judaisme: le karaisme

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Le karaïsme (ou caraïsme ou charaïsme) est un courant du judaïsme rejetant la loi orale (le talmud) n'observant que les prescriptions de la loi écrite (la torah) adoptant un principe de libre interprétation du texte sacré sans recourir à l'autorité des écrits rabbanites interprétant la Torah.

En adoptant ce principe de libre examen du texte sacré, les caraïtes sont en quelque sorte les "protestants" du judaïsme. Ce courant bien qu'il soit proche de la doctrine antique du courant sadducéen (dont on connait peu de choses) ne se rattache cependant pas directement à ce courant. Les samaritains eux aussi n'observent que la loi écrite, rejetant le talmud. Cependant karaïsme et samaritanisme sont deux courants distincts du judaïsme.

un peu comme les musulmans qui ne suivent que le Coran
 
Le karaïsme (ou caraïsme ou charaïsme) est un courant du judaïsme rejetant la loi orale (le talmud) n'observant que les prescriptions de la loi écrite (la torah) adoptant un principe de libre interprétation du texte sacré sans recourir à l'autorité des écrits rabbanites interprétant la Torah.

En adoptant ce principe de libre examen du texte sacré, les caraïtes sont en quelque sorte les "protestants" du judaïsme. Ce courant bien qu'il soit proche de la doctrine antique du courant sadducéen (dont on connait peu de choses) ne se rattache cependant pas directement à ce courant. Les samaritains eux aussi n'observent que la loi écrite, rejetant le talmud. Cependant karaïsme et samaritanisme sont deux courants distincts du judaïsme.

un peu comme les musulmans qui ne suivent que le Coran

qu'est ce qu'un musulman d'après toi?

(en se basant que sur le coran)
 
qu'est ce qu'un musulman d'après toi?

(en se basant que sur le coran)


pour moi un musulman est quelqu'un qui est soumis à Dieu et qui ne Lui associe rien, donc qui croit en ce que Dieu à donner comme pilliers de la croyance et qui aplique ce que Dieu lui a demandé comme la prière, la zakat, le jeune, le pélerinnage, la bonté envers les parents, l'amour de son prochain, la science, la recherche de la vérité et des bienfaits que Dieu nous a attribués, méditer sur Sa création, la défense de la religion et le soutien des croyants, rompe avec l'hypocrisie, etre endurant, etre patient, rompre avec la calomnie, le mensonge, rétablir le bien et éffacer le mal..............la liste est longue
 
Rejet de la Torah orale [modifier]
Article détaillé : Torah orale.
La Bible témoigne dès l'époque de Néhémie du recours constant à l'exégèse du Texte afin de restaurer des rites « oubliés »[7]. On discerne aussi depuis le troisième siècle avant l'ère commune au moins[8] une tendance de certains à se fier à la Torah orale, une tradition exégétique orale, source de traditions et de commandements non inclus de façon explicite dans la Torah écrite, bien que remontant selon ses partisans à Moïse sur le Sinaï[9]. Cette tendance s'exprimait au premier siècle avant l'ère commune à travers le mouvement pharisien, auquel s'opposait vigoureusement le parti sadducéen, dont les rangs étaient formés par la noblesse sacerdotale. Les Sadducéens (dont certains karaïtes, mais pas tous, considèrent être les successeurs), n'accordaient aucun crédit à toute source autre que la Torah écrite (Pentateuque) pour déterminer la loi religieuse[10]. L'affrontement entre pharisiens, précurseurs du judaïsme orthodoxe actuel, et sadducéens tourna brutalement à l'avantage des premiers à la chute du Second Temple de Jérusalem en 70 EC. En effet, les sadducéens étaient un groupe sacerdotal lié au Temple de Jérusalem, tandis que la doctrine des pharisiens permettait de faire reposer le culte non seulement sur le Temple, mais aussi sur la prière et l'étude. Il n'est cependant pas impossible que des factions sadducéennes isolées et minoritaires aient subsisté.

