Julian assange : l'activiste bientôt extradé ?

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Son visage est presque méconnaissable. Un homme vieilli, affaibli, à la barbe blanche, soulevé en dehors de l'ambassade en criant puis emmené par la police. C'est la fin d'une longue cavale pour Julian Assange. Un coup de théâtre après sept années de réclusion dans l'immeuble de l'ambassade d’Équateur à Londres (Royaume-Uni). Sa fuite commence en 2010. Sur son site Wikileaks, il divulgue des informations secrètes sur l'intervention des États-Unis au Moyen-Orient qui font scandale. Mais au même moment, la justice suédoise le soupçonne de crime sexuel. Il nie, parle d'un coup tordu.
Jusqu'à 5 ans de prison
Quelques mois plus tard, alors qu'il se rend à une convocation de la police britannique, il est arrêté puis libéré sous caution. Une liberté en suspens. Assange craint toujours une extradition vers les États-Unis où il est accusé d'espionnage. À Londres, il se réfugie vers l'ambassade d’Équateur et demande l'asile politique. Il y restera cloitré pendant sept ans, critiquant tour à tour les États-Unis et ses conditions de détention. Au fil des ans, ses alliés se font de plus en plus rares. Il est finalement lâché par le nouveau président équatorien qui ne veut plus le protéger. C'est lui qui a autorisé son arrestation dans l'ambassade. Un président plus proche des États-Unis que son prédécesseur. Les États-Unis où Julian Assange est accusé d'association de malfaiteurs pour piratage informatique. Il risque jusqu'à 5 ans de prison

francetvinfo
 
De quoi l'accuse-t-on? D'avoir montrer au grand jour l'hypocrisie régnante dans les milieux gouvernementaux?
Ne devrait-on pas lui offrir un prix? Les journalistes ne devraient-ils pas être derrière lui?
 
L'hypocrisie des «polis p'tits chiens», des medias... les grands principes c'est pour combattre leurs adversaires idéologiques, ne vous laissez pas prendre par ces hypocrites, méfiez-vous en.
 
Le sujet à été créer Vendredi et depuis voici les nouvelles



 
il me fait pitié, il n'a pas été suffisament soutenu, on dirait que tous les militants du monde se sont pliés à la cause de l'administration ricaine
 
La Grande-Bretagne va extrader vers les Etats-Unis le fondateur de WikiLeaks Julian Assange afin qu'il y soit jugé pour espionnage, selon des déclarations du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo publiées dimanche 21 juillet par le quotidien équatorien El Universo.
"Nous avons déjà fait la demande et donc il va être extradé vers les Etats-Unis, où il est poursuivi en justice", a dit Mike Pompeo. "Je ne peux faire de plus amples commentaires mais mon gouvernement pense qu'il est important que cet homme qui a posé un risque pour le monde et a mis en danger des soldats américains soit sanctionné par la justice", a ajouté le secrétaire d'Etat, qui s'est entretenu samedi avec le président Lenin Moreno lors d'une visite en Equateur.
Il y a une semaine, le ministre d'Etat britannique pour l'Europe et les Amériques Alan Duncan avait assuré de son côté, lors d'un voyage en Equateur, que Julian Assange ne serait pas extradé vers un pays où il pourrait risquer la peine de mort.
18 chefs d'inculpation aux Etats-Unis
Julian Assange est accusé d'espionnage par les Etats-Unis, qui ont requis son extradition. L'audience pour étudier cette demande aura lieu fin février 2020 au Royaume-Uni. La justice fédérale américaine autorise la peine de mort pour les crimes passibles de la peine capitale, y compris l'espionnage, selon le site spécialisé Death Penalty Information Center.
Les Etats-Unis ont retenu 18 chefs d'inculpation contre Julian Assange, et le cumul des peines encourues pour toutes ces accusations se monte à quelque 175 ans de prison. La majeure partie de ces accusations sont relatives à l'obtention et la diffusion d'informations classées par Wikileaks, qui avait en 2010 publié des centaines de milliers de documents militaires et diplomatiques.
Réfugié pendant près de sept ans à l'ambassade d'Equateur à Londres où il bénéficiait de l'asile politique, Julian Assange en a été extrait le 11 avril par la police britannique avec l'aval de ce pays sud-américain. Il a été immédiatement placé en détention puis condamné à une peine de 50 semaines de prison le 1er mai pour violation des conditions de sa liberté provisoire.
 
Julian Assange espionné ? C'est ce qu'affirme ce vendredi le quotidien El Pais. D'après le journal espagnol, une société de sécurité, qui fait l'objet d'une enquête en Espagne, aurait espionné le fondateur de Wikileaks au profit des États-Unis lorsqu'il vivait dans l'ambassade d'Équateur à Londres
Les employés d'Undercover Global SL, chargée d'assurer la sécurité de l'ambassade équatorienne lorsque Julian Assange y était réfugié, transmettaient des rapports sur ses activités à la CIA, assure le journal. Un juge de l'Audience nationale, haut tribunal madrilène, enquête sur cette affaire, a-t-on appris auprès de l'un des avocats de Julian Assange. Le tribunal s'est en revanche refusé à tout commentaire.
Des micros dans les extincteurs
"Il y a une enquête pénale ouverte à l'Audience nationale mais elle est secrète (...) et nous ne pouvons pas faire de déclarations sur le contenu de l'enquête au-delà de ce qui a filtré" dans la presse, a expliqué Aitor Martinez, qui représente le fondateur de Wikileaks. "La fuite vient probablement d'employés" d'Undercover Global, a-t-il ajouté.
Selon El Pais, Undercover Global avait installé des micros dans les extincteurs de l'ambassade ainsi que dans les toilettes des femmes, où les avocats d'Assange se réunissaient par crainte d'être espionnés.
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La société aurait également installé un système permettant aux États-Unis de suivre tous les enregistrements en direct.
Selon El Pais, les États-Unis avaient ainsi été informés en décembre 2017 d'une réunion entre Assange et le chef des services secrets équatoriens pour organiser son transfert vers un autre pays grâce à un passeport diplomatique.
Chantage
Les avocats de Julian Assange avaient déposé pour leur part fin avril une plainte contre un groupe d'Espagnols accusés d'avoir exercé un chantage sur l'activiste via des vidéos et documents obtenus ...

L'Express.fr
 
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