Justice: Ramid et les syndicats à couteaux tirés

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion petitbijou
  • Date de début Date de début

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La décision du ministre de la Justice, d’opérer des ponctions sur les salaires des fonctionnaires grévistes fait encore des vagues. En dépit des protestations, le ministre n’a pas l’intention de lâcher prise. «Pas de marche arrière, cette décision est celle du gouvernement», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, mercredi dernier à Rabat. «C’est également une opération légitime qui se fait dans tous les pays démocratiques», dit-il. Selon lui, l’approche adoptée par le personnel de la Justice est «irresponsable». C’est pourquoi, il le rappelle à l’ordre afin de contribuer de manière positive à une réforme globale et profonde du système judiciaire, à travers un exercice professionnel et honnête. Pour lui, la vague de protestation qui secoue le secteur devrait rapidement prendre fin puisqu’elle engendre un coût considérable qui a dépassé 56 millions de DH en 2011. « Cela nuit aux intérêts des justiciables et des auxiliaires de la justice puisque ce sont près de 46 jours de travail non effectués», a-t-il déploré.
En réalité, ce n’est pas seulement le fait d’effectuer des prélèvements sur salaires qui produit cette onde de choc. Pour Mustapha Ramid, la «querelle non voulue» entre lui et le Syndicat démocratique de la justice (SDJ) serait aussi à l’origine de cette «crise» qui frappe le secteur. Pour rappel, l’histoire remontre à février 2012, lorsque le SDJ et le département de Ramid s’apprêtaient à signer une convention qui met fin au cycle de grèves du personnel de la Justice. Mais l’opération n’a pas eu lieu. En cause, «le syndicat a poursuivi le débrayage alors qu’il avait promis de le cesser si le ministère accepte de signer l’accord», a souligné Ramid. Depuis, le bras de fer entre le ministre et les greffiers se poursuit par communiqués interposés et par l’organisation de grèves à travers tout le pays. La dernière en date remonte au 15 octobre dernier et qui avait bloqué les tribunaux pendant trois jours.

http://www.leconomiste.com/article/899866-justice-ramid-et-les-syndicats-couteaux-tir-s
 
.


S'ils étaient chômeurs de longues durée, ils accepteront de travailler les nuits et les jours de l'Aïd
La bonne place, respectés, corrompus jusqu'à l'os et demandent de se faire payer les jours de grèves, chose qui n'existe dans un aucun pays démocratique.



.
 
.


S'ils étaient chômeurs de longues durée, ils accepteront de travailler les nuits et les jours de l'Aïd
La bonne place, respectés, corrompus jusqu'à l'os et demandent de se faire payer les jours de grèves, chose qui n'existe dans un aucun pays démocratique.



.
aid moubarak

le hic,c'est que les chômeurs de longue date veulent briguer leur place par pour travailler sérieusement, mais justement parce qu'un poste de fonctionnaire est une bonne planque pour eux..et ça crie au changement :D
 
«Les événements que nous vivons, actuellement, sont douloureux et seule la justice en est la véritable victime ». À ses regrets, le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, réitère sa conviction que les grèves décrétées par le Syndicat démocratique de la justice (SDJ/ FDT) ne sont plus justifiées. Dans une conférence qu’il a tenue mercredi 24 octobre au siège de son département, Ramid s’est longuement attardé sur le bras de fer qui l’oppose à ce syndicat estimant que ce dernier maintient le mouvement de contestation volontairement malgré l’accord bilatéral et l’engagement de son département à dialoguer.

