Des Jordaniens ont manifesté, vendredi 27 mai, à Tafileh, dans le sud du pays, pour demander la chute du gouvernement et dénoncer la corruption, ont affirmé des participants. A lappel des « J eunes de Tafileh », les manifestants ont scandé « le peuple veut la chute du gouvernement », ou bien encore « nous ne nous tairons pas et nous continuerons à dénoncer la corruption ». Ils étaient environ un millier, selon des participants.
Le roi Abdallah II a violemment critiqué mercredi « ceux qui prennent pour excuse la dénonciation de la corruption pour porter atteinte à la réputation des gens ». Il a également sommé le gouvernement de « protéger les victimes innocentes de la diffamation et de la haine, y compris même des membres dea famille, malgré leur représentativité symbolique, nationale et noble ».
LA FIN DE LA CORRUPTION
Le premier ministre, Maarouf Bakhit, a pour sa part affirmé jeudi que « le gouvernement prendra[it] les mesures légales nécessaires contre tous ceux qui accusent des officiels de corruption, sans avoir de preuves ».
La Jordanie fait face depuis janvier à un mouvement de protestation pour réclamer des réformes politiques et économiques, ainsi que la fin de la corruption. Le 26 avril, le roi Abdallah II a créé une commission chargée de proposer une réforme constitutionnelle qui réponde à ces appels. La famille de la reine Rania de Jordanie est depuis février la cible daccusations de corruption, notamment celle de sêtre approprié des terrains. Ces accusations ont été démenties par le Palais royal.
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=4885
Le roi Abdallah II a violemment critiqué mercredi « ceux qui prennent pour excuse la dénonciation de la corruption pour porter atteinte à la réputation des gens ». Il a également sommé le gouvernement de « protéger les victimes innocentes de la diffamation et de la haine, y compris même des membres de
LA FIN DE LA CORRUPTION
Le premier ministre, Maarouf Bakhit, a pour sa part affirmé jeudi que « le gouvernement prendra[it] les mesures légales nécessaires contre tous ceux qui accusent des officiels de corruption, sans avoir de preuves ».
La Jordanie fait face depuis janvier à un mouvement de protestation pour réclamer des réformes politiques et économiques, ainsi que la fin de la corruption. Le 26 avril, le roi Abdallah II a créé une commission chargée de proposer une réforme constitutionnelle qui réponde à ces appels. La famille de la reine Rania de Jordanie est depuis février la cible daccusations de corruption, notamment celle de sêtre approprié des terrains. Ces accusations ont été démenties par le Palais royal.
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