Complément à la Torah écrite, la Torah orale fit pendant longtemps l'objet d'une interdiction de mise par écrit[11], destinée à la maintenir dynamique. Mais le corpus oral allant en s'amplifiant, il fut consigné par écrit en plusieurs étapes. La première consista au IIe siècle de l'ère commune à rédiger la Michna et la Tossefta. La Michna « se présente comme un code de loi, en quelque sorte les décrets d'application de la législation biblique[12] », et la Tossefta en représente un premier commentaire. À ces deux textes se rajoute la Baraïta, qui demeura orale et regroupa les traditions non-compilées dans la Michna.
Chaque article de la Michna fut lui-même l'objet de commentaires oraux entre le IIe et le Ve siècle, qui furent compilés dans la Guemara[13]. « C'est à l'ensemble Michna (lois) et Guemara (commentaire des lois […]) que l'on donna le nom de Talmud » aux IVe et Ve siècles, en deux versions : les Talmuds de Babylone et de Galilée[14] »

Cependant, si le pharisaïsme avait été établi en norme après la destruction du Second Temple de Jérusalem, le principe sur lequel il reposait, à savoir la validité de la loi orale, était loin de faire l'unanimité. Outre les sadducéens, pour lesquels la Torah orale compilait des traditions populaires sans valeur religieuse, il existait d'autres courants scripturalistes non-sadducéens[15] qui constituent sans doute le soubassement historique du karaïsme.

Le karaïsme ne reconnaît qu'Elohim comme dieu, les prophètes du Tanakh (Bible hébraïque) comme Ses seuls envoyés, et leurs paroles comme la seule parole de Dieu. Il conteste la Torah orale car elle se présente comme révélée, donc d'autorité équivalente. Il n'est ni interdit, ni même forcément déconseillé de la suivre (sauf pour les passages que les karaïtes considèrent en contradiction avec le texte écrit), mais ne pas la présenter comme d'origine humaine mettrait gravement en danger la primauté de la parole divine, et serait en contravention au précepte édicté dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Loi[16].


source wikipédia
 
Arguments des karaïtes contre la Torah orale [modifier]
Article détaillé : Controverses autour de la Torah orale.
Les karaïtes notent qu'il n'existe pas une seule mention incontestable de la Torah orale dans le peshat de la Miqra (le texte de la Bible dans son sens le plus évident). Au contraire, les karaïtes considèrent que des indices militent contre l'hypothèse d'une Torah orale donnée par Dieu en même temps qu'il donnait la Torah écrite :

Dieu recommande expressément dans le Deutéronome de ne rien ajouter ni retrancher à la Torah[17].
Le livre de l'Exode 24:12[18] mentionne « la Torah et la Mitzva que J'ai écrites ».
Le deuxième livre des Chroniques indique que la Torah avait été perdue et que le peuple d'Israël s'était retrouvé sans Torah cinquante ans durant, et le second livre des Rois 22:8 qu'un rouleau de la Torah fut retrouvé. Les karaïtes doutent que la Torah orale ait pu se conserver alors que la Torah écrite elle-même avait été perdue.
Dans le même ordre d'idée, les karaïtes considèrent que la Torah orale contredit en de nombreux endroits la Torah écrite, ce qui serait impossible si elles étaient issues de la même source divine.

De façon plus indirecte, les karaïtes ne peuvent admettre qu'une tradition reçue de Dieu puisse faire l'objet de tant de variations et de disputes. Les nombreux commentaires, parfois divergents, que suscite la Torah orale ou ses rapports avec la Torah écrite leur semble un indice d'imperfection, contradictoire avec l'origine divine de la loi orale.

Enfin, la Torah orale s'enrichit continuellement de nombreux commentaires, lesquels se basent sur des commentaires plus anciens, mais pas directement sur la Torah écrite telle qu'elle a été donnée. L'homme étant sujet à l'erreur, les commentaires des rabbins actuels pourraient se baser sur des erreurs, qui iraient alors en s'accumulant.

source wikipédia
 
Offices de prière et lieux de culte karaïtes [modifier]
Les karaïtes prient trois fois par jour en référence au Livre de Daniel[31]. Leur liturgie est plus restreinte que celle des rabbanites, et comporte principalement la lecture de versets de la Torah. Le rituel pourrait avoir subi l'influence de l'islam, la prosternation étant nettement plus pratiquée que chez les rabbanites, qui ne le font qu'à Yom Kippour. Mais les karaïtes contestent cette influence musulmane, et s'appuient sur des sources bibliques, comme le Livre de Daniel[31].

Il n'y a a pas de « clergé ». La seule autorité légitime est celle des prêtres du temple de Jérusalem, disparue depuis la destruction de celui-ci en 70 EC, prêtres que seule la reconstruction du Temple pourrait restaurer. Chacun peut donc en théorie participer à l'organisation du culte, bien qu'en pratique, les Hazzanim (chantres) et Hakhamim (sages) tiennent un rôle religieux plus important. Dans la communauté karaïte cairote à la veille de son émigration en Israël, les officiants, bien que refusant toute référence au rabbinat du Caire, portaient soit le titre de rabbi, soit celui de hakham[30].