La sanction s’impose
Rappelant que les fonctionnaires de la justice ont bénéficié d’une augmentation allant de 34,69 % à 71,37 % de leurs salaires mensuels faisant d’eux « les fonctionnaires les mieux payés du service public », Ramid souligne que les grèves sans prétexte valable doivent désormais cesser, sinon elle seront sanctionnées par le non paiement des arrêts de travail. « Le prélèvement sur salaire a été décidé à l’unanimité par le gouvernement. Il n’existe aucun pays démocratique au monde qui paie les jours de grève », lance-t-il. D’ailleurs au Conseil de gouvernement, tenu le lendemain (jeudi 25 octobre), cette décision a été à nouveau validée. Abdelilah Benkirane y a exprimé le soutien et la solidarité de l’Exécutif avec le ministre de la Justice et des libertés qualifiant cette décision d’« irréversible et de contraignante ». Et pour cause, aucun autre moyen légal ne peut mettre un terme à la paralysie des tribunaux où les dossiers s’empilent sans jamais connaître d’issue pour cause d’arrêt de travail des greffiers en particulier. Preuves à l’appui, Ramid apporte des statistiques détaillées sur l’impact des grèves. En 2011, les 46 jours de grèves auxquels 305 213 fonctionnaires ont participé, représentent une perte de 56 millions de dirhams. Tandis que le retard des procédures a touché 812 480 dossiers. Cette année, jusqu’au 19 octobre, 10 grèves totalisant 472 928 heures d’arrêt de travail ont coûté 10,8 MDH. En tout, depuis l’an dernier, l’impact financier dépasse ainsi les 67 MDH.

http://www.lesoir-echos.com/justice -les-greves-ont-coute-67-millions-de-dirhams/presse-maroc/60166/
 
«Les événements que nous vivons, actuellement, sont douloureux et seule la justice en est la véritable victime ». À ses regrets, le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, réitère sa conviction que les grèves décrétées par le Syndicat démocratique de la justice (SDJ/ FDT) ne sont plus justifiées. Dans une conférence qu’il a tenue mercredi 24 octobre au siège de son département, Ramid s’est longuement attardé sur le bras de fer qui l’oppose à ce syndicat estimant que ce dernier maintient le mouvement de contestation volontairement malgré l’accord bilatéral et l’engagement de son département à dialoguer.

La sanction s’impose
Rappelant que les fonctionnaires de la justice ont bénéficié d’une augmentation allant de 34,69 % à 71,37 % de leurs salaires mensuels faisant d’eux « les fonctionnaires les mieux payés du service public », Ramid souligne que les grèves sans prétexte valable doivent désormais cesser, sinon elle seront sanctionnées par le non paiement des arrêts de travail. « Le prélèvement sur salaire a été décidé à l’unanimité par le gouvernement. Il n’existe aucun pays démocratique au monde qui paie les jours de grève », lance-t-il. D’ailleurs au Conseil de gouvernement, tenu le lendemain (jeudi 25 octobre), cette décision a été à nouveau validée. Abdelilah Benkirane y a exprimé le soutien et la solidarité de l’Exécutif avec le ministre de la Justice et des libertés qualifiant cette décision d’« irréversible et de contraignante ». Et pour cause, aucun autre moyen légal ne peut mettre un terme à la paralysie des tribunaux où les dossiers s’empilent sans jamais connaître d’issue pour cause d’arrêt de travail des greffiers en particulier. Preuves à l’appui, Ramid apporte des statistiques détaillées sur l’impact des grèves. En 2011, les 46 jours de grèves auxquels 305 213 fonctionnaires ont participé, représentent une perte de 56 millions de dirhams. Tandis que le retard des procédures a touché 812 480 dossiers. Cette année, jusqu’au 19 octobre, 10 grèves totalisant 472 928 heures d’arrêt de travail ont coûté 10,8 MDH. En tout, depuis l’an dernier, l’impact financier dépasse ainsi les 67 MDH.

http://www.lesoir-echos.com/justice -les-greves-ont-coute-67-millions-de-dirhams/presse-maroc/60166/

C'est bien de voir que certains responsables se réveillent enfin et mettent en place des mesures on ne peut plus logiques et bénéfiques pour les marocains.
Je trouve que le droit de grève est un droit inaliénable mais il est inadmissible de payer des gens qui ne travaillent pas. Espérons que ces fonctionnaires ne boycotteront pas l'avancement des dossiers et qu'ils seront contrôlés.
 
