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JETTE - Pour assurer à chaque défunt de partir dignement, la Commune de Jette met en place un système de bénévolat. Les volontaires y accompagnent désormais les démunis dans leur dernier voyage.
Dans plusieurs civilisations, antiques comme actuelles, les pleureuses accompagnent les défunts dans leur dernier voyage.
Et dans nos contrées, les familles, les voisins voire tout le village se sont longtemps réunis dans le deuil lors des disparitions. Par amour, mais aussi par devoir.
Mais que faire dans nos centres urbains actuels lorsque, comme à Jette, on comptabilise 10 à 20 défunts sans liens connus, ce quon appelle parfois «les morts de la rue» dans le jargon des services détat civil?
Quand les morts nont aucun proche, aucun parent, aucune connaissance et partent sans rien et sans famille pour leur rendre un dernier hommage?
Voire quand ils sont brouillés avec la famille?
Pour déposer des fleurs
«Nous nous sommes posé la question depuis longtemps déjà, avec les membres du service détat civil, mais aussi avec des associations», explique Claire Vandevivere, échevine (cdH) à Jette et officier de létat civil.
«Cest pourquoi nous avons mis en place ce système de bénévolat: toute personne qui le désire peut proposer sa candidature à la commune pour participer aux enterrements des indigents et rendre leur départ un peu plus digne.
À ma connaissance, Jette est la seule commune qui propose ce service. À Bruxelles-Ville, on enterre une centaine de morts de la rue par an. Mais là, ce sont les associations qui accompagnent le défunt».
À Jette, les volontaires suivent le cortège mortuaire jusquau cimetière où ils déposent les quelques fleurs achetées par la Commune.
«Ils peuvent lire une petite lettre voire, sils le peuvent, jouer un petit morceau de musique», détaille Audrey Vasteels, adjointe à lofficier détat civil à Jette et qui se réjouit de compter 6 bénévoles à sa liste de contacts. «Dont un Anderlechtois et un Ucclois».
suite
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120823_00195568
Dans plusieurs civilisations, antiques comme actuelles, les pleureuses accompagnent les défunts dans leur dernier voyage.
Et dans nos contrées, les familles, les voisins voire tout le village se sont longtemps réunis dans le deuil lors des disparitions. Par amour, mais aussi par devoir.
Mais que faire dans nos centres urbains actuels lorsque, comme à Jette, on comptabilise 10 à 20 défunts sans liens connus, ce quon appelle parfois «les morts de la rue» dans le jargon des services détat civil?
Quand les morts nont aucun proche, aucun parent, aucune connaissance et partent sans rien et sans famille pour leur rendre un dernier hommage?
Voire quand ils sont brouillés avec la famille?
Pour déposer des fleurs
«Nous nous sommes posé la question depuis longtemps déjà, avec les membres du service détat civil, mais aussi avec des associations», explique Claire Vandevivere, échevine (cdH) à Jette et officier de létat civil.
«Cest pourquoi nous avons mis en place ce système de bénévolat: toute personne qui le désire peut proposer sa candidature à la commune pour participer aux enterrements des indigents et rendre leur départ un peu plus digne.
À ma connaissance, Jette est la seule commune qui propose ce service. À Bruxelles-Ville, on enterre une centaine de morts de la rue par an. Mais là, ce sont les associations qui accompagnent le défunt».
À Jette, les volontaires suivent le cortège mortuaire jusquau cimetière où ils déposent les quelques fleurs achetées par la Commune.
«Ils peuvent lire une petite lettre voire, sils le peuvent, jouer un petit morceau de musique», détaille Audrey Vasteels, adjointe à lofficier détat civil à Jette et qui se réjouit de compter 6 bénévoles à sa liste de contacts. «Dont un Anderlechtois et un Ucclois».
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