Les karaïtes n'utilisent pas le terme de beth knesset (synagogue), mais celui, assez proche, de kenessa (ces deux termes sont dérivés de l'hébreu כנסת knesset, assemblée). Ils considèrent leur kenessa comme un Temple miniature, un endroit central et unique où l'homme communie avec son Créateur. Toute personne entrant dans le lieu de prière se doit donc d'être propre et dépourvue d'impureté rituelle, tant dans son corps que sur ses habits. Les chaussures, pouvant avoir foulé des lieux impurs, doivent être laissées à l'entrée. Les karaïtes font remonter cet usage à Moïse et Josué, auxquels Dieu ordonne de se déchausser car le lieu où ils se trouvent est consacré. Leurs critiques rabbanites les accusent d'avoir repris une coutume musulmane.
Le sol est recouvert de tapisseries, afin de respecter les règles des prières, déduites des prières décrites dans le Tanakh. Il est interdit d'y pénétrer après avoir consommé de l'alcool, sur la base de Lévitique 10:9.

Sur le plan architectural, kenessot et synagogues diffèrent peu. Selon la description des rituels de la communauté du Caire, à la veille de son émigration vers Israël, entre 1947 et 1968 : « Les [deux] synagogues karaïtes n'avaient aucune particularité architecturale, et ressemblaient à celles des rabbiniques. Toutes les deux avaient le même plan basilical. La galerie réservée aux femmes s'étendait à l'étage sur trois côtés. Le mur Est comportait la niche de la Torah, la Tiva ; la partie centrale de la nef était occupée par la Teba, le pupitre destiné à la lecture des écritures. Une différence toutefois, dans le mobilier : les synagogues karaïtes ne comportaient pas de bancs ni chaises, mais des tapis de prière sur lesquels les orants se prosternaient[30] ».

source wikipédia
 
Offices de prière et lieux de culte karaïtes [modifier]
Les karaïtes prient trois fois par jour en référence au Livre de Daniel[31]. Leur liturgie est plus restreinte que celle des rabbanites, et comporte principalement la lecture de versets de la Torah.

Oui, c'est bien ce qui me semblait. Je crois que l'une des vidéos que tu as mise fait état des prières tirées de la Thora ET du Talumd, le Juif qui parle est un orthodoxe en fait.

Il faudrait trouver des vidéos avec des prières purement karaïtes...

Le rituel pourrait avoir subi l'influence de l'islam, la prosternation étant nettement plus pratiquée que chez les rabbanites, qui ne le font qu'à Yom Kippour. Mais les karaïtes contestent cette influence musulmane, et s'appuient sur des sources bibliques, comme le Livre de Daniel[31].

A ce sujet, il y a une réponse du Juif qui apparaît dans l'une des vidéos que tu as mise (et qui est certainement orthodoxe), c'est très intéressant :

http://www.youtube.com/watch?v=Kl1Lr1r28QU&feature=related

Quant aux Karaïtes, de manière générale, ils affirment que leurs prières sont issues de la Thora et qu'il n'y a eu aucune influence musulmane.
On retrouve la même chose chez les Zoroastriens et leurs 5 "geh" (prières)...Leur religion étant très antérieure à l'islam.
 
[...]On prête à l’Eternel un commandement qu’il n’a jamais donné.”

Et d’expliquer : “Le karaïsme existe depuis le temps de Moïse, même si les karaïtes d’alors ne se faisaient pas appeler de la sorte. Etre karaïte, c’est fournir sa propre réflexion sur le Tanakh. ‘Karaïte’, de l’hébreu Karaïm, signifie ‘lecteur des Ecritures’.

Un karaïte fils de rabbin ultra-orthodoxe : “Le Talmud est trop souvent en contradiction avec le Tanakh.”


Dans sa recherche assidue de la vérité, il décide un jour de prendre une Bible et de la lire de bout en bout, sans les commentaires de Rashi et du Rambam, en anglais ; il se souvient avoir été stupéfait par la découverte d’un texte qu’il était pourtant censé avoir étudié de près pendant des années. En effet, ses enseignants avaient coutume de dire qu’il était interdit d’étudier la Bible sans commentaires, sous peine de mal la comprendre. Or Nehemia découvre un texte tout à fait lisible et compréhensible, doté en outre de beaucoup de bon sens, mais effectivement très différent de celui étudié à la Yeshivah ketana : “On m’avait toujours dit qu’avant de se rendre chez Laban, Jacob étudiait en yeshivah. Or je n’ai trouvé aucune mention de yeshivot dans le Tanakh !”