«Les événements que nous vivons, actuellement, sont douloureux et seule la justice en est la véritable victime ». À ses regrets, le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, réitère sa conviction que les grèves décrétées par le Syndicat démocratique de la justice (SDJ/ FDT) ne sont plus justifiées. Dans une conférence qu’il a tenue mercredi 24 octobre au siège de son département, Ramid s’est longuement attardé sur le bras de fer qui l’oppose à ce syndicat estimant que ce dernier maintient le mouvement de contestation volontairement malgré l’accord bilatéral et l’engagement de son département à dialoguer.

La sanction s’impose
Rappelant que les fonctionnaires de la justice ont bénéficié d’une augmentation allant de 34,69 % à 71,37 % de leurs salaires mensuels faisant d’eux « les fonctionnaires les mieux payés du service public », Ramid souligne que les grèves sans prétexte valable doivent désormais cesser, sinon elle seront sanctionnées par le non paiement des arrêts de travail. « Le prélèvement sur salaire a été décidé à l’unanimité par le gouvernement. Il n’existe aucun pays démocratique au monde qui paie les jours de grève », lance-t-il. D’ailleurs au Conseil de gouvernement, tenu le lendemain (jeudi 25 octobre), cette décision a été à nouveau validée. Abdelilah Benkirane y a exprimé le soutien et la solidarité de l’Exécutif avec le ministre de la Justice et des libertés qualifiant cette décision d’« irréversible et de contraignante ». Et pour cause, aucun autre moyen légal ne peut mettre un terme à la paralysie des tribunaux où les dossiers s’empilent sans jamais connaître d’issue pour cause d’arrêt de travail des greffiers en particulier. Preuves à l’appui, Ramid apporte des statistiques détaillées sur l’impact des grèves. En 2011, les 46 jours de grèves auxquels 305 213 fonctionnaires ont participé, représentent une perte de 56 millions de dirhams. Tandis que le retard des procédures a touché 812 480 dossiers. Cette année, jusqu’au 19 octobre, 10 grèves totalisant 472 928 heures d’arrêt de travail ont coûté 10,8 MDH. En tout, depuis l’an dernier, l’impact financier dépasse ainsi les 67 MDH.

http://www.lesoir-echos.com/justice -les-greves-ont-coute-67-millions-de-dirhams/presse-maroc/60166/
Bonjour, si leur salaire a été augmenté pourquoi ils continuent à faire grève? ils ne trouvent pas les augmentations satisfaisantes ou ils ont d'autres revendications?
En tout cas la majorités sont corrompus, quand on a un dossier au tribunal si on ne donne pas de l'argent il reste coincé à tous les niveaux, déjà sans ses augmentations ils percevaient beaucoup plus que leur salaire sauf pour une minorité honnête.
En tout cas je trouve que le grand perdant dans l'affaire ce sont les gens qui voient leurs affaires s’éterniser au tribunal, il y en a pour qui ça représente une perte d'argent considérable et d'autre une souffrance sur le plan personnel, vivement que ça se termine.
 
C'est bien de voir que certains responsables se réveillent enfin et mettent en place des mesures on ne peut plus logiques et bénéfiques pour les marocains.
Je trouve que le droit de grève est un droit inaliénable mais il est inadmissible de payer des gens qui ne travaillent pas. Espérons que ces fonctionnaires ne boycotteront pas l'avancement des dossiers et qu'ils seront contrôlés.
le tout est de les laisser travailler afin de concrétiser leurs actions mises en place
 
Bonjour, si leur salaire a été augmenté pourquoi ils continuent à faire grève? ils ne trouvent pas les augmentations satisfaisantes ou ils ont d'autres revendications?
En tout cas la majorités sont corrompus, quand on a un dossier au tribunal si on ne donne pas de l'argent il reste coincé à tous les niveaux, déjà sans ses augmentations ils percevaient beaucoup plus que leur salaire sauf pour une minorité honnête.
En tout cas je trouve que le grand perdant dans l'affaire ce sont les gens qui voient leurs affaires s’éterniser au tribunal, il y en a pour qui ça représente une perte d'argent considérable et d'autre une souffrance sur le plan personnel, vivement que ça se termine.
c'est ce qu'on appelle communément : dsara

et dsara khess8a zerwata :D
 
Retour
Haut