Combien d'argent de la planche à billets $ reçoit le gouvernement jordanien ?
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Pour avoir révélé des liens commerciaux présumés entre des entreprises jordaniennes et israéliennes dans le contexte de la guerre à Gaza, la journaliste d’investigation Hiba Abu Taha a écopé d'un an de prison. Cette peine de prison sans sursis a été prononcée le 11 juin, par un tribunal à Amman, après que la journaliste jordanienne d'origine palestinienne a passé un mois en détention.
Son arrestation dans la soirée du 13 mai avait fait suite à une plainte déposée par la Commission jordanienne des médias, accusant Hiba Abu Taha d'avoir “incité à la sédition et à la discorde entre les membres de la communauté”, d’avoir “menacé la paix de la communauté et d'avoir incité à la violence”. Et ce, quelques jours après la publication, le 28 avril, de l’enquête de Hiba Abu Taha par le média en ligne Annasher.
Le procureur général d'Amman a placé la journaliste en détention pour “diffusion de fausses nouvelles” et “incitation à la sédition” en vertu de la loi sur la cybercriminalité, déjà qualifiée de “liberticide” par RSF. L’avocat de Hiba Abu Taha a déposé une demande de mise en liberté sous caution à dix reprises et a été rejeté à chaque fois.
"Une peine de prison pour une journaliste est un scandale pour la Jordanie, l'un des rares pays de la région à ne pas avoir de reporters derrière les barreaux. Cette condamnation marque un recul immense pour les libertés de la presse dans le royaume et menace non seulement la sécurité de Hiba Abu Taha, mais aussi celle de tous les reporters. RSF avait alerté sur les dangers de la nouvelle loi sur la cybercriminalité. Elle doit être révoquée immédiatement, tout comme la condamnation de Hiba Abu Taha.”
Jonathan Dagher
Responsable du bureau Moyen-Orient de RSF
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Pour avoir révélé des liens commerciaux présumés entre des entreprises jordaniennes et israéliennes dans le contexte de la guerre à Gaza, la journaliste d’investigation Hiba Abu Taha a écopé d'un an de prison. Cette peine de prison sans sursis a été prononcée le 11 juin, par un tribunal à Amman, après que la journaliste jordanienne d'origine palestinienne a passé un mois en détention.
Son arrestation dans la soirée du 13 mai avait fait suite à une plainte déposée par la Commission jordanienne des médias, accusant Hiba Abu Taha d'avoir “incité à la sédition et à la discorde entre les membres de la communauté”, d’avoir “menacé la paix de la communauté et d'avoir incité à la violence”. Et ce, quelques jours après la publication, le 28 avril, de l’enquête de Hiba Abu Taha par le média en ligne Annasher.
Le procureur général d'Amman a placé la journaliste en détention pour “diffusion de fausses nouvelles” et “incitation à la sédition” en vertu de la loi sur la cybercriminalité, déjà qualifiée de “liberticide” par RSF. L’avocat de Hiba Abu Taha a déposé une demande de mise en liberté sous caution à dix reprises et a été rejeté à chaque fois.
"Une peine de prison pour une journaliste est un scandale pour la Jordanie, l'un des rares pays de la région à ne pas avoir de reporters derrière les barreaux. Cette condamnation marque un recul immense pour les libertés de la presse dans le royaume et menace non seulement la sécurité de Hiba Abu Taha, mais aussi celle de tous les reporters. RSF avait alerté sur les dangers de la nouvelle loi sur la cybercriminalité. Elle doit être révoquée immédiatement, tout comme la condamnation de Hiba Abu Taha.”
Jonathan Dagher
Responsable du bureau Moyen-Orient de RSF