nont jamais été officiellement endossés. Ils ont été publiés en mai 2009 (éditions Salvator), augmentés dune présentation de René Backmann, rédacteur en chef au Nouvel Observateur.
Parmi les autres recommandations suédoises figure la réouverture des institutions de lOLP à Jérusalem-Est, fermées en août 2001, dont la Maison de lOrient. Dans son discours à Bar Ilan, en juin, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a écarté la moindre concession sur Jérusalem. La partie orientale de la ville nest dailleurs pas concernée par le gel de la colonisation décrété le 25 novembre.
Dès la publication de larticle du Haaretz, le ministère israélien des Affaires étrangères a tiré un coup de semonce : une telle initiative aurait une incidence sur la capacité de lUE à agir comme médiateur et à peser sur les négociations.
La réalité de cette capacité reste à définir.