Si la ministre de la Justice est sortie renforcée du débat sur le mariage pour tous, les départs se multiplient dans son équipe. La place de son conseiller spécial n'y est pas étrangère.
Qu'arrive-t-il à l'équipe de Christiane Taubira? Son ministère est en voie de désertification; il se vide à un rythme effréné habituellement caractéristique des fins de règne.
La garde des Sceaux, dont la cote politique est pourtant à la hausse depuis le débat sur le mariage pour tous, s'est vue récemment privée de son directeur de cabinet, Christian Vigouroux, et de son chef de cabinet, Jean-Louis Géraud. En janvier, Valérie Sagant, chargée des politiques publiques et pénales, avait ouvert le bal des partants. D'autres s'apprêtent à franchir le portillon: Jean-François Beynel, directeur adjoint, tout comme le conseiller diplomatique, Michel Debacq. La fièvre a même gagné la haute administration de la chancellerie: le directeur des affaires civiles, Laurent Vallée, s'est laissé convaincre par les sirènes de Canal + dont il devient le secrétaire général. Son adjointe est, elle aussi, sur le départ.
L'embarras tient à un mélange des genres
Pour bien comprendre cette situation, il faut remonter en mai 2012. Au lendemain de la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, Christiane Taubira n'est pas destinée à devenir garde des Sceaux. Le favori a pour nom André Vallini, député (PS) de l'Isère. Ce spécialiste des questions de justice est dans les starting-blocks, il a déjà constitué son cabinet. Mais l'appel du chef de l'Etat ne viendra jamais. L'Elysée lui préfère Christiane Taubira. Sitôt désignée, l'élue de Guyane doit composer son équipe à la hâte lors du week-end suivant son entrée en fonction, le 16 mai 2012.
http://www.lexpress.fr/actualite/po...orateurs-la-quittent_1235302.html#xtor=AL-839
Qu'arrive-t-il à l'équipe de Christiane Taubira? Son ministère est en voie de désertification; il se vide à un rythme effréné habituellement caractéristique des fins de règne.
La garde des Sceaux, dont la cote politique est pourtant à la hausse depuis le débat sur le mariage pour tous, s'est vue récemment privée de son directeur de cabinet, Christian Vigouroux, et de son chef de cabinet, Jean-Louis Géraud. En janvier, Valérie Sagant, chargée des politiques publiques et pénales, avait ouvert le bal des partants. D'autres s'apprêtent à franchir le portillon: Jean-François Beynel, directeur adjoint, tout comme le conseiller diplomatique, Michel Debacq. La fièvre a même gagné la haute administration de la chancellerie: le directeur des affaires civiles, Laurent Vallée, s'est laissé convaincre par les sirènes de Canal + dont il devient le secrétaire général. Son adjointe est, elle aussi, sur le départ.
L'embarras tient à un mélange des genres
Pour bien comprendre cette situation, il faut remonter en mai 2012. Au lendemain de la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, Christiane Taubira n'est pas destinée à devenir garde des Sceaux. Le favori a pour nom André Vallini, député (PS) de l'Isère. Ce spécialiste des questions de justice est dans les starting-blocks, il a déjà constitué son cabinet. Mais l'appel du chef de l'Etat ne viendra jamais. L'Elysée lui préfère Christiane Taubira. Sitôt désignée, l'élue de Guyane doit composer son équipe à la hâte lors du week-end suivant son entrée en fonction, le 16 mai 2012.
http://www.lexpress.fr/actualite/po...orateurs-la-quittent_1235302.html#xtor=AL-839