Deux femmes ont été victimes, jeudi 7 mai, d’une embuscade tendue par quatre individus à la plage de Tassalast, située à Tigzirt-sur-mer, dans le Nord de la Kabylie Âgées de 30 et 31 ans, elles ont échappé de justesse à une tentative de viol en plein Ramadan. Les agresseurs seraient quatre « adolescents », selon les témoignages des deux victimes, recueillis par Observ’Algérie.
Les deux jeunes femmes, natives de Tigzirt et habitant non loin de la plage, ont été prises pour cible par quatre individus étrangers à la région. « Deux des agresseurs seraient originaires de Boumerdes », révèle l’une des victimes, se référant à l’enquête de la Gendarmerie.
« On était de retour chez nous avant de prendre un moment de repos au bord de la plage. Et c’est là qu’une barque de pêche, qui nous a suivies du port, s’est amarrée près de nous. Quatre jeunes, âgés de 17 à 20 ans, sont descendus et nous ont prises en embuscade », raconte la femme.
Les victimes « prises en embuscade »
« L’un des jeunes s’est mis sur notre gauche, un autre derrière nous, le troisième sur notre droite, pendant que le quatrième, qui s’est aussi mis derrière nous, se collait corps-à-corps à moi. Outrée, je réagis, en lui demandant de se pousser », explique-t-elle.
L’agresseur ne s’est pas arrêté là. Il proféra des insultes et des menaces à caractère sexuelle à l’adresse des jeunes femmes. Ces dernières ont dû leur salut à un groupe de jeunes et à une famille qui arrivaient sur la plage. « J’ai pris mon téléphone pour appeler la police. C’est là que je vois trois jeunes pré-pubères sortir de la forêt de Tassalast et une famille arriver sur la plage. J’ai dis à la femme de mon cousin, hâte-toi, il faut qu’on arrive à rejoindre le parking de la plage », a-t-elle confié. Elle explique qu’elle avait essayé de prendre des photos des individus, « mais ils ont rapidement embarqué et quitté la plage ».
La Police de Tigzirt-sur-mer refuse d’intervenir
Les victimes, qui ont appelé le « 17 » pour demander de l’aide à la Police, se disent scandalisées par la réponse « glaçante » de l’agent de police. Elle explique : « En appelant le 17, un agent m’a répondu. Je lui ai tout de suite signalé qu’on étaient prises en embuscade par des jeunes qui nous voulaient du mal ».
La réponse du policier à l'appel de détresse de la jeune femme a été « stupéfiante ». « Il m’a répondu sèchement que je dois appeler la Gendarmerie car la Police n’intervient pas sur les plages. Je lui ai expliqué qu’on n’a pas le numéro de la Gendarmerie et qu’on se sent en danger. Je l’ai même supplié de faire quelque chose. Mais il n’a pas trouvé mieux que de me crier dessus en me demandant d’appeler le 10 55. Il a raccroché en hurlant : “Comprenez qu’on n’intervient pas sur les plages !” », s’indigne la jeune femme.
Une plainte déposée
Les deux femmes indiquent avoir déposé une plainte vendredi sur la base de renseignements recueillis par le mari de l’une des victimes, qui est un marin-pêcheur. Ce dernier a pu se procurer le nom, le prénom et le numéro de téléphone du propriétaire de la barque ainsi que son adresse de résidence.
La mésaventure des deux femmes ne semble pas près de finir. Samedi 9 mai, alors qu’elles ont été convoquées par la Gendarmerie pour identifier leurs agresseurs, elles découvrent que ce sont deux personnes âgées qui se sont présentées à la place de leurs agresseurs. Ces dernières témoignent que la barque n’avait pas quitté le port le jour J.
Les deux victimes assurent, néanmoins, qu’elles ne lâcheront pas l’affaire jusqu’à ce que les coupables et leurs complices soient traduits devant la justice.
www.observalgerie.com
Les deux jeunes femmes, natives de Tigzirt et habitant non loin de la plage, ont été prises pour cible par quatre individus étrangers à la région. « Deux des agresseurs seraient originaires de Boumerdes », révèle l’une des victimes, se référant à l’enquête de la Gendarmerie.
« On était de retour chez nous avant de prendre un moment de repos au bord de la plage. Et c’est là qu’une barque de pêche, qui nous a suivies du port, s’est amarrée près de nous. Quatre jeunes, âgés de 17 à 20 ans, sont descendus et nous ont prises en embuscade », raconte la femme.
Les victimes « prises en embuscade »
« L’un des jeunes s’est mis sur notre gauche, un autre derrière nous, le troisième sur notre droite, pendant que le quatrième, qui s’est aussi mis derrière nous, se collait corps-à-corps à moi. Outrée, je réagis, en lui demandant de se pousser », explique-t-elle.
L’agresseur ne s’est pas arrêté là. Il proféra des insultes et des menaces à caractère sexuelle à l’adresse des jeunes femmes. Ces dernières ont dû leur salut à un groupe de jeunes et à une famille qui arrivaient sur la plage. « J’ai pris mon téléphone pour appeler la police. C’est là que je vois trois jeunes pré-pubères sortir de la forêt de Tassalast et une famille arriver sur la plage. J’ai dis à la femme de mon cousin, hâte-toi, il faut qu’on arrive à rejoindre le parking de la plage », a-t-elle confié. Elle explique qu’elle avait essayé de prendre des photos des individus, « mais ils ont rapidement embarqué et quitté la plage ».
La Police de Tigzirt-sur-mer refuse d’intervenir
Les victimes, qui ont appelé le « 17 » pour demander de l’aide à la Police, se disent scandalisées par la réponse « glaçante » de l’agent de police. Elle explique : « En appelant le 17, un agent m’a répondu. Je lui ai tout de suite signalé qu’on étaient prises en embuscade par des jeunes qui nous voulaient du mal ».
La réponse du policier à l'appel de détresse de la jeune femme a été « stupéfiante ». « Il m’a répondu sèchement que je dois appeler la Gendarmerie car la Police n’intervient pas sur les plages. Je lui ai expliqué qu’on n’a pas le numéro de la Gendarmerie et qu’on se sent en danger. Je l’ai même supplié de faire quelque chose. Mais il n’a pas trouvé mieux que de me crier dessus en me demandant d’appeler le 10 55. Il a raccroché en hurlant : “Comprenez qu’on n’intervient pas sur les plages !” », s’indigne la jeune femme.
Une plainte déposée
Les deux femmes indiquent avoir déposé une plainte vendredi sur la base de renseignements recueillis par le mari de l’une des victimes, qui est un marin-pêcheur. Ce dernier a pu se procurer le nom, le prénom et le numéro de téléphone du propriétaire de la barque ainsi que son adresse de résidence.
La mésaventure des deux femmes ne semble pas près de finir. Samedi 9 mai, alors qu’elles ont été convoquées par la Gendarmerie pour identifier leurs agresseurs, elles découvrent que ce sont deux personnes âgées qui se sont présentées à la place de leurs agresseurs. Ces dernières témoignent que la barque n’avait pas quitté le port le jour J.
Les deux victimes assurent, néanmoins, qu’elles ne lâcheront pas l’affaire jusqu’à ce que les coupables et leurs complices soient traduits devant la justice.
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Kabylie : Des femmes victimes d'une tentative de viol en plein Ramadan
Deux jeunes femmes ont été victimes, jeudi 7 mai, d'une tentative de viol à la plage de Tassalast, dans la localité de Tigzirt-sur-mer
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