Karachi: Sarkozy est «au coeur de la corruption», selon l'avocat des familles des victimes
POLITIQUE - L'objectif aurait été de financer la campagne d'Edouard Balladur...
Les accusations se précisent et visent toujours plus haut. L'avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi, Olivier Morice, a accusé ce lundi Nicolas Sarkozy dêtre «au coeur» dune vaste affaire de corruption afin de financer la campagne présidentielle dEdouard Balladur en 1995. Selon lavocat et Libération, daté de lundi, lancien Premier ministre aurait bénéficié de rétro-commissions sur un contrat de vente de sous-marins au Pakistan.
«Cest très clair, il y a une corruption politique dans le cadre du financement de la campagne dEdouard Balladur», a insisté Olivier Morice au micro dEurope 1. Une corruption qui toucherait nombre dhommes politiques.
Léotard et Donnedieu de Vabres mis en cause
Ainsi l'avocat poursuit: «Que ceux qui ont bénéficié de cette corruption rendent des comptes devant la justice. Je pense notamment à M. Balladur, à M. Léotard (alors ministre de la Défense, NDLR), à M. Donnedieu de Vabres (chargé de mission auprès du ministre de la Défense, NDLR)».
«Et puis vous comprenez bien quen filigrane derrière tout ça, la silhouette du président de la République est bien évidemment au centre même de ce qui est en jeu. Nous prétendons que Nicolas Sarkozy est au centre de la corruption», a-t-il ajouté.
Des accusations jugées «grotesques» par le Président
Au moment des faits, en 1995, Nicolas Sarkozy était ministre du Budget, mais aussi porte-parole du candidat Balladur. En 2009, interrogé sur ces soupçons, lactuel chef de lEtat avait balayé ces accusations, les qualifiant de «grotesques».
Olivier Morice a également accusé lundi le procureur de Paris Jean-Claude Marin de tenter «par tous les moyens d'éteindre l'incendie» face à ces soupçons de rétro-commissions. «Le procureur sait depuis novembre 2007 que le président de la République est directement concerné par ce scandale comme étant au coeur de la corruption», a-t-il affirmé à lAFP.
Le parquet a ouvert fin janvier une enquête préliminaire à la suite d'une plainte des familles des victimes, notamment pour corruption et entrave à la justice. Cette plainte vise notamment le chef de «corruption» contre le club politique créé en 1995 par Edouard Balladur.
M.N. avec agence
POLITIQUE - L'objectif aurait été de financer la campagne d'Edouard Balladur...
Les accusations se précisent et visent toujours plus haut. L'avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi, Olivier Morice, a accusé ce lundi Nicolas Sarkozy dêtre «au coeur» dune vaste affaire de corruption afin de financer la campagne présidentielle dEdouard Balladur en 1995. Selon lavocat et Libération, daté de lundi, lancien Premier ministre aurait bénéficié de rétro-commissions sur un contrat de vente de sous-marins au Pakistan.
«Cest très clair, il y a une corruption politique dans le cadre du financement de la campagne dEdouard Balladur», a insisté Olivier Morice au micro dEurope 1. Une corruption qui toucherait nombre dhommes politiques.
Léotard et Donnedieu de Vabres mis en cause
Ainsi l'avocat poursuit: «Que ceux qui ont bénéficié de cette corruption rendent des comptes devant la justice. Je pense notamment à M. Balladur, à M. Léotard (alors ministre de la Défense, NDLR), à M. Donnedieu de Vabres (chargé de mission auprès du ministre de la Défense, NDLR)».
«Et puis vous comprenez bien quen filigrane derrière tout ça, la silhouette du président de la République est bien évidemment au centre même de ce qui est en jeu. Nous prétendons que Nicolas Sarkozy est au centre de la corruption», a-t-il ajouté.
Des accusations jugées «grotesques» par le Président
Au moment des faits, en 1995, Nicolas Sarkozy était ministre du Budget, mais aussi porte-parole du candidat Balladur. En 2009, interrogé sur ces soupçons, lactuel chef de lEtat avait balayé ces accusations, les qualifiant de «grotesques».
Olivier Morice a également accusé lundi le procureur de Paris Jean-Claude Marin de tenter «par tous les moyens d'éteindre l'incendie» face à ces soupçons de rétro-commissions. «Le procureur sait depuis novembre 2007 que le président de la République est directement concerné par ce scandale comme étant au coeur de la corruption», a-t-il affirmé à lAFP.
Le parquet a ouvert fin janvier une enquête préliminaire à la suite d'une plainte des familles des victimes, notamment pour corruption et entrave à la justice. Cette plainte vise notamment le chef de «corruption» contre le club politique créé en 1995 par Edouard Balladur.
M.N. avec agence