Journée de la fille: une situation toujours "critique" au maroc

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Célébrée ce samedi, la Journée internationale de la fille braque les projecteurs sur les discriminations à l'égard de cette population vulnérable. Au Maroc, le travail des petites bonnes demeure posé

Décrété par l'assemblée des Nations Unies le 19 décembre 2011, la Journée internationale de la fille est célébrée ce samedi 11 octobre, l’occasion pour le Maroc de se pencher sur la situation des jeunes filles, notamment des travailleuses domestiques mineures.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale de la fille, le Collectif « Pour l’éradication du travail des petites bonnes » rappelle que la situation des travailleuses domestiques mineures demeure critique.

« Malgré le caractère partiel des statistiques officielles, plus de 20 ans après la ratification de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, notre pays compte encore des dizaines de milliers de fillettes soumises aux pires formes d’exploitation derrière les portes closes de maisons à des centaines de kilomètres de leurs familles » indique le Collectif.

"Légaliser l’exploitation des mineures"

L’organisation dénonce l’inertie des politiques qui tardent à réviser la loi 19-12 relative aux employés de maison, un texte qui interdit le travaille des enfants de moins de 15 ans. La loi est actuellement entre les mais de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la chambre des conseillers

« Force est de constater qu’au vu du projet de la Loi 19.12 sur « les travailleurs de maison », les responsables politiques persistent dans leur volonté de légaliser l’exploitation des mineures dans le travail domestique. Aucune disposition, ni moyens n’y sont prévus pour sortir les fillettes des maisons de leurs exploiteurs et pour les prendre en charge, les réhabiliter sur les plans physique et psychologique et pour les réinsérer dans leurs familles et à l’école » précise le collectif.

Le collectif regrette qu'« aucune disposition, ni moyens n’y sont prévus pour sortir les fillettes des maisons de leurs exploiteur(e)s et pour les prendre en charge, les réhabiliter sur les plans physique et psychologique et pour les réinsérer dans leurs familles et à l’école ».
 
Le collectif regrette qu'« aucune disposition, ni moyens n’y sont prévus pour sortir les fillettes des maisons de leurs exploiteur(e)s et pour les prendre en charge, les réhabiliter sur les plans physique et psychologique et pour les réinsérer dans leurs familles et à l’école ».


Tu m'étonnes !!!! Ils en ont chacun minimum 2 chez eux
 
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