Journée de sensibilisation à l’insuffisance cardiaque ce jeudi

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Après l’inauguration officielle du tout nouveau plateau de cardiologie interventionnelle , et de ses deux salles dédiées à la rythmologie et à la coronarographie, une journée de sensibilisation à l’insuffisance cardiaque est organisée, ce jeudi 26 septembre, par le service de cardiologie et l‘équipe d’éducation thérapeutique du centre hospitalier William-Morey, à Chalon-sur-Saône. Responsable de milliers d’hospitalisations par an, la prise en charge précoce de cette pathologie permet d’en réduire l’impact. Le public est invité à rencontrer les professionnels de santé de 10 à 16 heures, dans le hall de l’hôpital.

 

Drianke

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Insuffisance cardiaque : quelles symptômes doivent vous alerter ?​

La Société française de cardiologie organise une campagne de dépistage dédiée à l’insuffisance cardiaque. Ces journées seront aussi l’occasion d’informer le grand public sur cette maladie souvent diagnostiquée trop tardivement alors que 4 signes doivent y faire penser.


Avec 2 millions de personnes concernées en France, l’insuffisance cardiaque progresse de 25 % tous les 4 ans, du fait du vieillissement de la population. Pathologie chronique et évolutive, elle résulte de l’incapacité du muscle du cœur (la “pompe” cardiaque), à envoyer suffisamment de sang vers les organes, et donc l’oxygène et les éléments nutritifs dont ils ont besoin.

Le cœur essaie de compenser en augmentant la fréquence des battements et son débit mais il s’épuise et des modifications physiologiques finissent par apparaître. D’abord à l’effort, si elle n’est pas prise en charge l’insuffisance cardiaque progresse et survient même au repos.

On estime que l’insuffisance cardiaque est responsable du décès de 70 000 personnes chaque année en France.

EPOF, ces quatre symptômes à connaître

Pour lutter contre l’errance diagnostique et permettre un dépistage précoce de la maladie, la Société française de cardiologie organise la première journée de dépistage de l’insuffisance cardiaque dans 25 hôpitaux et cliniques de France.

Objectif : dépister des insuffisances cardiaques et orienter vers un cardiologue mais aussi sensibiliser aux signes d’alerte de la maladie, les symptômes dont les initiales constituent l’acronyme “EPOF”.

EPOF, ce sont quatre symptômes peu spécifiques mais dont l’association et la survenue récente doivent immédiatement alerter :

  • E pour essoufflement à l’effort et/ou en position allongée ;
  • P pour prise de poids importante en quelques jours ;
  • O pour œdème des membres inférieurs avec les jambes et les pieds gonflés ;
  • F pour fatigue importante, qui limite les activités au quotidien.
« Ces symptômes sont généralement non reliés par les patients et le grand public à un problème cardiaque. Et les patients ne consultent pas en soins primaires malgré ces symptômes, souvent attribués à l’âge ou à un problème de circulation veineuse », note le Pr Thibaud Damy, cardiologue à l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), lors d’une conférence de presse le 6 septembre.

Un lourd retentissement sur la qualité de vie

Alors que les symptômes sont généralement présents plusieurs semaines voire 2 mois avant une hospitalisation pour près de la moitié des patients, « on agit toujours trop tard. Dans l’esprit des gens, la relation entre les symptômes et l’insuffisance cardiaque ne se fait pas », poursuit le spécialiste.

Pour confirmer le diagnostic, un dosage du NT-proBNP, biomarqueur cardiaque, est réalisé. Des examens complémentaires sont alors pratiqués afin de déterminer la cause. Puis, la prise en charge vise à stopper la progression de l’insuffisance cardiaque, réduire ses complications (hospitalisation et décès) et améliorer la qualité de vie des patients, la pathologie ayant un fort retentissement au quotidien.

« Selon différentes données, la qualité de vie des patients insuffisants cardiaques est au même niveau qu’un patient qui est dyalisé trois fois par semaine. L’impact sur la vie quotidienne, sociale et professionnelle est très important », précise le Dr Benoît Lequeux.

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