Juifs et musulmans dénoncent toute instrumentalisation du drame de Toulouse

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Casablanca d'antan
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Les dirigeants du Crif et du CFCM ont notamment tenu à dissocier la tuerie du climat politique actuel.

Les responsables des communautés juive et musulmane de France ont vigoureusement mis en garde mardi la classe politique contre toute tentative d'instrumentalisation de la tuerie de Toulouse, dans le cadre de la campagne électorale, les jugeant «honteuses».

«Il n'y a absolument rien à voir entre le climat, que l'on peut considérer comme délétère si l'on veut, et la monstruosité d'un tel acte, il n'y a aucune comparaison à faire», s'est emporté le président du Conseil représentatif des institution juives de France (Crif), Richard Prasquier, à l'issue d'une réunion des représentants des deux communautés autour de Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

«L'homme qui a tiré une gosse par les cheveux pour lui loger une balle dans la tête ne l'a pas fait parce qu'il a entendu telle ou telle remarque au sujet de l'abattage rituel. Il faut arrêter de faire la liaison entre les deux événements», a poursuivi Richard Prasquier, «il a auparavant tué trois soldats et ce n'est pas l'ambiance, l'atmosphère, qui fait qu'il a commis ces crimes».

«Bien que l'on soit dans une campagne électorale où certains peuvent être tentés d'instrumentaliser, je pense que ça serait honteux pour ceux qui empruntent ce chemin d'agir de la sorte», a renchéri le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui.

«Je ne pense à personne. Simplement, je le dis pour prévenir des comportements qui ne sont pas dignes», a poursuivi Mohammed Moussaoui, devant la presse. «Affichons un front uni contre cette haine, et agissons ensemble pour rassurer l'ensemble de nos concitoyens», a-t-il ajouté.

«Nous sommes d'abord Français, juifs ou musulmans, attachés à ces valeurs, et lorsqu'on touche à une communauté religieuse, comme ça a été le cas à Toulouse au travers de son école, c'est aussi à la France que l'on s'attaque», a pour sa part estimé le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim.

La classe politique a unanimement dénoncé la tuerie de Toulouse et appelé à l'union nationale, mais certains, comme François Bayrou (MoDem), ont relevé la responsabilité dans ce drame de «ceux qui montrent du doigt» ou «attisent les passions», tandis que François Hollande (PS) a plaidé pour qu'«au sommet de l'Etat, rien ne puisse être toléré. Rien. Ni le vocabulaire, ni la vulgarité, ni la facilité, ni je ne sais quelle simplification».

Libération
 
de l'autre côté lui il dit :



Les propos «angoissants» de Sarkozy à des collégiens

La secrétaire nationale d'EELV, Cécile Duflot, a critiqué mardi les propos de Nicolas Sarkozy, qui a expliqué à des collégiens que la tuerie de Toulouse aurait «pu se passer» dans leur établissement, estimant «qu'on ne parle pas ainsi à des enfants».

«Ça s'est passé à Toulouse, dans une école confessionnelle, avec des enfants de familles juives, mais ça aurait pu se passer ici. Il aurait pu y avoir le même assassin, ces enfants sont exactement comme vous», a déclaré le chef de l'Etat devant plusieurs dizaines d'élèves du collège François-Couperin de Paris, à l'issue de la minute de silence tenue en hommage aux victimes. (voir la vidéo)


La secrétaire nationale d'EELV, Cécile Duflot, a critiqué mardi les propos de Nicolas Sarkozy, qui a expliqué à des collégiens que la tuerie de Toulouse aurait «pu se passer» dans leur établissement, estimant «qu'on ne parle pas ainsi à des enfants».

«Ça s'est passé à Toulouse, dans une école confessionnelle, avec des enfants de familles juives, mais ça aurait pu se passer ici. Il aurait pu y avoir le même assassin, ces enfants sont exactement comme vous», :prudent: a déclaré le chef de l'Etat devant plusieurs dizaines d'élèves du collège François-Couperin de Paris, à l'issue de la minute de silence tenue en hommage aux victimes.


«Ces enfants avaient 3 ans, 6 ans et 8 ans, et l'assassin s'est acharné sur une petite fille, il faut réfléchir à ça», a encore affirmé M. Sarkozy.

Sur son compte Twitter, Cécile Duflot s'est élevée contre ces propos. «Je pense, M. le Président, qu'on ne parle pas ainsi à des enfants. Le devoir des adultes c'est protéger, pas angoisser», a avancé la responsable écologiste.

Le député PS de l'Ardèche, Olivier Dussopt, a appelé, également sur Twitter, à «veiller à ce que les hommages ne soient pas (des) traumatismes... surtout pour les plus petits». «Et sans récupération», a-t-il ajouté.

Une minute de silence a été observée mardi autour de 11 heures dans les établissements scolaires de France, à la demande du président Nicolas Sarkozy, en hommage aux trois enfants et au professeur tués lundi dans une école juive de Toulouse.

Libération
 
comment ne pas s indigner et ne pas avoir les nerfs face a des actes premidites et cibles
des enfants qui n ont rien demande des francais servant leur patrie
assassine par un gars
les responsables
je les connais
ceux
qui alimente la HAINE
la XENOPHOBIE
l ISLAMOPHOBIE
les politicars de droite ou de l extreme droite
il faudrait les attaquer pour incitation au acte criminelle a l encontre de francais de souche a confession juive ou musulmane
apres il s etonne de cet deferlante de haine
 
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