Source : http://www.israelvalley.com/news/20...ehemia-n-est-pas-devenu-karaite-par-ignorance


Oh My God, comment je m'y reconnais ! Surtout le dernier paragraphe .... J'en ai la larme à l'oeil :D Coranite, Karaïte même combat ? krkrkrk :D
 
en effet il s'agit de juifs orthodoxe, je vais chercher des prières purement karaites
quand je pense que je fus juif et que je n'avais pas connaissance de cela....
 
2/79. Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant de Dieu pour en tirer un vil profit! - Malheur à eux, donc , à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent!
 
2/79. Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant de Dieu pour en tirer un vil profit! - Malheur à eux, donc , à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent!

oui d'ailleurs c'est un verset qui saute aux yeux! certains vont encore lui donner une interprétation grace au tafsir de je ne sais qui je pari!
 
oui d'ailleurs c'est un verset qui saute aux yeux! certains vont encore lui donner une interprétation grace au tafsir de je ne sais qui je pari!

Ce verset fait suite à un épisode avec Moïse (as) et les juifs... Je crois qu'ici, il est fait référence au Talmud, enfin, maintenant ça me semble évident...

Aux musulmans d'en tirer un enseignement...
 
Ce verset fait suite à un épisode avec Moïse (as) et les juifs... Je crois qu'ici, il est fait référence au Talmud, enfin, maintenant ça me semble évident...

Aux musulmans d'en tirer un enseignement...


jpari qu'il y en a qui vont dire genre:
"oui mais vous savez ce verset est un verset du temps de Moise, il faut le prendre dans son contexte ect....."
un peu comme au sujet des anges lorsqu'ils ont renversaient les statues et tout (du temps de David si je me trompe pas), un frère m'a dit: "tu sais ça date ça", et jlui est répondu:"genre les anges ont changés quoi c'est ça?"

de tout façon Dieu nous a donner des exemples comme Il le dit Lui-meme, a nous de nous en servir!
 
krkrkrkr, oui il y a des juifs shehzad! lol, maintenant je ne sais pas si il y en a beaucoup de nos jours qui franchissent le pas! enfin ça date de 4 ans maintenant Dieu merci!

Bah écoute euh.... mabrouk !! Félicitations !!! krkrkrk Je tiens quand même à te souhaiter la bienvenue dans l'islam (même si ça date de 4 ans ta conversion !!! )


:D

Oui, y en a qui franchissent le pas... J'ai vu beaucoup de témoignages et même de vidéos de juifs qui se convertissent à l'islam. Ca fait toujours chaud au cœur...
 
Bah écoute euh.... mabrouk !! Félicitations !!! krkrkrk Je tiens quand même à te souhaiter la bienvenue dans l'islam (même si ça date de 4 ans ta conversion !!! )


:D

Oui, y en a qui franchissent le pas... J'ai vu beaucoup de témoignages et même de vidéos de juifs qui se convertissent à l'islam. Ca fait toujours chaud au cœur...


jpense qu'au niveau de la famille cela doit pas toujours etre si simple, mais dans la mienne ça passe mais il ne faut pas que je parle du din surtout!:D
 
pour moi un musulman est quelqu'un qui est soumis à Dieu et qui ne Lui associe rien, donc qui croit en ce que Dieu à donner comme pilliers de la croyance et qui aplique ce que Dieu lui a demandé comme la prière, la zakat, le jeune, le pélerinnage, la bonté envers les parents, l'amour de son prochain, la science, la recherche de la vérité et des bienfaits que Dieu nous a attribués, méditer sur Sa création, la défense de la religion et le soutien des croyants, rompe avec l'hypocrisie, etre endurant, etre patient, rompre avec la calomnie, le mensonge, rétablir le bien et éffacer le mal..............la liste est longue

donc si je comprend bien frère, TOUS les éléments que t'as cité sont des piliers en islam !?!
 
donc si je comprend bien frère, TOUS les éléments que t'as cité sont des piliers en islam !?!


si tu veux savoir je ne pense pas qu'il y est que cinq pillier en Islam
maintenant je sais que la prière et souvent citée avant et à coté de la zakat, mais je pense que l'un ne va pas sans l'autre comme: "on pense a sa pratique son adoration pour soi mais on pense aux autres (zakat qui est aussi une adoration) aussi et Dieu nous en récompensera inch'Allah
 
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