Journaliste en Iran

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Bjorn
  • Date de début Date de début

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Le pouvoir judiciaire veut traduire en justice plus de 2 000 manifestants pour leur participation aux manifestations.
Deux journalistes qui ont été les premières à couvrir le cas de Mahsa Amini ont également été inculpés. Elles risquent la peine de mort.

Selon des militants des droits de l’homme, le régime a arrêté environ 14 000 personnes, dont de nombreux militants, journalistes et célébrités qui ont soutenu les manifestations. Il est particulièrement alarmant que les services secrets aient annoncé vendredi que les journalistes Elahe Mohammadi et Nilufar Hamadi seraient accusés d’espionnage pour le compte des services secrets américains de la CIA. En septembre, les journalistes ont été parmi les premières à rendre compte du cas de Mahsa Amini, dont la mort a déclenché la vague de protestations.

Hamadi avait rendu visite à Amini à l’hôpital, où elle était dans le coma après son arrestation par la police des mœurs. Mohammadi fit un reportage sur les funérailles de la jeune femme dans sa ville natale de Saqez.
Les services secrets ont affirmé que Hamadi avait reçu une formation spéciale à l’étranger. L’espionnage est passible de la peine de mort en Iran.
Avec l’acte d’accusation, le régime veut probablement étayer son récit selon lequel les manifestations sont dues à une conspiration étrangère.
 
NH_EM.jpg


Plus de 300 journalistes iraniens ont publié dimanche une déclaration commune appelant à la libération des deux journalistes qui ont rédigé les premiers reportages sur la mort de Mahsa Amini. Niloufar Hamedi du quotidien Shargh avait rapporté l’affaire alors qu’Amini était encore à l’hôpital. Elahe Mohammadi du quotidien Hammihan s’est rendue dans le lieu de naissance d’Amini, Saqqez, et a rendu compte de sa cérémonie funéraire. Les deux journalistes ont ensuite été arrêtées.

Hamedi et Mohammadi ont agi « dans le cadre de leur responsabilité journalistique », ont souligné les signataires de la déclaration. Les deux détenus se verraient refuser l’assistance juridique, tandis qu’ils feraient l’objet de poursuites judiciaires sans preuves étayées.
 
Retour
Haut