Dans le livre de Jean-Claude Barreau et de Guillaume Bigot, «Toute l'histoire du monde», on trouve une idée étrange: Jésus aurait enseigné l'égalité homme-femme. Il aurait été «le plus féministe des hommes de religion»...
C'est un mensonge: il n'y a rien dans les évangiles qui dise clairement que la femme est l'égale de l'homme. Le problème ne semble même pas s'être posé en ces termes à Jésus. On trouve certes une certaine valorisation de la femme dans ces évangiles (parfois les femmes sont plus lucides ou plus croyantes que les hommes), mais on ne trouve pas de doctrine sur les rapports entre les sexes. À la rigueur on peut dire que les évangélistes ont voulu montrer que les femmes ne sont pas des objets et des moins que rien («les prostituées vous précéderont au Royaume des Cieux»), mais les auraient-ils placées au même niveau que l'homme?
Ce qui est clair, c'est que Jésus se référait à Dieu comme à son «Père». Tous ses apôtres et la grande majorité de ses interlocuteurs étaient des hommes. Ses paraboles mettent surtout en scène des hommes, par exemple celle du bon Samaritain. Les évangélistes parlent du Saint-Esprit au masculin. Les rapports de Jésus à sa mère sont assez distants, sauf dans l'évangile selon Jean.
De plus, si on se fie au reste de la mythologie chrétienne, Jésus est apparu à Paul et lui a donné autorité pour enseigner. Or Paul ou les écrivains qui volaient son nom, eux, étaient clairement des misogynes.
C'est un mensonge: il n'y a rien dans les évangiles qui dise clairement que la femme est l'égale de l'homme. Le problème ne semble même pas s'être posé en ces termes à Jésus. On trouve certes une certaine valorisation de la femme dans ces évangiles (parfois les femmes sont plus lucides ou plus croyantes que les hommes), mais on ne trouve pas de doctrine sur les rapports entre les sexes. À la rigueur on peut dire que les évangélistes ont voulu montrer que les femmes ne sont pas des objets et des moins que rien («les prostituées vous précéderont au Royaume des Cieux»), mais les auraient-ils placées au même niveau que l'homme?
Ce qui est clair, c'est que Jésus se référait à Dieu comme à son «Père». Tous ses apôtres et la grande majorité de ses interlocuteurs étaient des hommes. Ses paraboles mettent surtout en scène des hommes, par exemple celle du bon Samaritain. Les évangélistes parlent du Saint-Esprit au masculin. Les rapports de Jésus à sa mère sont assez distants, sauf dans l'évangile selon Jean.
De plus, si on se fie au reste de la mythologie chrétienne, Jésus est apparu à Paul et lui a donné autorité pour enseigner. Or Paul ou les écrivains qui volaient son nom, eux, étaient clairement des misogynes.