salam
La pathologie évolue lentement, mais sûrement
Akinésie, rigidité, tremblement, tels sont les symptomes de la maladie de Parkinson qui fut décrite pour la première fois par le médecin anglais James Parkinson.
Le 12 avril de chaque année, et ce depuis 1997, on célèbre la Journée mondiale de cette maladie. Au Maroc, environ 1 à 2% de la population de plus de 50 ans serait concernée par cette maladie, avec une estimation de 4000 nouveaux cas chaque année.
La maladie de Parkinson est chronique, mais les traitements permettent largement den atténuer les effets sans la guérir. Elle évolue en trois étapes, la première où les symptômes sont assez discrets, et ne nécessitent pas, selon le patient ou son entourage, une consultation médicale. La deuxième, appelée communément « Lune de miel » peut durer plusieurs années et on y remarque une réponse positive au traitement.
Après cette période plus ou moins prolongée, lefficacité du traitement est moindre, une aggravation de la maladie est constatée, ce qui oblige le médecin à augmenter les doses.
Contactée par Libé, Sara Teziti, neurologue à Rabat, nous a précisé que « cette maladie est une affection neurodégénérative fréquente chez les personnes âgées. Elle résulte dun déficit de la Dopamine ».
En effet, cette substance joue le rôle de neurotransmetteur du système nerveux. Elle intervient particulièrement au niveau des neurones responsables du contrôle des mouvements du corps.
Toujours selon le docteur Teziti, « cette maladie constitue la deuxième cause dhandicap chez le sujet âgé. Toutefois, on peut trouver des sujets jeunes atteints, mais ces cas demeurent rares ».
En plus de la lenteur des mouvements, de lhypertonie et des tremblements, cette maladie peut également causer des douleurs à type de crampes, des troubles de la digestion, des vertiges, et des chutes liés à la baisse de la tension.
Les troubles cognitifs et psychiques sont aussi assez fréquents chez la personne atteinte de cette maladie. Effectivement, le malade peut sombrer dans la dépression, souffrir danxiété ou didées de persécution.
Concernant le traitement de cette maladie, il existe un suivi médicamenteux, en plus de la chirurgie qui se pratique au Maroc depuis cinq ans.
Cependant, « il y a des critères auxquels le malade doit répondre pour être candidat à lintervention chirurgicale. Pour ce, il faut notamment que la maladie évolue chez lui depuis cinq ans, et quil y ait absence de troubles cognitifs et psychiques.
En revanche, même en cas de chirurgie réussie, le patient ne peut se passer de son traitement, ajoute Dr. Sara Teziti. Avant de préciser quau Maroc, on ne dispose pas de tous les médicaments traitant la maladie de Parkinson ; du coup, les malades sont parfois obligés de se les procurer de létranger. Ce qui rend le coût encore plus exorbitant.
Enfin, à propos des recherches sur cette maladie, la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC) uvre pour que la recherche sur les maladies neurologiques soit affichée comme lune des priorités et bénéficie dune meilleure visibilité nationale et internationale.
http://www.libe.ma/Journee-mondiale-de-la-maladie-de-Parkinson_a37033.html
La pathologie évolue lentement, mais sûrement
Akinésie, rigidité, tremblement, tels sont les symptomes de la maladie de Parkinson qui fut décrite pour la première fois par le médecin anglais James Parkinson.
Le 12 avril de chaque année, et ce depuis 1997, on célèbre la Journée mondiale de cette maladie. Au Maroc, environ 1 à 2% de la population de plus de 50 ans serait concernée par cette maladie, avec une estimation de 4000 nouveaux cas chaque année.
La maladie de Parkinson est chronique, mais les traitements permettent largement den atténuer les effets sans la guérir. Elle évolue en trois étapes, la première où les symptômes sont assez discrets, et ne nécessitent pas, selon le patient ou son entourage, une consultation médicale. La deuxième, appelée communément « Lune de miel » peut durer plusieurs années et on y remarque une réponse positive au traitement.
Après cette période plus ou moins prolongée, lefficacité du traitement est moindre, une aggravation de la maladie est constatée, ce qui oblige le médecin à augmenter les doses.
Contactée par Libé, Sara Teziti, neurologue à Rabat, nous a précisé que « cette maladie est une affection neurodégénérative fréquente chez les personnes âgées. Elle résulte dun déficit de la Dopamine ».
En effet, cette substance joue le rôle de neurotransmetteur du système nerveux. Elle intervient particulièrement au niveau des neurones responsables du contrôle des mouvements du corps.
Toujours selon le docteur Teziti, « cette maladie constitue la deuxième cause dhandicap chez le sujet âgé. Toutefois, on peut trouver des sujets jeunes atteints, mais ces cas demeurent rares ».
En plus de la lenteur des mouvements, de lhypertonie et des tremblements, cette maladie peut également causer des douleurs à type de crampes, des troubles de la digestion, des vertiges, et des chutes liés à la baisse de la tension.
Les troubles cognitifs et psychiques sont aussi assez fréquents chez la personne atteinte de cette maladie. Effectivement, le malade peut sombrer dans la dépression, souffrir danxiété ou didées de persécution.
Concernant le traitement de cette maladie, il existe un suivi médicamenteux, en plus de la chirurgie qui se pratique au Maroc depuis cinq ans.
Cependant, « il y a des critères auxquels le malade doit répondre pour être candidat à lintervention chirurgicale. Pour ce, il faut notamment que la maladie évolue chez lui depuis cinq ans, et quil y ait absence de troubles cognitifs et psychiques.
En revanche, même en cas de chirurgie réussie, le patient ne peut se passer de son traitement, ajoute Dr. Sara Teziti. Avant de préciser quau Maroc, on ne dispose pas de tous les médicaments traitant la maladie de Parkinson ; du coup, les malades sont parfois obligés de se les procurer de létranger. Ce qui rend le coût encore plus exorbitant.
Enfin, à propos des recherches sur cette maladie, la Fédération pour la recherche sur le cerveau (FRC) uvre pour que la recherche sur les maladies neurologiques soit affichée comme lune des priorités et bénéficie dune meilleure visibilité nationale et internationale.
http://www.libe.ma/Journee-mondiale-de-la-maladie-de-Parkinson_a37033.html